Comment en était-il arrivé jusque là? Se pousser des complications n’était-il pas sa doctrine? En somme bien entendu puisqu’il était déjà dans une situation de vie bien délicate. Alors dites-moi pourquoi le plus grand con de la terre courrait-il lui-même dans la foule pour retrouver la tête blonde qu’il avait vue quelques minutes plutôt? Suis moi je te duis, fuis moi je te suis – Nouvelle doctrine? – Oui possiblement, seulement dans sa réalité à lui, Bo était le seule dans cette histoire qui tentait de l’éviter. Il avait passé deux semaines interminables à travailler avec un pauvre con qui lui parlait constamment de son chien. Mika et ses aventures – Dora est dépassé les amis! Mika est un putin de Yorkshire et possède une boucle bleu sur la tête … Gay. Ce con – le mec pas le chien – lui avait proposé plusieurs sortie dont celle d’aller manger de la glace avec lui, sans oublier Mika bien entendu. Avait-il déjà mentionné que ce merdier était complètement gay?

Arrêt sur image.

-On pourrait aller au ciné toi et moi …
- Non,
- Ou peut-être sortir dans un club ?
- Écoute … je ne suis PAS gay, alors si tu veux bien me foutre la paix pour que je termine cet-
- Pas gay? Je vous ais vue toi et-
- Le club serait possible…
-Bien! Je me demande si maman voudr-

Play.

Voilà donc comment il avait dut passer une interminable soirée avec césar l’homme qui parle au chien. Voilà aussi pourquoi … après cinq verres de vodka – pour lui seulement- Jun Wan s’était retrouvé, roulant des yeux à tapoter l’épaule du gay-à-cravate qui pleurait la soudaine mort de son chien. Plus gay que ça tu meurs. Quoi qu’il en soit il en restait frustré, insulté et passablement très contradictoire au niveau de ses pensés. Il savait parfaitement pourquoi Bo l’évitait, c’était facile à comprendre. Toujours la même histoire, une succession de connerie, une belle façon que d’entrer dans les relations typiques : Le puceau qui se pousse de la racaille pour ne pas briser son cœur. Autrement dit, il ne voulait pas fréquenter un pervers qui collectionnait les vierges de Seoul. Seulement, s’il avait simplement attendu – présenté au travail le lendemain – il aurait vue qu’il était là. Cerné jusqu’au joue d’avoir fermier l’œil une heure à peine … tout ça par sa faute. Et OUI, il avait passé la nuit seule, comme tous les autres qui s’étaient écoulé depuis cette fois.

Bonjours je suis Ahn Bo Hyun, je suis vierge de sexe et d’amour. Je me protège des cons pour trouver le bon qui aura mon cœur.

Yo, je suis Kim Jun Wan, j’ai tué un putin de Yorkshire sans le vouloir avant que ma caisse tombe en morceaux. Je suis entre autre le con qui veux être le bon mais qui entre directement dans la catégorie des mauvais. Rayé de toutes les listes et prochainement accusé de viol au travail.

Quelle vie de chien … HA HA HA, vraiment drôle.

Il soupira, avançant tout de même parmi les gens qui s’entre chiquaient, recherchant des yeux son trésor perdu. Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’avoir une chance? Pas seulement parce qu’il était beau comme un cœur mais tout simplement parce qu’il n’était pas exactement ce qu’il croyait qu’il était. Un salaud, une pute qui cherche d’autre pute pour se vider les couilles. Pshht.

Son souffle cessa un instant, son cœur se gonflant de soulagement. Trouvé. Il s’avança à grand pas vers lui, arrêtant finalement de courir derrière celui qui croyait l’avoir semé. Stupide-Wan n’abandonnait jamais en ce qui concernait les choses qui lui semblaient importante. Il posa sa main contre la rempare du pont, à bout de souffle, s’approchant lentement de lui.

-Je ne suis pas stupide Bo! C’est la deuxième fois que tu disparais … et après c’est supposé être moi qui est dangereux? T’essaie de fuir un salaud qui n’existe même pas. Et le pire dans tout ce merdier c’est que tu ne veux même pas me laisser une chance de te prouver que tu as juste la frousse. T’as simplement peur d’avoir eu – encore une fois – tort. Je ne cherche pas à te baiser uniquement parce que t’es un petit puceau de Jeju ou encore une putin de merde dans le genre. T’attends quoi? Une clause d’exclusivité formelle ? Un contrat peut-être? Tu veux que j’te dise moi? Ton putin de job avec ton putin de zoophile à tendance gay, garde les pour un autre con! Yen a marre, j’ai dis oui pour aider à la maison et possiblement te voir genre … heu … tout les jours? Oh seigneur ! J’suis un bon ptit garçon, j’ai jamais demandé à tuer ce Yorkshire moi !

Il tourna la tête, respirant avec difficulté. C’était … tout un monologue. Tout de même, il en ressentait un certain apaisement.

Il écarquilla les yeux jusqu’à son maximum. Que venait-il de dire? Sur quel ton et avec quelle pose? Il papillonna des yeux, inspirant brièvement sous le choc de sa question. C’était ironique probablement. Très mauvaise blague par le fait même. Il pinça les lèvres, fronçant les sourcils pour croiser lui aussi les bras. Il avança de quelque pas, s’arrêtant à quelques centimètres du plus jeune, un air de défis au visage. Il osait se – putin de gosse de riche. Il soupira de frustration, il savait exactement quel ton employer pour venir le chercher et ça c’était bel et bien une facette qu’il avait connue. Dès la première fois qu’il l’avait rencontré par le fait même. Il secoua la tête, haussant finalement les épaules. C’était ridicule, cette scène complète était d’un ridicule total. Il glissa sa la contre ses lèvres, tournant finalement la tête pour regarder la rivière qui passait sous eux. Il fallait avouer qu’il en faisait bien des choses pour avoir ce gamin là dans sa vie. Ça aussi était d’un ridicule pitoyable. Au fond, pourquoi s’acharnait-il à faire des efforts pour quelqu’un qui ne voulait même pas de lui … et qui le lui montrait sans aucune subtilité. Il ne broncha pas alors que Bo prenait place contre la rampe, s’y accotant lui-même, ses yeux se posant vers l’eau qui bougeait en bas. Il haussa une nouvelle fois les épaules. Une moue se dessina sur son visage, il criait qu’il n’était pas stupide mais il lui semblait qu’au moment présent, il n’avait jamais parut autant sans cervelle. Du moins, Bo aussi semblait le croire et ça c’était probablement plus démoralisant que de se faire repousser alors qu’on était nu. Oh oui, c’était totalement pire. Il soupira une nouvelle fois, il avait raison, ils avaient tous raisons. Ses mains se collèrent l’une contre l’autre, ses doigts jouant nerveusement contre la bague qui se trouvait contre son pouce – manie idiote aussi.

Pas … tout les jours. Mais enfin, plus qu’une fois toutes les deux semaines sous prétexte que tu t’es encore enfuis. Et puis je n’aurais pas parcourut tout ce chemin si tu avais resté en place, là où tu étais quand je t’ai vue tout à l’heure. En fait, probablement que je te paraîtrais moins psychopathe si tu essayais simplement de me connaître … c’est étrange mais moi aussi comme tout le monde, je n’aime pas quand les gens me déteste sans aucune raison.

