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 Now, it's your turn to help me [Bo]

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Kim Ha Nah

Kim Ha Nah

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MessageSujet: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMer 7 Avr - 2:25

    Aujourd'hui, Ha Nah avait encore l'appartement pour elle seule. Wan était parti quelque part, comme à l'habitude, alors qu'elle ignorait totalement où il se trouvait à cette heure-même. En même temps, il ne pouvait toujours être parti faire des commissions et des trucs du genre. Après tout, ils n'avaient ni l'un ni l'autre assez d'argent pour sortir autant. Et si ça continuait comme ça, Ha Nah allait probablement commencer à se douter de quelque chose, aussi tordu que ce sera. Malheureusement, si aujourd'hui était une journée comme les autres, elle était encore plus pénible. À l'extérieur, c'était un temps vraiment mauvais; de la pluie, des gros vents, des orages... à un point tel qu'à seulement 13h il faisait aussi sombre qu'à 23h. Par chance, ce genre de température ne durait jamais longtemps. Ce qui fait que Ha Nah avait décidé de rester au sec chez elle. Elle s'assit d'abord devant la télé avant de changer d'activité et de se mettre à écouter de la musique, pour finalement changer encore et revenir à l'activité précédente. Ce temps d'ennui dura au moins une heure. Et ce fut une heure qui passait au travers de long soupir. En jettant à nouveau un coup d'oeil à l'extérieur, elle pu au moins se contenter de sourire un peu en voyant la pluie qui s'était arrêté et le soleil qui très lentement, semblait vouloir revenir. Peut-être, trouverez-vous ça étrange, mais Ha Nah voulait malgré tout sortir à l'extérieur. Le pire qui risquait d'arriver était que tout allait être mouillé, mais au moins, elle aura beaucoup plus de liberté qu'entre ces murs. Hors, elle prit ses quelques effets avant de finalement se diriger vers la porte et de sortir. En la verrouillant, elle fit une légère grimace; se serait probablement mieux si elle laissait un mot à son frère, histoire qu'il sache où elle est s'il avait à revenir entre temps. Et sans plus tarder, elle réouvrit la porte, la laissant ouverte le temps de lui écrit un mot. Lorsqu'elle commença à l'écrire, elle entendit alors des voix résonner assez fortement dans son appartement. Probablement des jeunes qui ne faisaient que passer devant chez elle. Du moins, c'est ce qu'elle aurait aimé, car que fut sa surprise en constatant qu'en fait, ils s'étaient arrêté directement devant son appartement. Voir même, qu'ils avaient eu le culot de rentrer chez elle, attendant tranquillement dans l'entrée.

    Garçon 1 : « On est là ! »

    Ha Nah se redressa rapidement, les yeux grands ouverts d'incompréhension. Qui était là au fait ? Elle l'ignorait. D'où le fait qu'il ne fut pas étonnant de la voir hésiter longuement avant de se pointer dans le salon et de leur faire face. Toutefois, les garçon voyaient bien que personne ne se pointait et ceux-ci semblaient s'impatienter. Et disons que le ton qu'ils employaient fut suffisant pour convaincre Ha Nah de se montrer doucement. Ce qu'elle fit.

    Garçon 1 : « Tiens, qui t'es toi ? Il est où Jun Wan ? »

    « Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous faites là ? »

    Garçon 2 : « Jun Wan, où il est ? »

    « Je ne sais pas. Pourquoi ? Qu'est-ce que vous lui voulez ? »


    Evidemment, ils ne répondirent pas à ses questions et s'invitèrent eux-même dans son appartement, alors qu'ils se rapprochaient sans cesse d'elle.

    Garçon 1 : « On vient chercher notre argent ! »

    « Quoi ? Qu..qu'est-ce que..»

    Garçon 3 : « Ne fait pas l'innocente. Nos 250 000 won, on vient les chercher. »

    « 250 000 won ? Vous me prenez pour qui ? Je ne les ai pas. Alors partez. TOUT DE SUITE ! »


    Mais dans le temps de répliquer, elle se fit plaquer contre le mur par l'un d'eux. Puis dans un clignement de yeux, un couteau apparu soudainement dans le champ de vision de Ha Nah. Inutile de préciser qu'à ce moment-là, elle retena son souffle un moment. Bon sang ! Quelle genre de fréquentation avait son frère ?

    Garçon 1 : « Ben t'a intérêt à nous les donner maintenant. Sinon...» Il dévia son regard vers le couteau qu'il avait en main avant de revenir vers Ha Nah. «...je te rentre ça dans ta belle petite gueule. »

    Ha Nah respira alors trois bons coups, nerveuse. Avait-elle le choix ? Pas vraiment.

    « Okay, je vais...je vais vous trouvez ça...»

    Et sans plus attendre, elle se dirigea d'abord dans la chambre de son frère. Elle commença à fouiller un peu partout histoire de trouver ne serait-ce que ce qu'ils voulaient. Elle, elle savait qu'elle n'avait rien en ce moment. Mais Wan... c'était malheureusement lui qui pour l'instant, gagnait l'argent de leur loyer. Alors il devait forcément la cacher quelque part. Malheureusement, avec la peur et la nervosité soudaine qu'elle avait en ce moment, elle n'avait pas trop envie de les faire attendre davantage. Alors elle appela son frère sur son portable. Ça sonna un coup. Puis deux. Puis trois. Aucune réponse. Pourquoi Wan n'était jamais là dans ces moments-là ? Elle lâcha un juron avant de raccrocher. Très bien. Elle n'avait pas d'argent et les mecs s'impatientaient à l'avoir, sinon elle devait leur donner sa vie. Il devait bien y avoir une autre solution, non ?

    « BO ! » lâcha-t-elle pour elle même.

    Elle composa son numéro, ma foi, des plus rapides. Ça sonnait une fois. Puis deux. Pitié, faites qu'il soit...