Parce que c’était bien ça non? Si Bo avait une quelconque sympathie pour lui il ne le fuirait pas comme la peste. Pour ce qui était d’expliquer sa bonne action en lui donnant ce job, c’était probablement une question d’apparence, son père lui demandant d’embaucher un pauvre pour donner une apparence doré à la compagnie. Il avait déjà vue un truc comme ça à la télévision et il ne doutait même pas que cela ait déjà arrivé plusieurs fois. Tous les même au final, il s’était probablement trompé sur son compte. Mais lui admettait au moins qu’il avait fait une erreur. Il baissa doucement la tête lorsque son nom se fit chuchoter. Ça sentait les enmerdes à plein nez, il allait le virer et lui expliquer directement toute l’affaire. Lui dire qu’il était désolé mais que jamais plus il ne le reverrait et que c’était mieux comme ça. Qu’ils avaient eu du plaisir mais que c’était tout. Au final, était-il simplement réellement vierge? Pff, allez savoir ! De toute manière il fallait bien ouvrir les yeux un jour, qui plus est il s’était mis dans cette situation de lui-même, il le méritait bien. Se faire remettre à sa place était plus que de mise, il avait voulut briser les barrières entre leurs deux mondes respectifs et ça c’était quelque chose qui n’arriverait jamais. Jamais autre part que dans les livres ou à la télévision. Et c’était mieux comme ça, dans un sens le blond avait – un peu- raison, à trop courir derrière lui, il finirait par se perde et les choses déraperaient d’avantage. Il n’avait pas besoins de tomber amoureux de lui. Enfin c’était beaucoup mieux si les deux restaient chacun de leurs coté de la ville. Roméo et Juliette mon cul oui! Quelque part il se demanda si ce n’était pas –déjà- trop tard. Enfin il n’était pas … amoureux … non ça il ne l’était pas mais. Mais si ce n’était pas totalement le cas – disons quelque chose d’envisageable dans le futur … ouais – son cœur ne serait pas aussi serré dans sa poitrine et il ne serait pas autant triste. Loin des larmes mais loin de la joie aussi. Il haussa finalement les épaules, n’osant pas poser son regard sur le blond toujours assis dangereusement contre la rampe. Que voulait-il qu’il lui réponde? De toute façon son idée était déjà toute faites et malgré les efforts – tu l’as quand même … - qu’il tentait de faire, Bo le prenait constamment pour un fou, un obsédé, un pervers qui n’attendait que de le sauter pour partir la seconde d’après.

Déjà que je t’ais demandé de sortir constitue une preuve assez formelle pour moi. Mais tu as raison, au fond nos monde sont beaucoup trop différent pour que tu comprennes ma façon de pensé tout comme la tienne. Mes preuves à moi … ne sont pas suffisantes pour toi.

Il leva doucement son visage sous les gestes du blond, posant son regard un instant dans le sien, restant silencieux. Il aurait tout de même pu lui répondre, du moins lui indiqué qu’il avait tort ou encore qu’il avait complètement raison, leurs mondes ne seraient jamais fusionnés ensemble. Mais non, sa langue semblait noué et ne voulait rien laisser sortir, le laissant sur l’écho de ses propres paroles. Ses lèvres s’entre-ouvrirent doucement, tentant de couper ce silence qui pour lui était probablement pire que tout. S’il ne parlait pas, c’était parce qu’il n’avait tout simplement rien à contre dire, il lui disait clairement qu’il avait raison. Puis son regard se figea doucement sur les gestes du plus jeune. Il sautait, du moins il se laissait basculer vers l’arrière. Il pouvait parfaitement imaginer chacun de ses os se fracturer dans un bruit sonores. Mais aucun cri, aucune plainte, il crèverait probablement sous l’impacte de son corps frêle contre une roche caché au fond de la rive. Ses bras s’élancèrent rapidement derrière ceux de Bo, ses doigts glissant avec horreur contre sa peau fine et glacé, le laissant s’échapper de l’emprise qu’il n’avait même pas eu le temps de faire. Il tombait doucement, rapidement, brutalement dans l’eau glacé qu’il avait fixé quelques secondes plutôt, l’idée n’effleurant même pas son esprit. Au fond c’était sa faute, s’il n’avait pas insisté autant sur le destin, il ne serait pas là ses yeux observant avec terreur la suite des évènements, l’eau qui se rapprochait dangereusement de son propre corps.

Il s’était lancé à sa suite sans même y avoir pensé, sans même y avoir songé. L’impuissance avait dut le frapper trop brusquement, autant que l’eau glacial qui s’imprégnait rapidement sur ses vêtements, mordant à pleine dent contre sa peau. Il dut reprendre ses esprits dès lors où l’eau s’infiltra dans sa gorge, remontant rapidement à la surface pour reprendre le souffle qui l’avait quitté du haut du pont. Stupide Bo, stupide Wan, stupide sensation horrible qui lui martelait le crâne avec intensité. La procrastination n’avait tout simplement pas eu lieux d’être à ce moment précis, respirant avec difficulté avec ce trop plein de peur qui le dévorait littéralement. Il ne le voyait pas, ne l’entendait pas, ne le sentait pas. Il avait complètement disparut sous cette eau noir qui tentait de l’avaler lui aussi. Comment les choses en était-elle arrivé à ce niveau? Il avait forcément manqué un appel, un cri de détresse que l’autre lui avait manifesté peut-être mainte fois. On ne sautait pas d’un pont pour le plaisir, d’ailleurs la vague sensation d’avoir déjà pensé qu’il voulait se suicidé refaisait surface. Deux fois il avait crut que le blond était beaucoup trop faible pour le monde qu’il habitait. La troisième fois il n’avait pourtant absolument rien perçut qui pouvait lui indiquer ce qu’il avait en tête. Il aurait pourtant dut s’inquiéter de le voir prendre place contre la rampe. C’était tellement stupide. Son cœur sembla sauter un bond, apercevant finalement quelque chose de blond un peu plus loin, à quelques mètres de lui. Les gestes s’en suivirent d’eux même, nageant à grande vitesse pour rattraper Bo. Ils avaient tout de même eu de la chance de ne pas être mort tout les deux sous le choc de l’eau contre leurs corps. Enfin, il espérait tout de même ne pas être le seul à avoir été sauvé de la chute, réalisant au fond que Bo s’était laissé tomber de dos et non sauter debout comme lui.

Il soupira enfin, sentant finalement le corps frêle du plus jeune contre le sien, haletant alors qu’il le sentait s’accrocher à lui. Au moins il était vivant, peut-être en piteux état mais vivant était le plus important. Il nagea avec difficulté jusqu’à ce que ses pieds touchent terre, avançant péniblement, trainant le corps de Bo avec lui. Il fronça les sourcils, l’aidant à se remettre sur pied, une mine affreuse se peignant à son visage. Comment avait-il pu agir aussi stupidement. Téméraire n’était même pas assez juste pour décrire ce qu’ils venaient de faire. C’était blessant, horrible et il ressentait une douleur affreuse au niveau de son torse. Son sang pulsait avec rapidité et force dans ses veines, lui donnant une sensation d’étourdit. Au fond il ne savait même pas s’il était réellement sortit de l’eau où s’il était présentement entrain de mourir, imaginant cette scène alors que son corps inerte se laissait bercer par l’eau froide. Un hoquet s’échappa de sa gorge, ses bras se posant contre les épaules du plus jeune pour le pousser avec force, il aurait … voulut lui dire ce qu’il avait en tête. Mais les mots ne venaient tout simplement pas se rouler contre sa langue. Le seule qui put s’écrié fut « Idiot », résonnant lourdement. Il était complètement ahurit, perdu et non, seulement perdu. Rien dans ce qui se passait dans sa tête lui donnait réponse à ce geste qui aurait put être fatale. Idiot n’était même pas assez pour exprimer sa colère. Il était là, son thorax se soulevant rapidement sous son souffle accéléré et irrégulier, le courant de l’eau venant se frapper contre ses cuisses. Il avait froid, il était complètement vidé de toute énergie et pourtant il se tenait droit, péniblement. Il secoua bêtement la tête, s’approchant rapidement du plus grand avec la même intention de le pousser une nouvelle fois, ce qui n’arriva pourtant pas. Ses lèvres se posant brusquement contre les siennes, ses ongles se pressant contre sa peau sans pouvoir y entrer à cause de ses vêtements, son poing se frappant finalement avec modération contre le torse de Bo. Il fit finalement pression contre son corps, s’écartant encore plus essoufflé. Il en avait simplement eu besoins, de sentir finalement ses lèvres contre les siennes. Pas un vrai baiser mais un baiser tout de même, un baiser de haine, de frustration et de soulagement incontestable. Dieu qu’il détestait ce gamin insouciant.

Ses yeux s’ouvrirent rond, plaquant sa main contre sa joue alors qu’une sensation de brulure s’y faisait contraste. Il n’avait tout de même pas osé le gifler après ce qu’il venait de faire pour lui maintenant? C’était de trop, carrément excessif, le gifler. Non mais ce gamin avait réellement besoins d’aide! Une visite chez le psy tout les dimanches avant d’aller manger ses gâteaux! En plus une gifle? Mais il se foutait complètement de sa gueule, n’importe quoi mais pas une gifle, il s’était probablement retenu de ne pas lui avoir balancé son pied entre les jambes aussi! Non mais quand même, c’était ridicule. Il fronça les sourcils, respirant furieusement alors qu’il s’apprêtait à lui balancer le plus long discourt que le jeune homme n’avait jamais eu la chance d’entendre. Pourtant ce fut autre chose qui se plaqua contre ses lèvres, haussant les sourcils. Surprise, surprise! Autant était-il capable de le mettre en colère en moins de dix secondes, autant était-il capable de lui faire oublier tout et n’importe quoi en trois secondes. Pauvre Jun Wan, il devinait facilement que sa vie avec lui serait des plus mouvementés, rien de comparable avec quoi que ce soit. Non jamais rien ne battrait la folie qu’il venait de lui faire, encore moins la surprise qui s’accrochait à ses lèvres. Il noua ses bras contre son corps, le pressant contre lui avec force. Au fond, tout ça était démentiel et tellement étrange. Le jeune brun hallucinait à un point de non retours, et pourtant. Pourtant rien au monde n’aurait put l’arracher à lui. Ses doigts se pressèrent contre son corps, projetant toute sa colère dans ce baiser qui lui donnait une sensation d’étourdissement. Ou peut-être était-ce des retombés de la chute … peu importait au fond. Il ne rigola pas à la suite de Bo, fronçant les sourcils, trouvant toujours que son illumination du moment avait été la chose la plus stupide qu’il n’ait jamais vue – et seigneur qu’il en avait fait lui-même. Sa langue se claqua contre son palais, lui intimant qu’il était très agacé par son attitude désinvolte.

Tu crois peut-être que j’ai été psychopathe? Mais t’as absolument rien vue le kid. Oh non que t’as rien vue, après comment tu veux que j’te laisse tout seul? Je vais te traquer, te poursuivre, jouer les détectives priver et prendre des centaines de photos de toi dans la rue! Simplement pour m’assurer que t’ais pas encore une super idée dans le genre. Oh sale gamin crois-moi que je vais te faire la peau. Je te jure que tu va en baver. Sale môme je te déteste

Il soupira longuement, les sourcils toujours aussi froncé par sa colère. Au fond il se fichait complètement de ses attentes. Qu’il ait espéré un beau discourt digne de ce nom, qui accompagnait généralement les premiers baiser. Tant pis, il ne fallait certainement pas jouer avec ses nerfs ou encore moins lui foutre la trouille de sa vie. Il était sérieux, enfin pas complètement, mais à partir de ce jour il serait constamment sur ses gardes et surveillerait chacun de ses gestes. À commencé par celui-ci. Il posa à nouveau ses lèvres contre les siennes, serrant son corps probablement beaucoup trop fort contre le sien. Peu importait, tout ce qu’il avait envie, c’était de gouter son goût particulier, mélangé à la confusion de toute cette histoire. Lui faire goûter à sa peur, à l’inquiétude qui faisait battre son cœur tellement rapidement. Peut-être était-ce aussi ces lèvres contre les siennes qui en augmentaient le rythme, son baiser s’adoucissant lentement alors qu’il glissait sa langue contre ses lèvres, demandant silencieusement l’accès à la sienne. Qu’il avait bien fait de lui autoriser, après la peur, le saut, la semi-noyade et la gifle, il lui devait bien ça! Un parfait, violent, tendre et incroyable baiser vitale. Il s’écarta finalement de ses lèvres, à bout de souffle, posant son front contre le sien pendant quelques secondes ou il chercha son regard. Il fallait avouer qu’il était bien, présentement malgré tout les facteurs qui les entouraient. Une foule qui les regardait avec incompréhension, ses vêtements qui se collaient inconfortablement contre sa peau, le froid de l’eau s’accentuant au vent qui les frappait sans ménage. Il lui adressa finalement un sourire, son visage se détendant finalement.

Allez viens qu’on rentre … que je te montre à quel point j’suis bien réel petit garnement.

Il lui tira la langue, agrémentant ses paroles en lui pinçant les fesses. OH ! Pas un mot et pas une protestation, si non il le balançait lui-même dans l’eau et ça, ce n’était pas à n’en douter. Il le laissa finalement glisser contre lui, regrettant pratiquement de ne pas pouvoir l’emporter dans ses bras jusqu’à chez lui … cette chaleur contre son corps lui manquait déjà et d’ailleurs il réalisa à quel point il faisait tellement froid. Pas la peine d’essayer de voir s’il s’empêchait de greloter, il était un homme et après cette scène stupidement héroïque … il ne fallait pas rêver pour le voir en prendre un peu sur son égo d’homme. Il glissa sa main dans la sienne, tirant contre celle-ci pour le faire avancé. Il ne montrerait pas de faiblesse, mais il ne resterait pas ici jusqu’à ce que l’été arrive pour avoir un peu de chaleur !