    « Bo ! C'est moi. Ha Nah. J'ai vraiment vraiment vraiment besoin de toi. Je t'en supplie à genoux. S'il te plaît. C'est urgent. Amène-toi chez moi, résidence 402. Et amène 250 000 Won. J'ai pas le temps de t'expliquer là. S'il te plaît, c'est ça ou ils me tuent. »

    Elle ne lui avait même pas laissé le temps de parler. Ni même un salut ou un au revoir. Tout ce qu'elle lui dit fut cependant d'une voix totalement paniquée voir presqu'au bord des larmes. Bo, elle t'en devra une.
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Ahn Bo Hyun
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Ahn Bo Hyun

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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMer 7 Avr - 4:31

Mais quelle journée de merde. Rien à faire, personne à qui parler, personne n'était là et surtout, il pleuvait. Impossibilité d'aller dehors sans attraper une bonne grippe, donc, ça va de soi. Bien qu'une personne de carrure dite « normale » y aurait facilement survécu avec un parapluie et un bon petit manteau de printemps, impossible pour l'espèce de boule d'os sur peau qu'était le jeune homme. Ou peut-être était-ce sa mère qui lui disait toujours ce genre de choses pour ne pas qu'il sorte lorsqu'il pleuvait. Le mental surpassait souvent le physique et lorsqu'on se croyait malade... on le devenait, très souvent. Ça aussi, ça faisait partie de ses grandes connaissances. Avoir lu une moyenne de cinquante bouquins tous les ans depuis qu'il pouvait lire, au final, ça n'avait pas que des côtés négatifs. Suffisait de mettre en application ce qu'il connaissait, maintenant... c'était plus facile à dire qu'à faire, au final. Le résultat n'était pas toujours gagné d'avance. Cela dit, il fut bien obligé de sortir de sa contemplation lorsqu'une lumière presque aveuglante déchira le ciel, seulement pour se rattraper la seconde d'après et compter les secondes qui séparaient l'éclair du tonnerre. Un. Deux. Tr... oulà. Même pas trois kilomètre. C'était relativement prêt, ça, non ? Un frisson désagréable couru le long de sa nuque. Ce n'était même pas encore le soir et pourtant il avait l'impression qu'il était déjà 23 heures, à l'extérieur. Déprimant n'est-ce pas. Il s'éloigna assez rapidement de la fenêtre, se laissant retomber dans son - immense - lit pour fixer le plafond de longues secondes avant de fermer les yeux, se laissant glauquement bercer par le bruit du tonnerre, comptant sans arrêt la distance entre les éclairs et le tonnerre.

– Tu sais, Bo, si tu peux compter jusqu'à trois, il n'y a aucun danger.
– Omma, compter, ça me protégera en rien contre le…
– Plus tu comptes, plus il frappe loin.
– Nee… c’est vrai ?
– Oh que si. Et je suis certaine que tu pourras même compter jusqu’à cinq au prochain.


Une moue se dessina sur son visage au souvenir de son enfance. Un nouvel éclair vint déchirer le ciel et il compta à nouveau. Un, deux, trois, quatre, cin… un mince sourire éclaira son visage et il se laissa retomber sur son lit, ses yeux se refermant sans difficulté cette fois. Les possibilités pour qu’un éclair tombe directement sur sa tête étaient très minces. Avait-il peur ?

Lorsque la pluie se calma enfin, il s’enroula dans sa couverture et sortit de sa chambre, déambulant dans le couloir tel un ours qu’on venait de réveiller d’une profonde et très longue hibernation, s’appuyant contre le mur tout au long de sa marche. Diva, excité, passa entre ses jambes et jappa joyeusement, renforçant le sourire qui flottait déjà sur ses lèvres depuis quelques minutes. Il caressa rapidement la tête du chien avant de sursauter presque brusquement lorsque la sonnerie de son portable résonna. Il resta immobile quelques secondes avant de laisser retomber la couverture à ses pieds, retournant sur ses pas d’une façon beaucoup plus précipitée cette fois. Évidemment, toute la journée, il avait attendu qu’on l’appelle ou qu’on lui envoie ne serait-ce qu’un sms pour occuper un peu son ennui – et maintenant qu’il avait abandonné l’idée, qu’il avait décidé de retourner au salon et qu’il n’avait, bien sûr, évidemment, plus son portable sur lui, on l’appelait. C’était toujours comme ça de toute façon. Il se jeta sur son lit et attrapa son portable. Il n’eut même pas le temps de répondre que la jeune femme – Ha Nah – à l’autre bout du fil laissait déjà un flot de mot s’échapper au travers du combiné.

« Bo ! C'est moi. Ha Nah. J'ai vraiment vraiment vraiment besoin de toi. Je t'en supplie à genoux. S'il te plaît. C'est urgent. Amène-toi chez moi, résidence 402. Et amène 250 000 Won. J'ai pas le temps de t'expliquer là. S'il te plaît, c'est ça ou ils me tuent. »

Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle prononça le dernier mot. Tuer – TUER ? « Ils vont te QUO- ... Ha nah ?... Han – huh. C’est quoi cette. » Beep. Beep. Beep… Il fronça les sourcils et appuya sur la touche pour raccrocher, laissant le portable retomber sur le lit, le fixant de longues secondes avant d’écarquiller les yeux. Était-ce une blague ? Il ne la connaissait pas après tout, et puis, c’était la sœur de Jun Wan, au fond, et… raah ! Il ne pouvait pas blaguer avec ça – et si c’était vrai ? Il gloussa et attrapa rapidement une veste et son portefeuille, glissant son portable dans la poche de son jean pour finalement descendre rapidement les marches du condominium, appelant un taxi tout en enfilant sa veste. Ça, c’était du multifonctionnel – Bo pour vous.


« 398… 399… 300... 301 – 302 ! » La porte était déjà ouverte. Et ça, il trouvait ça drôlement inquiétant. Et si elle était déjà morte ? Son cœur battait à tout rompre et ça aussi, c’était inquiétant, parce que le pauvre Bo Hyun était sur le point de mourir lui aussi. Voir la jeune femme morte serait probablement le coup fatal. Deux jeunes morts mystérieusement dans un appartement… Il secoua la tête et reprit rapidement ses esprits, tirant le 250 000₩ que lui avait demandé d’apporter Hanah de sa poche et posant un pied dans l’appartement tout en retenant son souffle. Et heureusement qu’il avait retenu son souffle, parce que dès qu’il posa un pied dans le dit appartement, on le tira par le collet et il se retrouva face à trois garçons à la carrure beaucoup plus imposante que la sienne. Mais le noir, là, au fond, qui l’observait avec un couteau dans la main était beaucoup plus intimidant que les deux autres qui semblaient visiblement coréens. Il ravala sa salive et leva la tête vers celui qui le tenait à présent par la manche et lui tirait l’argent des mains. « Ah, voilà le fric. Mmh, gentil garçon. Allez, on se pousse les mecs, avant que la commère n’appelle les flics… »