Il lui adressa un sourire, excité? C’était tout de même quelque chose d’intéressant à savoir. En fait, il n’y avait que des informations intéressante dans tout ce qu’il venait de dire. Il afficha une moue, ses mains lui donnant tout ses vêtements. Il allait faire quelque chose de bien pour une fois. Enfin, il allait … tenter de se contenir et ne pas tenter de le toucher. Du moins, il tenterait de ne pas s’exciter lui-même … tout comme ne pas tenter de faire la même chose sur le gamin. Il pouvait parfaitement se contenter de – de le réchauffer … ouais. Jun Wan s’approcha doucement du gamin, posant ses mains contre ses cuisses, gelées, autant que lui par le fait même. C’était assuré ça, qu’ils manqueraient le travail pour cause de maladie. Et que personne ne vienne lui dire qu’il n’avait pas le droit d’avoir une simple journée de congé après ce que le fils du patron venait de lui faire faire! Il soupira doucement, sa main droite se posant contre sa hanche tandis que la gauche se glissait contre la peau froide de son cou, caressant celle-ci du bout des doigts. Il rechercha un instant son regard, restant silencieux, faisant preuve d’une délicatesse surprenante lorsque l’on regardait la façon dont les choses avaient tournées sous le pont. Il avait tout de même eu raison d’avoir été si frustré et ça personne ne pouvait le contre dire sur ce point. Pourtant cette fois, cette fois c’était différent, l’ambiance était différente, l’endroit était différent et la situation elle … était complètement à l’opposé. Voilà pourquoi ses doigts se glissaient aussi doucement contre sa peau, l’attirant lentement à lui pour rechercher le même contact concret de son corps nu contre le sien. Comme dans la salle bain, sauf que cette fois, les perles d’eaux qui coulaient contre leurs visages n’avaient rien à voir avec ce qui était arrivé. Leurs corps n’étaient pas collés l’un à l’autre parce qu’ils brulaient de désir, ils se pressaient pour justement avoir un peu de chaleur humaine. Certainement parce qu’ils avaient froid, à la limite de l’hypothermie, mais peut-être – oui peut-être – aussi parce qu’ils avaient aussi tous deux besoins de comblé un petit moment leurs cœur tout aussi froid. Pas parce qu’ils se sentaient délaissés, pas parce qu’ils n’étaient pas aimer… ça n’avait absolument rien avoir avec ce qui les poussaient à toujours être collé l’un à l’autre. Au fond, même si le plus jeune en affirmait le contraire, il savait parfaitement au fond de lui que Bo aimait un temps soit peu sa compagnie. Et même si lui passait le plus clair de son temps à fulminé contre ses gestes stupides … il pouvait avoué – seulement à lui-même – que Bo s’y prenait parfaitement bien pour lui procurer cette chaleur qu’il recherchait à ce moment même. Ses lèvres tout près des siennes, ses doigts caressant la peau de sa joue, son corps collé au sien, Jun Wan laissa un doux sourire se dessiner sur son visage. Il y avait tout de même quelque chose qui présentement l’empêchait de quitter ses yeux. Ou du moins … il n’y avait qu’une seule chose qui pouvait couper ce contact visuel.

Et tu pourrais me dire ce qui t’excite autant?

Sons sourire devint rapidement plus grand, attirant le plus jeune fermement contre lui. Il posa finalement ses lèvres contre les siennes, profitant longuement de ce baiser beaucoup plus doux que ceux qu’ils avaient échangés. Il ne s’était pas trompé depuis le début, sa peau était aussi douce qu’il l’avait imaginé, ses fesses aussi parfaite que dans ses scénarios, ses sourires vraiment charmant, aussi suicidaire qu’il avait crut bon de remarquer et ses lèvres … elles goutaient sucré, douce et agréable à embrasser. Il mordilla doucement sa lèvre inferieur, ses doigts se promenant lentement contre sa colonne vertébrale qu’il pouvait sentir se dessiner sous le bout de ses doigts. Il soupira doucement son prénom, posant ses lèvres contre son nez, son autre main venant se poser contre son autre joue, glissant ses lèvres pour venir embrasser ses paupières l’une après l’autre. Il avait envie d’embrasser longuement chaque partie de son corps – sans oublier aucune parcelle de peau- profité de sa nudité malgré sa gêne. Pourtant il se contenterait de ses lèvres, puisqu’il y avait maintenant droit, profitant de chaque seconde pour les gouter encore et encore, se remémorant toute les fois où il avait résisté pour ne pas les plaquer contre les siennes. Il entoura lentement son corps de ses bras, nichant son nez tout contre son épaule, restant interdit quelque seconde. C’était confortable mais encore loin de lui fournir la chaleur nécessaire pour être enfin apaisé. Il était simplement bien, comme ça collé à lui, le calme après la tempête. Toute cette mise en scène lui avait demandé tant d’énergie et maintenant, il avait seulement envie de se reposer, d’être calme et de serrer une petite puce «excité» contre lui. Enfin, après avoir longuement réfléchis, il se doutait parfaitement que ce mot ne signifiait pas exactement la même chose pour lui que pour Bo … tout comme l’expression « prends-moi» n’avait absolument rien eu en commun lorsqu’il le lui avait dit dans la salle de bain … mise à part qu’il pouvait le prendre … tout en le prenant dans ses bras mais bon. Il s’écarta à peine, replaçant doucement son visage devant le sien alors qu’il remarquait que son corps se secouait doucement dut au froid, d’ailleurs Bo ne semblait pas avoir plus chaud s’il se fiait à ses lèvres bleuies. Il inclina doucement la tête, déposant ses lèvres tremblantes contre les siennes, entamant un nouveau baiser, lui demandant sans quitter trop longtemps ses lèvres « ta chambre? », son souffle se mêlant au sien avant de reprendre sa position initial. Tant pis, il lui indiquerait tout en l’embrassant, c’était ça ou … ou il lui expliquait tout en l’embrassant. Bravo pour les choix multiples. Il expira doucement par le nez, l’attirant à lui pour le prendre dans ses bras, frissonnant longuement alors que la sensation d’être légèrement égoïste se glissant en lui. Il … sincèrement il voulait être la seule personne ayant droit à ce traitement de faveur. Être le seul qui pouvait avoir la chance de coller son corps nu contre le sien. C’était stupide d’un point de vue extérieur … mais pour le moment, c’était la seule chose qui lui passait en tête.

Il entra finalement dans la chambre du plus jeune, ouvrant doucement un œil pour trouver le « grand lit » dont il avait parler, le trouvant assez rapidement pour finalement poser ses genoux contre le matelas. Il avança doucement jusqu’à la tête du lit, déposant délicatement le dos du blond contre celui-ci, glissant finalement son corps contre le sien, soupirant d’aise. Dieu que ça faisait du bien d’être allongé – accessoirement nu avec Bo entre ses bras.

Il resta un instant silencieux, ses yeux détaillant longuement son visage souriant, ses yeux déviant pour venir se fixer contre sa langue qui se pointait au coin de ses lèvres. Appétissant. Un fin sourire se dessina sur son visage, quand il le voulait, ce gamin pouvait être plus qu’adorable. Ça c’était définitivement quelque chose qu’il aimait, le voir mignon, rire et sourire alors qu’il le ‘chatouille’. Il attrapa son pouce, le coinçant entre ses lèvres pour glisser sa langue dessus, relâchant celui-ci pour y déposer un baiser. Il l’attira encore un peu plus à lui, approchant doucement son visage du sien pour s’arrêter à quelques millimètres. Mm, faire monter la température sans le violer? Difficile, charmant et passablement possible. Enfin, pour son cas, il savait parfaitement qu’il pouvait agir sans nécessairement s’exciter … le problème étant simplement que pour le plus jeune c’était différent et qui plus est, il était parfaitement en mesure de l’exciter sans le vouloir. Il fallait simplement se remémoré lorsqu’il lui avait enlevé son pantalon parce qu’il était inconfortable contre ses jeans. Résulta, il s’était retrouvé à moitié nu, s’occupant d’un gamin qui bougeait continuellement les fesses contre son membre souffrant le martyr. Il lui adressa un clin d’œil, glissant son index contre le bout de son nez, joignant son geste à ses paroles.


Eh … C’est plus du viol quand la personne crie en pleine extase : OH OUI JUN WAN, C’EST BOOOON !


Un rire s’échappa de ses lèvres, il exagérait très fortement, enfin pratiquement. Et puis de toute façon, il avait prit lui même l’initiative de ne pas aller dans cette direction. Ils étaient bien comme ça non? Nus l’un contre l’autre, leurs jambes entremêler tout comme leurs souffles. Il posa deux doigts sous son menton, relevant le visage du plus jeune, ses lèvres se posant délicatement contre son cou, déposant une multitude de baiser contre sa peau froide. Bien entendu qu’il était capable, bien entendu qu’il en avait envie … d’être capable. Sa main se posa doucement contre son dos, découvrant lentement la courbe de celui-ci, ses reins, s’arrêtant simplement à la naissance de ses fesses. Elles étaient parfaites, délicieuses, à croquer … mais pas une bonne idée de les touchers présentement. Il déposa ses lèvres contre les sienne, entamant un long baiser, coinçant sa lèvre inférieur entre ses dents pour tirer légèrement celle-ci, sa langue glissant délicatement contre la parcelle de peau offerte. Il la délaissa finalement, sa tête se posant contre l’oreiller, fermant les yeux tandis qu’il glissait sa main dans ses cheveux, les caressant dans un geste répétitif. Son tattoo. Pourquoi … ? Mm .. C’était à demander réflexion, il resta un moment interdit, réfléchissant longuement aux mots qu’il emploierait pour lui expliquer.


Mm … en fait tu vois c’est un peu comme … pour démarquer une partie de ma vie. Le retour à zéro un peu. J’ai ... jamais été quelqu’un de réellement chanceux tu vois, mon père n’était pas spécialement quelqu’un de bien sympathique. Alcoolique de surcroit. C’était pas vraiment la joie à la maison, ça ne l’as jamais été et j’imagine que ça ne l’est toujours pas. Je pourrais pas te dire, ça fait un baille qu’on a prit la fuite. Enfin peu-importe. La tête de mort représente en gros la fragilité de la vie, à quel point on vacille entre la vie et la mort. Probablement qu’à rester encore chez les vieux, mon père aurait fini par tuer quelqu’un. Du moins, il nous as en quelque sorte tué très jeunes … mentalement. Mais c’est comme ça dans mon monde à moi. La vie n’est jamais rose pour personne et c’est en se serrant les coudes qu’on arrive à avancer quelque part, c’est marche ou crève … mais reste pas planté là à attendre que tout te tombe dans la main. Mon tattoo … je l’ai fait pour me rappeler que justement y a rien de parfait, et que tout est trop fragile. Faut profiter, et toujours se souvenir de nos racines. La violence fait partie de la miennes … et elle est inscrite sur ma peau pour que je ne l’oublie jamais…


Il pinça ses lèvres l’une contre l’autre, haussant les sourcils. C’était ironique à quel point son timbre de voix semblait autant détaché, déconnecté. Comme si au fond il racontait quelque chose qui ne l’atteignait pas personnellement, l’histoire de quelqu’un d’autre. Ce qui n’était pas le cas. Simplement, avec le temps, il avait apprit à tout prendre sans trop se laisser avoir. Sa propre vie ne serait jamais quelque chose de fantastique avec des châteaux ou des sirènes. Autant ne pas se faire avoir dans toute cette histoire, les comptes de fées ne lui était pas adressé et ce n’était pas plus grave. Non … non. Il le serra distraitement contre lui, ses mains se baladant depuis le début un peu partout contre son corps. Ce n’était pas drastique, mais il pouvait parfaitement sentir une nette amélioration sur le corps de Bo. Il ouvrit doucement un œil, observant son visage. Il avait put constater que lui aussi en possédait.


Et toi ? Pourquoi un si petit lapin a des tattoo ? Illumination soudaine je suppose ?


Un rire s’échappa de ses lèvres, le taquinant sur l’histoire du pont encore une fois.

Il entoura doucement le corps du jeune homme de ses bras, soupirant longuement contre sa nuque alors qu’il fermait doucement les yeux. C’était tout de même bien, de jouir des petits moments de la vie. Enfin, c’était stupide mais il lui semblait que passer sa vie comme ça ne serait pas quelque chose de vraiment regrettable. Au fond ici, il n’y avait absolument rien pour les déranger, pas de prostituées pour lui piquer son argent, pas de personne ingrate pour ruiner sa journée, son lit était immense mais il ne pourrait pas s’y perdre. Juste lui et Bo, nus dans ce lit, collé l’un contre l’autre pour être au chaud. Ses lèvres se posèrent contre la peau de sa nuque, embrassant silencieusement la peau qu’il lui offrait, écoutant distraitement ses paroles, ses doigts se glissant contre son épaule, contre son bras, revenant doucement jusqu’à son dos pour venir détailler les parties noircie de sa peau, tout comme lui l’avait fait. Il se redressa légèrement, posant son regard contre son visage, restant interdit quelque seconde. L’amour. Que pouvait-il lui répondre sur l’amour sauf ce que tout le monde savait déjà. Il n’était pas un expert non plus, enfin il savait … ce que c’était mais sans plus. Il ne lui était jamais arrivé de s’enticher au point d’être réellement amoureux. Il soupira doucement, la réponse se trouvait surement quelque part, mais pas en lui. Il ferma doucement les yeux, glissant la pointe de son nez contre sa joue, déposant un bref baisé contre sa tempe, sa main se glissant contre la peau de son ventre.

- Je. Ne crois pas avoir déjà été amoureux. Enfin, pas le réel amour …

Il changea finalement les positions, restant silencieux alors que le plus jeune – maintenant au dessus de lui, s’amusait à détailler son visage, ses lèvres, fermant les yeux pour qu’il puisse en dessiner le contour, un sourire naissant sur ses lèvres. Bo devenait de plus en plus curieux, enfin du moins il exprimait toujours un peu plus de curiosité en ce qui concernait les touchés de son corps. Il découvrait lentement, apprenait doucement par ses envies. Pouvait-il être fier d’avoir déclenché des envies comme celles-ci chez quelqu’un qui n’avait jamais prit le temps d’y accorder une importance ? Se gardant pour la bonne personne pour finalement lui poser des questions sur l’amour? Quelque part, il en était content et ça il le savait, il mordilla sa lèvre inferieur, ses mains glissant doucement contre ses bras pour venir se placer contre son visage, imitant simplement les gestes du blond, détaillant ses lèvres, avant de venir poser un doigt contre le bout de son nez. Il lui demandait s’il y croyait lui. Croire en l’amour. Était-ce futile et stupide de nos jours? De moins en moins de gens prenaient la peine de se demander si ça existait réellement, si ce n’était pas seulement une question d’instinct naturel pour la survie de l’humain. Il afficha une moue, se redressant complètement pour être assis, posant ses lèvres contre le plus jeune qui se collait contre lui. Il s’écarta après de longue secondes, son souffle chaud se mêlant avec celui de Bo, ouvrant les yeux alors qu’il posait une main contre son torse, prenant un petit moment pour sentir les battements qui se produisait contre la paume de sa main, dessinant finalement dans un geste répétitif, un cœur contre sa peau froide.

- Bien entendu que j’y crois. Si non ce serait admettre que les gens comme moi … ont tous une défaillance du cerveau. Ce n’est pas une question d’avoir des enfants par instinct naturel comme beaucoup le pensent de nos jours … Enfin, les papillons dans le ventre, le cœur qui bat à la chamade, l’envie de se voir aussi souvent que possible…. Ça s’adresse au gens qui aime. Être amoureux … c’est ressentir quelque chose de différent envers une personne, vouloir faire des choses avec elle beaucoup plus fortement qu’avec d’autre. C’est aussi, se sentir différent avec cette personne, ton cœur qui bat plus fort parce que tu a envie de faire des trucs qui ne te passe pas en tête quand tu es avec d’autre. Enfin … c’est l’idée que je me fais de l’amour … mais tu le sauras un jour. Ça va t’arriver comme à tout le monde… simplement il faut attendre et apprendre à se livrer ouvertement à tout le monde. Si tu n’essaie pas d’être ouvert à l’amour, tu ne l’aura jamais… faut avoir confiance en ses projet qu’il a pour nous.