Bo resta inévitablement immobile plusieurs secondes, observant les trois hommes partir sans réellement les regarder directement, son regard se posant finalement vers le fond de la pièce. Les lèvres pincées, il se repassa deux ou trois fois la scène dans sa tête, tentant de comprendre ce qui venait de se passer. Plusieurs choses lui semblaient illogiques dans toute cette histoire. Tout d’abord, il n’avait pas vu Hanah encore et c’était bien elle qui lui avait demandé de venir ici à la base – elle l’avait elle-même dit et il n’y avait aucun doute que c’était la même voix que celle de la sœur de Jun Wan, qu’il avait rencontré il y avait moins d’un mois. Ces garçons avaient prit l’argent et s’étaient éclipsés aussitôt sans un mot de plus, tout ça, dans une approche des plus brusques – le genre de truc qu’il n’avait eu la chance de ne voir que dans les films jusqu’à présent. Ça non plus ce n’était pas très rassurant mais, au fond, dirons-nous, il n’y avait absolument rien de rassurant dans quoi que ce soit là-dedans. Bien, 250 000₩ n’était pas un petit montant, certes, ça aussi ça aurait dû lui paraitre louche… il aperçut enfin une silhouette plus familière à l’autre bout de la pièce, Hanah, qui semblait avoir vu toutes la scène d’un coin plus écarté. La porte se referma derrière lui, mais son attention fut attirée par un autre bruit. Un sanglot, sans doute, ça ne pouvait qu’être ça, et il releva alors lentement la tête, son regard venant se poser directement vers la dite jeune femme dont les mains étaient posées contre sa bouche, les larmes dévalant rapidement les joues pâles de cette dernière. Ses lèvres s’entrouvrirent dans l’intention de lui adresser la parole mais rien ne lui vint. Situation désemparante – il ne savait pas comment réagir. Aussi, son premier réflexe fut de laisser tomber le porte-monnaie qu’il tenait au sol et de se rapprocher de la jeune femme pour l’attirer à lui et la serrer dans ses bras. N’était-ce pas la seule chose qu’il pouvait faire ? Ses lèvres se pincèrent à nouveau l’une contre l’autre et il passa doucement sa main dans les cheveux avant de l’attirer jusqu’au canapé où il se laissa retomber avec elle, la tenant toujours contre lui.

« Hanah… qu’est-ce que… c’était qui eux ? Est-ce qu’ils… qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? Ils t’ont fait du mal Hanah ?»
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMer 7 Avr - 21:34

    Elle ferma les yeux après avoir raccroché la ligne avec Bo. Pendant ce temps, les jeunes hommes l'interpellait disant qu'elle était lente et qu'ils n'avaient pas toute la journée. Ha Nah ne répondit rien à leur remarque. Voir même, elle avait la frousse de retourner les voir. N'oublions pas qu'ils étaient armés et qu'au moindre désagrément de la part de la jeune fille envers eux, elle risquait qu'on lui fasse du mal voir pire. Elle fut toutefois rapidement agacée qu'ils s'égosillent comme ça, entendant sans cesse des trucs dans le genre "Part pas te cacher si t'a pas l'argent, tu sais ce qui t'attend de toute façon". D'où le fait qu'elle décida de se lever et de revenir devant eux, leur demandant d'attendre un peu car on allait le leur apporter. Mais bon, y avait-il plus angoissant que d'attendre avec trois mecs qui voulaient sa mort si l'argent n'arrivait pas à destination ? Tout ce qu'elle fit fut d'attendre Bo dans un coin de la pièce, angoissant et sanglotant presque, essayant toutefois de ne rien démontrer aux garçons. Elle ne parlait même pas de peur de les énerver ou de les provoquer. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, de l'agitation se fit alors à l'entrée de son appartement; ce devait probablement être Bo. Bo qui d'ailleurs, venait de se faire prendre par le collet, l'air de se demander qui ils étaient. Elle se sentait mal. Bo n'avait pas à subir ça et à la dépanner de la sorte. Mais comprenez que vous seriez prêt à tout si on vous menaçait de vous tuer. Pas étonnant qu'ensuite, Ha Nah, témoin de la scène, ait le regard figé sur les quatre garçons, les mains devant sa bouche et incapable de retenir ses larmes d'angoisse et de peur. Cette brutalité, cette intimidation.... ils n'allaient quand même pas faire du mal à Bo ? Par chance, ils ne prirent que l'argent, laissant donc les deux jeunes tranquilles. C,est ça, partez ! Et ne revenez pas. Ha Nah n'avait cependant pas bougé lorsque Bo se retourna vers elle. C'était plutôt difficile à digérer cette dite mauvaise surprise. Car maintenant, elle avait l'impression qu'elle ne pourra plus être en sécurité même chez elle. Hors, la simple présence du jeune homme la rassura un minimum sur le coup. Et tout comme lui, elle se laissa tomba sur le divan, ne lâchant pas son étreinte avec Bo alors qu'il lui demandait la même chose qu'elle se posait. Elle haussa d'abord des épaules, attendant un moment avant de prendre la parole.

    « Je ne sais pas. Je ne sais pas qui ils sont. Ils sont débarqués ici, demandant à voir Jun Wan. » Elle fit une courte pause. Elle se passant la main dans le visage afin d'essuyer ses quelques larmes. Ils ne lui avaient peut-être rien fait de physique, mais la simple menace de mort et la simple vue du couteau lui avait été suffisante. « Je leur ai dit qu'il n'était pas là. Et là, ils... ils ont insisté à avoir l'argent. 250 000 Won. Je leur ai dit de revenir parce que je ne les avais pas. Mais ils m'ont carrément plaqué contre le mur en me menaçant de mort. Et Wan ne répondait pas que je l'ai appelé. »

    La demoiselle renifla un bon coup. Ses images, elle se les repassait en parlant. Elle se redressa alors doucement, tournant la tête vers Bo pour le regarder dans les yeux. Au moins, il n'avait rien. Mais il ne méritait pas ça non plus.

    « Je suis désolée. Je suis désolée, Bo. C'est juste... que je ne savais pas quoi faire. »

    En même temps, elle savait qu'il comprendrait un peu la situation. Si ça lui était arrivé, il aurait probablement fait la même chose qu'elle; appeler quelqu'un qui a l'argent nécessaire même si elle culpabilisait ensuite. Elle avait l'impression de l'utiliser, de se servir de lui à ses dépends alors qu'ils se connaissaient à peine. Elle lui était reconnaissante au fait qu'il soit accouru pour l'aider suite à son appel. Car justement, le fait qu'ils n'en soit qu'au stade de connaissance, il aurait très bien pu se dire que ce n'était pas son problème. Ou alors, il aurait pu douter à savoir si c'était vrai ou pas et tout simplement ne pas lui faire confiance. Non, il avait fait le bon en venant la dépanner. Si c'est pas ce que l'on appelle être quelqu'un de bien. Cela dit, Ha Nah mit l'une de ses mains dans ses poches. Elle en sortit alors quelques billets, les seuls qu'elle avait sur elle et probablement les seuls qui traînaient chez elle vu son faible budget, pour les tendre à Bo. C'était à peine le dixième du montant qu'il avait donné aux trois inconnus, mais elle se devait de le lui rembourser. Lentement mais sûrement.