Il soupira doucement, serrant doucement son corps contre le sien, il ne savait pas réellement ou il voulait en venir dans ses propres paroles. Du moins c’est ce que lui croyait, il ne fallait pas chercher l’amour tout comme il ne fallait se bloquer à elle. Enfin il savait parfaitement que si ce n’était pas encore arrivé l’un pour l’autre, ça ne voulait pas nécessairement dire que ça n’arriverait jamais. Un jour, ça arriverait bien non? Il y avait tellement de personne dans Seoul pour qu’aucun d’eux ne rencontre pas la personne qui était né pour faire battre leurs cœurs de la bonne façon. Il s’empara finalement de ses lèvres, resserrant ses bras contre lui, se laissant finalement tomber vers l’arrière, son corps rebondissant délicatement contre le matelas qui se trouvait sous lui. Il se tourna finalement sur le coté, reprenant finalement la même position qu’au départ. Ses lèvres s’écartèrent des siennes, posant ses doigts contre les paupières du blond, le forçant à fermer celle-ci, posant ses lèvres contre chacune d’elle en guise de bonne nuit. Ils devaient se reposer, après cette longue journée. Sa main se glissa contre son dos, caressant doucement sa peau comme pour le bercer, fermant lui-même les yeux, soupirant d’aise, son souffle reprenant son rythme régulier, tandis que son cœur, ironiquement suite à ses paroles, ne ralentissait pas, ne s’adoucissait pas. C’était seulement à cause du sujet … oui … surement …

Quelque chose le tira doucement de son sommeil. En l’occurrence c’était mouillé et collant, désagréable en fin de compte. Il fronça doucement les sourcils, poussant une plainte envers celui qui osait couper si brutalement ses rêves. Ils venaient tout juste de s’endormirent, à peine 5 minutes, pourquoi le plus jeune essayait-il déjà le réveiller? Puis doucement, sa plainte se transforma en un son d’appréciation, ses mains se posant doucement contre ses hanches, un goût de cerise se glissant contre le bout de sa langue, haussant les sourcils d’incompréhension. Il n’avait pas rêvé, ses lèvres avaient bien goûté la cerise non? Ses paupières s’ouvrirent d’elles-mêmes, pour se refermer rapidement, la lumière agressant brusquement ses pupilles. Il faisait déjà jour? Il bailla longuement, étirant chacun de ses muscles, tournant doucement la tête vers un cadran qui était posé tout près du lit, secouant négativement la tête. C’était horrible, il était déjà si tard? Il afficha une moue, fronçant furieusement les yeux contre le cadrant qu’il portait fautif. C’était sa faute si il était déjà midi et ça personne ne lui ferait changer d’avis. Il reporta finalement son regard contre le plus jeune, glissant ses mains derrière lui pour l’attirer contre lui, faisant basculer leurs corps pour se retrouver de coté, nichant son nez contre son cou, entremêlant leurs jambes. Il n’avait pas envie de se lever, pas envie de quitter ce lit, pas envie de quitter ses bras et la chaleur qui émanait du corps frêle de Bo. Il ne le ferait d’ailleurs pas, point barre. Ses lèvres se posèrent derechef contre son cou, se promenant finalement contre sa peau, ses baisers s’étendant jusqu’à son oreille, sous son menton, contre sa joue pour finalement arriver jusqu’à ses lèvres. Il n’était pas spécialement le genre de personne qui était de mauvaise humeur en se réveillant … mais il n’était pas non plus ceux qui se levaient avec le sourire automatiquement. Il lui fallait un certain temps avant d’ouvrir les lèvres pour parler, d’ailleurs pour le moment, son réveil consistait à les exercer quelque peu, profiter – de façon très hasardeuse- du corps de son non-amant. Il n’avait pas réellement envie de faire quelque chose ce matin – midi – seulement rester là dans ce lit où il se sentait si bien. Apaisé et égoïste, embrasser longuement ce corps qu’il jalousait intérieurement toute les personnes qui feraient comme lui. Parce que forcément que ça lui arriverait, de trouver quelqu’un et de faire la même chose … se lever tard et de – s’habiller ?

Il se redressa finalement, réalisant qu’il lui avait demandé s’il avait faim. Ça lui arrivait souvent de s’habiller durant la nuit ? Il se positionna finalement au dessus de Bo, le questionnant du regard alors qu’il sentait quelque chose de curieux contre son épaule. Il fronça les sourcils, complètement perdu dans tout ce qui se passait, tout ce qu’il réalisait en quelque seconde seulement. Faim, s’il avait … c’était lui qui était fou ou ça sentait sucré? Et le goût de cerise qu’il avait eu contre ses lèvres, sa langue … c’était … étrange. Il tourna finalement la tête pour découvrir un cœur contre son épaule – AH! Du chocolat. Un sourire se dessina sur ses lèvres, haussant un sourcil pour planter son regard dans celui du blond.

Très … faim!

Il posa doucement ses lèvres contre les siennes, pressant son bas ventre contre celui du gamin alors que l’une de ses mains s’étirait discrètement pour empoigner la première bouteille qui se frôlait à sa main – chocolat. Il l’ouvrit distraitement, n’ayant toujours pas écarter ses lèvres des siennes, sa langue glissant lentement contre la sienne, déversant à sa surprise , le liquide contre son épaule, s’écartant finalement tout en riant. Il était fier, un vrai gamin qui avait réussit à voler un billet de 5 dollars à son grand-père et qui se réjouissait déjà de ce qu’il allait en faire. Il observa un instant le liquide qui glissait contre son épaule, approchant lentement sa langue pour suivre la trace qui se trouvait sur sa peau. Au fond, ça c’était un réveil réellement intéressant, idéal pour lui mettre le sourire sur le visage pour le reste de la journée. Il savait parfaitement que le plus jeune n’avait pas prit lui-même l’initiative de tourner ce réveil en quelque chose comme ça. C’était évident. Son index essuya le chocolat qui s’écoulait quelque peu contre la bouteille, présentant son doigt contre les lèvres de Bo.

Tu savais que. Enfin j’y pense maintenant mais … c’est la St-Valentin. Je dois prendre la bouteille de chocolat comme un cadeau?

Ses lèvres se posèrent à nouveau contre les siennes, riant contre celles-ci, son genou s’insinuant entre les jambes du plus jeune. Bo savait parfaitement où il voulait en venir. La st-valentin était la journée où les filles offraient du chocolat aux hommes qu’elles voulaient considérer comme amoureux, devant attendre un mois complet avant que le jour blanc arrive … pour voir si l’homme en question allait lui apporter des chocolats en retours, acceptant la proposition. Il le taquinait, c’était facile à voir.