    « C'est tout ce que j'ai pour l'instant. Je te rembourserais le reste quand je l'aurais... mais ça peut prendre un peu de temps. S'il te plaît, prend-les. Je me sens coupable. Tu n'as pas à faire ça pour nous. Et puis, on ne se connaît pas encore beaucoup alors tu aurais très bien pu me laisser me démerder seule. Mais tu ne l'a pas fait et je t'en suis reconnaissante. »

    Elle lâcha un soupir. Ha Nah osait espérer qu'il ne la prenne pas en pitié. Du coup, elle se mit à penser à son grand frère un instant. Plein de questions lui trottaient dans la tête. Qu'avait-il acheté à 250 000 Won ? Et surtout, pourquoi gaspiller leur argent à acheter quoi ? - De la drogue ? Des milliers paquets de cigarette ? - plutôt que de l'utiliser pour leur besoin comme leur loyer ou la nourriture ? Et aussi, quel genre de personne fréquentait-il ? Non, franchement, Ha Nah voulait des explications, car suite au fait qu'ils avaient demandé à voir son frère, lui laissait des doutes plutôt louches et malsains. Que manigançait-il ? Et pourquoi le lui cacher ? La jeune Kim se colla à nouveau contre Bo, déposant sa tête dans le creux de son cou, près de son épaule. Maintenant qu'elle avait commencé, aussi bien continuer de se confier.

    « Et puis merde quoi ! » fit-elle dépassée, mais à la fois inquiète. « Quels types fréquente Wan ? Qu'est-ce qu'il aurait pu acheté à 250 000 Won, dis-moi ? Il est jamais là, c'est pas pour rien. Je ne sais même pas ce qu'il fait quand il sort. Je n'aime pas ça, Bo. » Elle leva son regard vers lui et prit un voix douce. « Tu sais quelque chose toi ? S'il te plaît, je mérite de savoir. Il est tout ce que j'ai. » demanda-t-elle suppliante.
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Ahn Bo Hyun
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uDim 11 Avr - 7:20

Dans sa classe de gens, il y avait deux types de personnes. Les hypocrites, et les naïfs. Plus communément appelés : les méchants et les gentils. Bo se situait donc dans la deuxième catégorie, celle qu’on pouvait appeler « gentils. » Cependant, tout ce qu’il faisait, que ce soit pour Hanah ou une autre personne, n’était que pure gentillesse – et générosité. Il donnait sans réellement demander en retour, ne serait-ce qu’un peu de considération, de gentillesse et peut-être un peu d’amitié ou d’amour en retour. Acheter ses amis ? Jamais, jamais il ne le faisait dans cet ordre. Cette façon de voir les choses lui était encore inconnue. Il était donc accouru à son secours sans même savoir dans quoi il s’embarquait et pourquoi il emmenait l’argent à la jeune femme. Qu’il connaissait à peine, cela dit. Mais si personne n’aidait son prochain – si personne n’était là pour aider, pour tendre la main ou alors simplement pour adresser un sourire à une personne qui ne va pas bien ; où irait le monde ? C’était comme ça qu’il voyait les choses. Il observait la jeune femme en pinçant les lèvres, ne posant pas plus de questions que celles qu’il avait déjà posé, juste assez pour avoir des réponses et laisser Hanah extérioriser un peu ce qui s’était passé. En même temps, il y avait de quoi s’inquiéter après avoir vu ces trois jeunes hommes là. Ils n’étaient pas ce qui était de plus gentils sur la terre et le couteau n’était pas très rassurant. Ils auraient pu la blesser, ou, encore pire, peut-être même abuser d’elle. Il n’était pas assez con pour ne pas le savoir, tout de même. Mais visiblement, la jeune femme n’avait subi qu’un choc – c’était plus un mal mental que physique, au final. C’était rassurant. En quelque sorte. Je suis désolée. Je suis désolée, Bo. C'est juste... que je ne savais pas quoi faire. Le brun baissa lentement la tête, croisant le regard plein d’eau d’Hanah. Il hocha doucement la tête, passant sa main au travers de sa chevelure pour qu’elle s’appuie à nouveau contre lui, son menton venant s’appuyer contre sa tête. « Ce n’est pas grave Hanny. Je préfère encore te prêter un montant exorbitant plutôt que de laisser ton frère te retrouver morte à cause de ses erreurs.»

Son regard fut attiré par la main de la brune qui se glissait dans sa poche, la relâchant un instant pour observer ce qu’elle faisait. Il hocha à nouveau la tête lorsqu’elle en sortit quelques billets, ravalant discrètement sa salive. Il ne pouvait pas accepter – c’était comme voler à un pauvre ce qu’il n’avait pas, ce dont il avait besoin. Il tira les billets de sa main et les observa une seconde. Elle semblait avoir été froissée la dernière fois lorsqu’il n’avait pas accepté la veste qu’elle lui passait – refuser son argent ; allait-elle le prendre comme une insulte ? Logiquement parlant, en réfléchissant avec sa tête et non avec celle du voisin, il ne pouvait accepter cet argent. Je me sens coupable. Ça faisait presque mal de la voir dans cet état. Et c’était lui que ça rendait coupable, au fond. Parce qu’il se sentait mal de dire ; ce n’est presque rien, pour moi, Hanah. Garde ton argent, ça ne me dérange pas, puisque c’était pour te sauver la vie. Il se contenta donc de rester silencieux un bon moment, la laissant parler et exprimer ses inquiétudes. Lorsqu’elle lui demanda finalement si il savait quoi que ce soit sur les habitudes de son frère, il baissa la tête, son regard se posant vers le sol, cette fois. S’il connaissait Jun Wan – ç’aurait été un mensonge de dire qu’il ne le connaissait pas réellement, tout comme ç’en aurait été un de dire qu’il le connaissait suffisamment pour savoir où il traînait, ses habitudes, pourquoi il devait de l’argent… Bo avait des doutes, c’est sûr. Vu le mode de vie du plus vieux, il n’y avait pas trois cent options. Malgré tout, il ne pouvait rien avancer puisqu’il ne savait, en toute honnêteté, rien de ce que Jun Wan avait bien pu faire pour brûler 250 000₩. Il inspira lentement, posant sa main contre l’épaule de Hanah pour la redresser en douceur, après quoi son regard vint chercher le siens. Il essuya une larme qui coulait le long de sa joue du revers de la main, lui adressant un mince sourire, tentant de son mieux pour être réconfortant. C’était probablement la première fois qu’il tenait cette position. Les rôles étaient inversés – du moins, pour lui. C’était à lui de réconforter et il ne savait même pas comment réagir. Instinct. « Je… ne sais pas exactement. Tu sais, Hanah, je ne connais pas ton frère depuis très longtemps – en fait, c’est à peine si je sais ce qu’il fait dans la vie de tous les jours. Je ne connais pas ses fréquentations et… je suis désolé. J’aimerais pouvoir te rassurer mais je ne sais absolument pas quoi te dire pour être honnête. J’ai l’impression de m’enfoncer.» Il fronça les sourcils, baissant la tête, ses mains se posant contre ses propres cuisses tandis qu’il passait nerveusement ses doigts sur les quelques billets que lui avait tendu la jeune femme. Un nouveau silence s’imposa entre les deux tandis que le plus jeune réfléchissait de toutes ses forces – à toute vitesse. Du moins, le plus vite qu’il le pouvait, tentant de trouver les mots et de trouver une solution, une façon de la rassurer. De lui redonner cet argent sans qu’elle ne se vexe. Honnêtement, s’il n’avait pas une tête sur les épaules, il lui en redonnerait encore plus. Mais il n’était pas un guichet sur pattes – quoi que… - et il ne devait pas non plus céder son argent si facilement. La vie ne fonctionnait pas comme ça. Après, il ne demandait pas de remboursement. Il ravala discrètement sa salive et redressa la tête.