Ses yeux s’ouvrir au plus grand qu’ils le pouvaient, voyant sa main approcher dangereusement de son visage, emplis de chantilly. Il avait raison, il avait parfaitement fait exprès pour que la glace tombe sur son ventre, il ne niait en aucun cas. Coupable, à mort s’il le voulait. Ah oui bien entendu qu’il était condamné à mort, ses yeux observant avec appétit la langue de Bo qui se glissait lentement contre ses doigts, un air provocateur mélangé à de l’amusement se dessiner sur son visage. Bien entendu, dieu avait décidé de lui mettre dans les pattes, un petit riche, naïf, mignon et vierge … qui ne se doutait absolument pas que la scène était des plus subjective. Il se racla la gorge, dès l’instant où son esprit c’était vagabonder à imaginer sa langue glisser ailleurs que sur ses doigts … là où effectivement il y avait exactement le même genre de … non ça n’avait absolument aucune ressemblance avec la chantilly. Peu importe, au fond il ne devait pas – après s’être réveiller – imaginer ce genre de chose. C’était dangereux. Très dangereux. Un rire s’échappa de ses lèvres alors que sa langue se glissait contre sa joue, lui indiquant sans aucune gène qu’il n’avait pas terminer son « travail », inclinant la tête doucement pour lui offrir son cou, là où de la crème de glissait lentement contre sa peau. Il plaqua rapidement sa joue contre ses lèvres, bougeant la tête comme un chat, étalant au maximum la crème contre la peau blanche du gamin. Il se replaça au dessus de son visage, examinant les dégâts qu’il avait causé. Un rire résonna dans la chambre encore une fois, seigneur dieu. Comment pouvait-il le faire rire tout en l’attirant sexuellement tout à la fois. C’était tout de même étrange non? Qu’il le trouve spécialement beau dans une circonstance comme celle-ci? Il observa doucement ses yeux pétillants de malice et d’amusement, posant ses lèvres contre les siennes sans fermer les yeux, l’embrassant par de petits baisers, s’affaissant finalement à enlever ce qui se trouvait sur son visage . Ses lèvres glissèrent doucement contre son cou, s’arrêtant à la clavicule du plus jeune.

Eh, les draps ça se lave … pour le moment monsieur le juge. J’ai avoué être coupable … normalement je suis supposé avoir des travaux communautaire. D’ailleurs, j’aimerais en proposer un … nettoyage de mon vandalisme. Mm … regarde, l’assemblé est d’accord sur le sujet!

Il pointa du nez les trois bouteilles ainsi que le pot qui se trouvaient tout près d’eux, leurs ayant attribué le rôle de juré dans l’histoire Ahn vs Kim. Il pointa finalement sa langue contre la peau du gamin – encore propre à l’endroit où elle se trouvait- riant légèrement contre sa peau, arrivant rapidement à l’endroit qu’il avait recherché. C’était louche, ultra, ultra louche. Enfin, en ce qui concernait Wan, c’était – ah. Il venait tout juste de réaliser les premières paroles du gamin. Enfin, il venait simplement de. Il se redressa vivement, du moins il redressa la tête, un air curieux au visage.

Est-ce que tu. Est-ce que tu m’as appeler Wanwan?

Il l’observa quelque seconde, un sourire venant finalement se poser contre ses lèvres, amusé. Logiquement … les surnoms venaient souvent lorsque l’on considérait quelqu’un proche de nous. Théoriquement, personne ne pouvait être plus proche de Bo à ce moment précis … mais il ne parlait pas seulement du coté physique. Enfin, en même temps … il fallait tout de même avouer qu’il avait un. Comment dire. Il fallait tout de même qu’il compte un peu, pour avoir le droit de le toucher comme il pouvait maintenant le faire. Du moins, pour lui, dans sa tête, il avait tout de même atteint un certain niveau. L’histoire du pont d’hier avait surement un rôle majeur mais quoi qu’il en était, il avait peut-être enfin réussit à ce que le plus jeune s’attache à lui.

Parce que je dois savoir si c’est définitif … comme ça le mois prochain, tu ne te demanderas pas qui est ce Wanwan qui t’envois des chocolats …

Nouveau rire contre sa peau, ses lèvres ayant déjà retrouvé le ventre plat du gamin. Sa langue se glissa longuement contre le liquide, essuyant une bonne partie qui se trouvait contre sa peau déjà laiteuse. Il posa sa main contre son torse, ayant noté avec amusement combien le plus jeune réagissait positivement lorsque ses doigts s’amusaient contre son téton. Sa langue continua doucement son trajet, déposant quelques baisers ici et là, dessinant des formes abstraite un peu partout jusqu’à ce que sa langue se retrouve – hasardement- un peu plus bas que son nombril, soupirant contre sa peau, remontant lentement pour essuyer les dernière traces qui se trouvait sur son ventre. Il se redressa finalement, prenant entre ses mains la bouteille qui contenait un liquide rouge. Il arrêta doucement de jouer contre son torse, haussant un sourcil alors qu’il savait parfaitement que le gamin savait où il allait, déversant finalement le la coulé au cerise contre sa peau, sa langue remplaça rapidement ses doigts qui l’avaient quitter, ses yeux continuant d’observer ceux de Bo.

Il redressa doucement la tête, une pression se faisant automatiquement contre celle-ci. Bo l’attira brusquement pour sceller leurs lèvres d’un baiser, perdant un instant l’équilibre, son corps retombant lourdement contre celui du plus jeune. Il ne l’avait pas blessé mais il se rattrapa assez rapidement pour mettre son poids contre l’un de ses coudes. Mieux valait éviter de l’étouffer, il n’était pas obèse mais il doutait fortement que le plus jeune soit capable de le supporter bien longtemps. C’était facile à voir, il semblait si faible et, et, et chaque fois qu’il posait ses yeux contre lui, il y avait cette partie en lui qui se bougeait automatiquement, lui indiquant avec agacement qu’elle avait envie de le protéger, quoi qu’il advienne. Son cœur s’emballait rapidement, frappant fort dans sa poitrine, surpris d’un baiser aussi nécessitant. Exactement la même sensation que lorsque l’on retenait notre souffle trop longtemps sous l’eau. La première inspiration était probablement comparable à ce baiser qui courrait contre ses lèvres, contre sa langue, s’incrustant dans sa tête pour pouvoir mieux se remémorer la scène, ce qui se passait à l’intérieure de son corps secoué d’une longue décharge électrique. Ça, c’était exactement le genre de surprise qu’il aimait, du moins, il ne se souvenait pas avoir autant apprécié un baiser autant que celui-ci. Le tout était combiné, la façon dont ses yeux l’avaient regardé alors qu’il l’attirait jusqu’à lui, ses lèvres qui avaient sut trouver les siennes sans aucune difficulté, se pressant ensemble dans une parfaite harmonie. Il soupira fortement par le nez, sa main se glissant contre sa nuque, s’infiltrant avec violence dans ses cheveux. Ce n’était définitivement pas du jeu. Enfin, il fallait admettre que ce genre de chose, ce genre de comportement était définitivement sexy. Du moins, pour Wan, qui savait parfaitement que le plus jeune avait des – oh et puis aucune justification, c’était affreusement sexy pour lui point barre. Il resta interdit, son torse se levant à un rythme rapide, ses yeux se plantant dans ceux du gamin qui venait d’écourter leurs baisers. Il lui adressa un fin sourire.

Quelqu’un un jour m’as dit que je ne traitais pas les miladys de la bonne façon … alors bien entendu que tu auras tes- AH !