« Tu veux que je reste avec toi cette nuit ? » Il glissa les billets qu’elle lui avait tendu, les déposants contre les cuisses de sa nouvelle amie sans dire un mot, reprenant la parole comme si elle ne lui avait jamais passé ces billets. Autant ne rien dire. Et si elle les lui redonnait il trouverait un moyen de les laisser derrière lui. « Je ne suis peut-être pas la personne la plus rassurante ou la plus amusante qu’il puisse être mais… mais si tu veux, je ferai tout ce que tu me demanderas. Je ferai la cuisine et tu peux même me maquiller si tu veux, peu importe. Mais ça c’est seulement si tu me promets de sourire, hein ? Et si Jun Wan rentre avant le matin… je t’aiderai à lui botter ses jolis fesses. »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uLun 12 Avr - 3:46

    «... à cause de ses erreurs. » L'avantage avec Bo, c'est que face à Wan, lui et elle semblait souvent être du même avis. C'était probablement pour ça qu'en ce moment-même, elle se confiait un peu à Bo, sachant qu'il allait la comprendre plus que quiconque, car lui aussi connaissait Wan. Ils étaient tous deux d'accord pour dire que ce qui venait d'arriver était bel et bien une grosse erreur de sa part. Sa seule crainte était toutefois celle que Wan ne se rende pas tout à fait compte où est-ce que tout ça semblait le mener. Est-ce qu'il est temps de dire que certaines choses sont allées trop loin quand elles commencent à s'attaquer aux êtres chers qui entourent le concerné ? Selon Ha Nah, ça ne fait qu'affaiblir une victime, car maintenant, ils étaient trois à être inclus dans ses problèmes. Malheureusement, même si la jeune fille n'avait eu qu'un choc mental, c'était ce qui était le pire. Une blessure physique, lorsqu'elle disparaît, on finit par l'oublier. Un choc mental lui, déclenche toute une série de sentiment à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose qui, par la suite, mène à se poser davantage de questions. L'hésitation de Bo en prenant l'argent lui avait fait lâché un soupir. Son regard, à cet instant vint légèrement la mettre en colère. C'était la deuxième fois qu'il lui refusait quelque chose. S'il y avait une chose que Ha Nah détestait c'était bien d'être prise en pitié. Les gens agissent correctement jusqu'au moment où on leur annonce ou qu'ils apprennent que quelqu'un a des problèmes financier et se trouve à faire face à la pauvreté. Là, ils se mettent à leur laisser tout ce qu'ils ont ou à leur payer constamment des choses qui leur ferait plaisir comme un quelconque t-shirt ou des billets de spectacles sachant très bien qu'ils ne pourront pas se les procurer d'eux-mêmes. Alors son refus, était-ce parce que c'était Ha Nah qui était prise pour les lui rendre alors que rien n'avait été de sa faute ? Elle avait presque envie de lui dire : Et si c'était mon frère qui te le remboursait, tu l'accepterais ? Mais ça ne se faisait pas. Hors, ses yeux croisèrent les siens lorsqu'il vint essuyer quelques larmes sur sa joue. En lui demandant, elle avait osé espérer qu'il en sache un peu plus qu'elle sur son frère. Apparemment, ce n'était pas le cas et si ça ce trouve, Wan n'avait rien dit à personne, ce qui était encore plus inquiétant. Était-ce si malsain, si dangereux que ça ? Elle se mit à fixer un point imaginaire devant elle. « J’aimerais pouvoir te rassurer mais je ne sais absolument pas quoi te dire pour être honnête. J’ai l’impression de m’enfoncer. » Rien. Il n'avait pas besoin de dire quoique ce soit. Parfois, de simples gestes ou une simple présence suffisait. C'était le cas pour lui. Dès le moment où Bo avait posé les pieds ici, Ha Nah s'était sentie rassurée.

    « T'a pas à dire quoique ce soit. T'es là, ça me suffit. »


    Sans raison particulière, Ha Nah se mit à jouer avec ses propres doigts en les tâtant et en les entrelaçant alors que le jeune homme venait de lui poser une question. Elle angoissait. Elle laissa un silence s'installer. Elle aurait aimé lui dire que ce n'était pas nécessaire, que sa peur et son sentiment d'insécurité avait le temps de passer d'ici là. Mais en même temps, elle ignorait, comme d'habitude, à quelle heure Wan allait revenir et elle n'avait pas envie qu'on vienne l'attaquer en pleine nuit. Parano ? C'était le choc du moment, sans doute.

    « Je crois que ça vaut mieux pour moi, oui. En même temps, je ne sais pas, c'est pas le meilleur endroit pour dormir. Tu vas avoir l'impression de dormir dans un hôtel miteux parce que notre chauffage est brisé alors il fait froid. Mais je te fais une place dans mon lit, le divan va te donner des mots de dos. »

    Elle sentit une main frôler ses cuisses, ce qui la fit baisser son regard. Il venait de lui redonner les billets. Elle s'en serait douté vu son air de tout à l'heure. Cela dit, elle les fixa un moment, sentant toujours la présence de cette petite colère en elle. Ça l'insultait un peu. Toutefois, Ha Nah les prit dans ses mains avant de déposer son regard sur le garçon, un air quelque peu déçu et agacé.

    « Bo, tu... » Elle fit une courte pause, ne sachant pas quoi dire. Ou plutôt ne sachant pas comment lui dire sans qu'il ne le prenne trop mal. « Tu es en train de me prendre en pitié, là. »

    Sans plus tarder, elle s'empara doucement de sa main et la retourna de façon à lui remettre directement les billets à nouveau, sans lâcher son regard. Elle amena ensuite sa main à refermer ses doigt par-dessus afin de lui dire de les garder. Peut-être perdait-elle son temps, mais c'était de la sorte qu'Ha Nah avait été élevée; reconnaître ce que les autres font pour nous et le leur rendre à notre façon. Bien sûre qu'elle aimerait garder ses billets, mais c'était de sa faute si Bo se retrouvait à être enrôlé là-dedans. L'ambiance semblait heureusement s'être changé un peu suite à ses paroles. Ce qu'il lui disait c'était tout à fait gamin et ça la fit sourire. En même temps, elle avait déjà assez "utilisé" Bo comme ça. Hors de question qu'elle profite encore de lui en lui faisant faire des gamineries. Par contre, la cuisine... Lorsqu'il avait prononcé ce mot, Ha Nah s'était rendue compte qu'elle avait effectivement faim. Mais le frigo était vide; ils n'avaient pas encore eu le temps de faire l'épicerie, malheureusement. Et puis ce qui y restait datait sûrement du début de la semaine. Hors, elle était sans doute mieux de garder le silence, sinon il risquait de dépenser pour eux encore une fois.

    « J'ai déjà assez profité de toi, tu ne trouves pas ? Si Wan revient cette nuit, il va probablement rester bête de te voir ici. Et il sera jaloux, j'aurais passé la nuit avec toi et pas lui. » Elle lui fit un petit sourire pour lui tirer la langue. Imaginer son frère et sa probable réaction avait effectivement de quoi faire sourire. « Au faite, si tu as faim, c'est que des restes qui datent. »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uJeu 15 Avr - 0:45

Mais je te fais une place dans mon lit, le divan va te donner des mots de dos. Il sourit à ces mots. Elle prenait soin de vérifier qu’il se sente bien alors que c’était elle qui venait de subir un choc. C’était à lui de s’occuper d’elle, dans ce cas, non ? Il en avait prit la responsabilité de toute façon, valait mieux s’imposer un peu plus… parce que visiblement, Ha Nah avait un sale caractère et elle était têtue. Lorsqu’elle avait une idée en tête, rien ne semblait l’arrêter sauf l’échec, visiblement. Par exemple, là, elle lui redonnait l’argent. N’était-ce pas plus une question de fierté plutôt qu’une question de charité ou alors de « je te rend ce que je te dois » ? Et n’avait-il pas dit qu’il ne demanderait aucun remboursement ? Ce n’était pas de la pitié. Pourtant… Tu es en train de me prendre en pitié, là. Un long soupire s’échappa d’entre ses lèvres, ne cachant absolument plus l’exaspération qu’il ressentait face aux réactions de la jeune femme. C’était de la pitié, obligatoirement. Et lui, n’avait-il pas le droit de s’inquiéter pour son bien ? N’avait-il seulement pas le droit de penser avec sa tête et de se dire que – logiquement – s’il acceptait cet argent… pas seulement Ha Nah, mais Jun Wan aussi, certainement, n’avaient plus un sous pour se nourrir ou vivre tout simplement ? Il secoua négativement la tête et fronça les sourcils. « Hanah, écoutes moi deux secondes. Tu crois vraiment que c’est de la pitié ?» Ses doigts se refermèrent contre les quelques billets dans la paume de sa main, les resserrant avec frustration. S’il n’avait pas voulu céder cet argent il ne l’aurait pas emmené, voilà tout, ce n’était pas compliqué à comprendre pourtant ! Il baissa la tête et observa les billets, soupirant à nouveau. Il pinça les lèvres et releva ensuite la tête pour poser son regard dans le siens, plus directement cette fois. « Si vraiment j’avais voulu que tu me rembourses je te l’aurais dit. Je n’en ai pas besoin, moi, de ces billets. Contrairement à toi et ton frère – non, je n’en ai pas besoin. Et tu le sais parfaitement, en plus. Si je me jetais en bas d’un pont pour toi, tu le ferais également pour me repayer ? Non. Alors tu reprends ces billets et si tu me les redonnes encore une fois, je vais faire l’épicerie avec ces mêmes billets et déposer les sacs devant ta porte et puis je ne reviendrai plus. » Il glissa donc les billets dans la poche de la brune et se leva sur ses deux pieds, comme pour l’empêcher de lui redonner à nouveau l’argent. Elle allait comprendre, un jour, nom de Dieu !

J'ai déjà assez profité de toi, tu ne trouves pas ? Si Wan revient cette nuit, il va probablement rester bête de te voir ici. Et il sera jaloux, j'aurais passé la nuit avec toi et pas lui. Il ne put alors s’empêcher de rigoler. Jun Wan, jaloux ? Parce qu’il avait passé la nuit avec sa sœur ? Probablement le connaissait-elle mieux que lui, mais, malgré les paroles que lui avait adressé le plus vieux la dernière fois qu’ils s’étaient vus… il doutait qu’il ne soit réellement jaloux. Après tout, sur le coup de l’impulsion, on ne pensait pas toujours nécessairement ce qu’on disait. Son regard se posa vers le sol et ses mains se joignirent l’une à l’autre alors qu’il perdait quelque peu son sourire. Mmh. Lorsqu’elle parla à nouveau, il sembla enfin sortir de ses pensées et haussa deux sourcils, à l’écoute. Des restes qui datent ? Et comment faisait-elle pour se nourrir quand son frère n’était pas là ? Il fronça les sourcils à nouveau. Bon sang, cette situation était frustrante, pire que frustrante. Comment Jun Wan pouvait-il ainsi laisser sa petite sœur ? Il s’en mordait les lèvres. Il ne savait pas comment réagir à tout ça et se sentait péniblement ridicule. Lui, il était là, le petit riche à la vie facile qui n’avait qu’à lever un petit doigt pour avoir tout ce qu’il voulait… heureusement qu’il ne connaissait pas beaucoup de pauvres. Autrement, sa fortune entière passerait à faire plaisir à tous ces gens. Et c’est lui qui serait pauvre au final. Il se racla la gorge et réfléchit une seconde avant de glisser sa main dans sa poche, en sortant son portable. Il lui fit signe de l’attendre deux minutes et alla à la salle de bain. Tiens, cette pièce-là, il la connaissait bien. Il ne put s’empêcher d’avoir un petit rictus en voyant la fenêtre de la salle de bain – elle était fermée, cette fois. Il pensa à la dernière seconde qu’HaNah pourrait facilement penser qu’il lui faisait le même coup qu’il avait fait à son frère… c’est pourquoi il passa la tête par la porte avant de la fermer et haussa le ton ; « Ne t’inquiètes pas ! Je ne compte pas m’enfuir. » Il sourit, amusé, avant de refermer la porte.