Son souffle se coupa rapidement, ses yeux se fermèrent tout aussi brusquement alors que ses lèvres elles faisaient exactement le contraire, recherchant cet air qui s’échappait à lui. Il pressa doucement ses lèvres l’une contre l’autre, expirant difficilement par le nez, un long frisson secouant son corps alors que le plus jeune s’amusait à imiter ses gestes … c’était d’ailleurs très froid mais au combien… au combien … au combien quoi en fait? Il ne lui semblait pas avoir réagis aussi fortement après un geste comme celui-ci. Bien entendu qu’il ressentait toujours quelque chose lorsque quelqu’un s’amusait à cet endroit précis, c’était normal. Mais cette fois là était justement anormal, peut-être était-ce la glace ou encore que justement il ne s’attendait pas à ce genre de comportement de la part du plus jeune. Peu importait au fond, c’était probablement ce qui rendait le geste spécial, de toute façon il n’allait certainement pas ce plaindre de réagir de cette façon là. Il ouvrit doucement les yeux, écoutant doucement ses paroles, papillonnant des paupières. Ce qu’il avait de différent, de plus … il avait quelque chose en plus ? C’était tout de même ironique puisque lui savait parfaitement ce que Bo avait de plus que les autres. Ce qui faisait qu’au final il ne voulait définitivement pas le voir partir et ne plus revenir. Il déposa finalement un baiser juste sous son oreille, puis il se recula doucement, son regard cherchant le sien un instant, posant deux doigts sous son menton pour lui indiquer silencieusement de se redresser en même temps que lui, prenant place contre ses cuisses, inclinant simplement la tête pour l’observer. Il réfléchissait tout simplement, cherchant finalement à ses paroles, restant muet. Il ne savait pas quoi y répondre, cette fois il ne pouvait lui faire de grand monologue. C’était tout simplement inquiet en réalité, être à court de mot. Un sourire se dessina finalement contre ses lèvres, posant l’une de ses mains contre sa nuque alors que l’autre allait amasser à son tour de la crème glacé, s’empressant de ramener son index pour – ne pas tâcher le lit suprême- dessiner un cœur contre son cou, approchant doucement sa langue de l’endroit.

Un cœur …

Sa main se pressa contre sa nuque, le forçant finalement à découvrir son cou au maximum. Sa langue se glissa lentement contre sa peau, suivant le dessin qui s’y figurait, juste de la bonne façon pour qu’il puisse parfaitement sentir de lui-même le dessins qu’il faisait du bout de sa langue, ses lèvres s’empressèrent d’embrasser par la suite, suçotant longuement sa peau, remontant finalement lorsqu’il crut avoir laisser sa trace, ses lèvres parcourant un long chemin jusqu’à ses lèvres, se collant contre lui jusqu’à n’en sentir son cœur battre contre le sien. Il se laissa finalement retomber vers l’avant, forçant le gamin à retrouver son confortable lit – toujours propre par le fait – même. Il s’écarta finalement, se redressant seul cette fois, ses mains se posant contre son torse, caressant son ventre du bout des doigts, lui murmurant à quel point il le trouvait beau, charmant, adorable et détestable, qu’un jour il lui donnerait la pire leçon de sa vie …

Tu sais ce qui est vraiment ironique? , il se replaça juste au dessus de son visage, posant ses lèvres contre son nez, glissant son nez contre sa joue pour venir placer ses lèvres tout près de son oreille, comme si ce qu’il allait dire devait rester confidentiel … ce qui était le cas, si non sa réputation en prendrait un sacré coup…J’ai toujours eu peur des hauteurs

Il afficha un grand sourire, il lui demandait au fond ce qu’il le poussait à s’intéresser à lui, Bo. C’était facile à répondre, voilà au moins quelque chose qu’il savait parfaitement la réponse. C’était un tout, un grand, un très grand tout, englobant ses hanches, ses lèvres, ses yeux, sa peau laiteuse, ses soupires, ses réactions, ses sourires … exactement comme celui qu’il lui adressait présentement, une certaine malice se glissant au fond de ses yeux. Quelque chose qu’il n’avait … jamais vu dans son regard jusqu’à maintenant, quelque chose qui lui glaçait le sang autant qu’il le faisait bouillir. Il y avait tellement de contraste qui naissait en lui chaque fois qu’il se trouvait à proximité, l’étourdissant pour le rendre furieux et pourtant … il pouvait admettre intérieurement qu’il reviendrait probablement à genoux simplement pour le sentir contre sa peau. Il y avait … des milliers et des milliers de personne qui se la jouait mignonne dans ce monde. À Séoul, c’était chose facile à trouver quelqu’un d’adorable et de pétillant … mais Bo … Bo c’était différent. Il frôlait l’indécence avec sa naïveté. C’était … tellement naturel chez lui de rougir pour un rien, de papillonner ses paupières sous le choc d’un geste trop sexuel à son goût. Pourtant, il était tellement curieux, avide de connaissance, inquiet de son inexpérience, naturellement coquet. Voilà. Exactement ça, coquet. Il laissa le plus jeune inverser les positions, le souffle court, le cœur battant à cent mille alors qu’il n’y croyait pas ses yeux. Il … osait. Il avait enfin arrêté de se demander quoi faire et avait laissé les idées jaillir de sa tête pour les faire avec son corps. Un rire s’échappa de sa gorge suite à ses paroles, accentué par son ventre qui se manifestait. Oh seigneur, c’était enfin le moment qu’il –

C’EST QUOI CETTE

Il serra rapidement les dents, sa tête aillant brutalement heurter la table de chevet après que le plus jeune l’ait volontairement poussé en bas du lit. Il retenait des plaintes, le coin du lit aillant toucher avec force le nerf de son coude, lui donnant l’impression d’avoir des centaines d’aiguille qui lui transperçait la peau. Pourtant il ne broncha pas, comprenant parfaitement pourquoi le plus jeune avait agis de la sorte. Son père était rentré et il n’était certainement pas prêt à lui annoncé qu’ils étaient … enfin que lui se trouvait là, dans sa chambre et nu … accessoirement. Il se redressa finalement, le plus jeune aillant quitter la pièce avec rapidité. Qu’est-ce qu’ils allaient faire? Bo revint tout aussi rapidement qu’il avait partit, lui balançant carrément ses vêtements. Il dut rester quelques secondes debout, tenant ses vêtements, la bouche entre ouverte alors qu’il ne savait que faire. Bien entendu, il devait s’habiller mais pourtant sur le coup de l’évènement, il restait complètement ahurit. C’était … tellement ironique. Comment présentement il se sentait l’amant secret d’un homme marier. Ce qui n’était pas le cas … on aurait peut-être eu plus l’impression de jouer dans un film catholique alors qu’il jouait le diable de petit ami qui se cache la nuit pour coucher avec la fillette qui est privé de liberté … ou encore une histoire de père homophobe qui ne sait rien de son fils gay … enfin quoi qu’il en soit, il s’habilla rapidement, du moins, il enfila ce qui était le plus important, sautillant sur une jambe alors qu’il tentait de mettre ses pantalons. Il se rapprocha de la fenêtre, au fond, malgré sa peur des hauteurs, il savait parfaitement comment réagir dans des cas semblable. Sortir le plus rapidement d’une propriété. C’était chose qu’il avait fait souvent étant plus jeune. Une bonne partie de son adolescence aussi … C’était à méditer. Il enjamba une jambe pardessus la fenêtre, passant à moitié son corps, pour finalement arrêter. Il tendit la main vers le plus jeune, agrippant son bras pour l’attirer brusquement à lui, riant discrètement alors qu’il posait ses lèvres contre les siennes. Il fallait tout de même avouer que c’était drôle non? Enfin, en ce qui le concernait, c’était excitant, dangereux et vraiment amusant. Une nouvelle raison qui s’ajoutait aux nombreuses qui figurait déjà sur sa liste du « pourquoi je te veux». Il soupira fortement par le nez, réalisant qu’il s’était légèrement laisser emporter par le baiser d’adieux, s’écartant doucement pour planter son regard dans le sien.

Appel moi … prochainement … très prochainement. Si j’ai pas de nouvelle demain … j’te fais la peau Bo. Je suis sérieux cette fois. Fait pas le con avec moi. Et tu saura pourquoi tu m’obsède.

Puis il lui donna un dernier baiser, s’évadant finalement par la fenêtre, dévalant les escaliers de secours. Il enfila finalement son chandail, se retournant pour regarder – tout sourire- le gamin qui était toujours à sa fenêtre, pour le voir partir rapidement … son père l’appelait surement.