Une grosse frite familiale – bien remplie. Deux pizzas moyennes. Hamburgers. Bref, un peu de tout ce qu’il y avait sur le menu du restaurant – fastfood – le plus américain du coin. Normal, en même temps, c’était Itaewon : n’était-ce pas le quartier le plus américanisé de tout Séoul ? C’était ce qu’on lui avait dit, du moins. Il en sortit environ cinq minutes après, rangeant son portable dans sa poche et venant retrouver Hanah. Ils avaient à peu prêt une dizaine de minutes à attendre, une quinzaine tout au plus. Dans tous les cas, la commande était assez énorme, mais les « restes » seraient encore bons pour au moins une semaine, si pas deux, et c’était le bon point. Il revint s’asseoir à ses côtés et lui adressa un sourire mâlin, un sourcil haussé. Allait-elle se fâcher de ce qu’il venait de faire ? Probablement. Mais il s’en fichait. Ils allaient passer une belle nuit tous les deux et Hanah aurait le bide remplit et c’était tout ce qui comptait. Puis elle n’avait même pas à se préoccuper de son budget. N’était-ce pas un peu magnifique ? Il croisa une jambe sur l’autre et inspira doucement avant de lui adresser enfin la parole, comme elle semblait se questionner sur ce qu’il avait fait pour avoir un sourire si… si gamin ? Si fier ? Peu importe. « C’est réglé pour la bouffe. Et Jun Wan n’aura qu’à être jaloux. C’est moi qui s’occupe de toi ce soir et si tu oses te plaindre… ! »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uVen 16 Avr - 0:03

    « Si vraiment j’avais voulu que tu me rembourses je te l’aurais dit. Je n’en ai pas besoin, moi, de ces billets. Contrairement à toi et ton frère – non, je n’en ai pas besoin. Et tu le sais parfaitement, en plus. Si je me jetais en bas d’un pont pour toi, tu le ferais également pour me repayer ? Non. Alors tu reprends ces billets et si tu me les redonnes encore une fois, je vais faire l’épicerie avec ces mêmes billets et déposer les sacs devant ta porte et puis je ne reviendrai plus. » Elle avait voulu bien faire, comme lui aussi probablement. Mais il refusait totalement, lui redonnant ses billets. Non. Disons plutôt qu'il les lui avait fourré dans la poche ne laissant place à aucune réplique. À quelque part, elle était contente qu'il ne demande aucun remboursement; ça lui aurait prit une année entière, voir plus. Car effectivement, Bo pouvait se payer ce qu'il voulait commençant par ses plus grands délires. Ha Nah elle, elle était incapable de se payer le moindre des siens. Et le fait qu'il ait appuyé sur ce fait, disant que lui n'en avait pas besoin, la fit taire. C'était toujours lorsque l'on n'avait pas quelque chose que l'on en réalisait sa vraie valeur. Si on se fiait à Bo, le fait qu'il soit riche ne lui faisait sans doute pas comprendre la valeur de l'argent. La preuve, il est là à lui donner sans rien demander. Ce qui est tout le contraire pour Ha Nah qui elle, sans argent, avait depuis des années réalisé la valeur de celle-ci, son utilité et sa précieuseté. D'où le fait qu'elle avait voulu le lui redonner. Malheureusement, elle était parfois bien trop têtue pour donner raison aux autres et dire qu'effectivement, c'est elle qui en avait le plus besoin. Dans tous les cas, elle n'avait plus l'intention de faire tentative de lui remettre l'argent. Du moins, pour ce soir.

    « Excuse-moi. » fit-elle d'un air désolé.

    Elle ramena ses mains sur ses cuisses, recommençant à jouer avec ses doigts. Sa tête était aussi légèrement baissée vers celle-ci, tout comme son regard qui s'y était figé afin d'éviter celui de Bo. Ses dernière paroles lui avait laissé l'impression qu'elle venait de le froisser, de l'insulter, d'où ses excuses. C'était dur. Ni un ni l'autre n'avait les mêmes valeurs et tous deux représentait une extrémité de vie totalement opposée. Ha Nah soupira, se mordillant piteusement la lèvre avant de regarder vers l'extérieur de la fenêtre. S'il ne la prenait pas en pitié, alors ça voulait simplement dire qu'il tenait à l'aider ? Ses yeux se posèrent ensuite sur le signe qu'il lui envoya avant de constater qu'il se dirigeait vers la salle de bain et tout comme lui, le souvenir de leur première rencontre revint un moment dans ses pensées. « Ne t’inquiètes pas ! Je ne compte pas m’enfuir. » La tête tournée en sa direction, elle lui afficha un sourire suite à ce qu'il dit, avant de l'entendre parler tout seul. Sur le coup, Ha Nah cru que c'était à elle qu'il s'adressait. Mais à bien l'écouter, il semblait plutôt parler au téléphone ou je ne sais quoi. Ce qu'il dit toutefois, elle n'aurait pas pu le deviner. Tout ce qu'elle pouvait entendre c'était des marmonnements. Enfin, lorsqu'il sorti Ha Nah n'avait pourtant pas bougé de sa place. Et ce fut seulement lorsqu'il revint s'asseoir à côté d'elle qu'elle su ce qu'avait été cet appel. « C’est réglé pour la bouffe. Et Jun Wan n’aura qu’à être jaloux. C’est moi qui s’occupe de toi ce soir et si tu oses te plaindre… ! » Ses yeux s'étaient posé sur lui, démontrant un certain désaccord encore une fois. Toutefois, elle garda le silence. C'était vraiment dur, très dur de ne pas considérer ça comme de la pitié. Ce n'est pas qu'elle ne lui faisait pas confiance, mais de nos jours, on n'est jamais assez méfiant et beaucoup trop naïfs.

    « Qu'est-ce que tu nous as commandé ? »

    Ah ! Ha Nah et sa trop grande curiosité. Incapable de se faire patiente et d'attendre quinze courtes minutes. N'empêche, ce sera bien la dernière chose qu'il lui paie. Elle amena ses jambes sur le divan pour ensuite venir déposer sa tête sur les jambes du garçon, regardant devant elle.

    « Comment ca va avec Wan, au faite ? Tu sais qu'en ce moment, tu dois le voir beaucoup plus que moi. »

    Parce qu'il n'est jamais là. Voilà pourquoi. La dernière fois qu'elle lui avait parlé, c'était hier matin. Et encore, parler était un grand mot. Ça c'était presque limité à un "Salut, ca va ? Bonne nuit !" de sa part puisqu'il était directement allé se coucher. Suite à ça, on frappa à la porte; ce devait sans doute être ce que Bo avait commandé. Ha Nah se redressa pour ensuite se lever et se diriger vers la porte. Au moment de l'ouvrir, on lui mit directement le tout dans ses mains. D'abord une boite qui ressemblait à une boîte à un pizza, puis une deuxième totalement pareil puis un sac. Non, deux sacs. Trois sacs ? Ha Nah ouvrit la bouche, mais n'eut malheureusement le temps de ne faire qu'un seul son, car on lui donna en plus deux bouteilles de liqueur. Bon sang ! Est-ce qu'il avait invité des gens à venir manger avec eux sans qu'elle ne le sache ? Dans tous les cas, ces boîtes, ces bouteilles et ces sacs lui bloquait la vue de moitié. Elle écarquilla les yeux avant de tourner son visage vers Bo, totalement encombrée.

    « Bon sang, tu n'es peut-être pas gros, mais t'a un appétit d'enfer. Tu t'attends vraiment à ce qu'on mange tout ça, maintenant ? »

    Ceci dit, elle se retourna lentement pour aller déposer la nourriture sur la table avec difficulté. À part la pizza, elle ne savait pas vraiment ce qui se trouvait dans les sacs. Une chose est sûre c'est que ça sentait bon.
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Ahn Bo Hyun
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uLun 26 Avr - 21:25

Qu’est-ce que tu nous a commandé ? Il sourit à nouveau, un sourire mâlin cette fois. Croyait-elle qu’il allait réellement tout lui dire maintenant ? Oh, elle n’avait qu’à attendre et voir en temps et lieux, sale petite curieuse ! Mais c’était mignon, au fond. Lorsqu’elle posa sa tête contre ses jambes, il baissa la sienne pour l’observer, sa main venant se glisser naturellement contre la nuque de la jeune femme pour caresser ses cheveux. Il y avait des gens comme ça. Des gens avec qui on accrochait rapidement et d’autre avec qui ça prenait beaucoup de temps. Il ne s’avancerait pas à dire que son amitié avec Hanah était à toute épreuve, ni qu’il connaissait la jeune femme comme le fond de sa poche – c’était complètement faux, totalement et complètement faux. Mais pourtant il lui attachait déjà une certaine importance. Il n’aurait pas aimé la laisser seule et la laisser pleurer ou se faire blesser par les trois colosses qui les avaient menacés un peu plus tôt. Comment ca va avec Wan, au faite ? Tu sais qu'en ce moment, tu dois le voir beaucoup plus que moi. Il pinça alors les lèvres, ses doigts s’immobilisant dans la chevelure de son amie. Comment ça allait avec Wan ? Cette question avait-elle-même raison d’être ? Il n’avait rien à dire à son sujet et n’avait probablement pas envie d’en parler de toute façon. La jeune sœur de Jun Wan s’imaginait visiblement des choses, non ? Pourtant, ils n’étaient pas un couple. Ils étaient loin d’être un couple et probablement que ça n’arriverait jamais. Alors pourquoi lui demandait-elle comment ça allait avec lui ? C’était à peine s’il savait son âge – qu’il ne savait pas, en fait, à bien y réfléchir. Des estimations mais seulement des estimations. C’est au bout de quelques secondes seulement que ses doigts reprirent leur mouvement, réalisant que ça pouvait paraitre louche parce que le temps, lui, ne s’arrêtait pas. Sa langue passa doucement contre sa lèvre inférieure et il redressa la tête, sa tête venant s’appuyer contre le dossier du canapé et ses yeux se refermant tandis qu’il laissait un nouveau soupire passer la barrière de ses lèvres. « Il n’y a absolument rien entre ton frère et moi… je ne sais rien de lui Hanah. »

Elle avait peut-être – on dit bien peut-être – raison sur le fait qu’il le voyait plus souvent qu’elle. En même temps, vu ce qu’il venait de subir, ce n’était pas étonnant que le plus vieux ne soit jamais à la maison… comportement lâche. Il n’avait pas vraiment envie de parler de Jun Wan, en réalité. Mais ça, c’était un peu normal, considérant le fait que Bo était fâché contre lui – non ? Lorsque la sonnette résonna ce fut d’ailleurs un soulagement pour lui que de pouvoir passer à autre chose. Il laissa la jeune femme se lever sans vraiment se presser – il y avait beaucoup de choses à faire passer. Il prit son portefeuille pour une deuxième fois en moins d’une heure et en sorti quelques billets, s’approchant de la porte lorsqu’Hanah alla déposer les choses sur la table, laissant quelques billets au livreur avec un petit sourire. Il referma ensuite la porte et la verrouilla lui-même pour revenir vers son amie, ne retenant pas un petit rire lorsqu’elle sembla être complètement hallucinée devant tout ce qu’il avait commandé. Bon sang, tu n'es peut-être pas gros, mais t'a un appétit d'enfer. Tu t'attends vraiment à ce qu'on mange tout ça, maintenant ? Il baissa légèrement la tête et s’affaira à enlever la facture pour déchirer les sacs qui tenaient – nombreux – sur la table, gêné. Parce que son poids était effectivement quelque chose de délicat. Non, ça ne le blessait pas, mais souvent on lui avait fait des remarques à le sujet. Il mangeait beaucoup et pourtant, il ne prenait pas un kilo, à la surprise de tout le monde. Lui compris. On lui avait dit que c’était un problème venant de son système – on s’en fichait au fond. Il redressa alors la tête et haussa les épaules, allant vers la cuisine pour ouvrir le premier tiroir et en sortir un couteau. « Si tu as faim tu peux toujours te goinfrer. Au pire… tu en auras pour une bonne semaine avec tout ça, c’est bien non ? Pas besoin de faire l’épicerie. Bon d’accord, c’est pas la chose la plus saine au monde comme repas… mais tu ne vas pas me dire que tu as besoin de maigrir toi aussi. » Il tira la langue avant d’ouvrir la boite de pizza pour en couper un morceau. « Et puis d’abord, tu sauras que ce n’est pas parce que je ‘ne suis pas gros’ que je n’ai pas d’appétit. » Un nouveau sourire. Il tira le morceau qu’il avait coupé et en coupa un autre avant d’aller chercher les assiettes. Il les trouva après avoir ouvert deux ou trois armoires, ne se souciant pas, pour une fois, des règles de politesse. Normalement il ne se serait jamais permis de fouiller comme ça et d’être « impoli » comme il l’était présentement – selon ce qu’on lui avait appris, du moins. Mais quand il se trouvait avec un de ces deux-là, ces valeurs perdaient un peu de leur sens, même s’il ne pouvait tout de même s’empêcher d’être un peu… bref. Probablement tentait-il de ne pas être trop énervant ou encore, d’en apprendre un peu plus sur ce monde. Ça devait être pour cette exacte raison qu’il aimait bien la présence d’Hanah ; avec elle, il n’avait pas réellement besoin de se cacher sous une tonne de fausses couches uniquement pour faire bonne impression. Elle semblait l’accepter comme il l’était et ça faisait un bien fou. À l’inverse il avait envie de l’aider et d’être là pour elle, comme pour lui rendre ce qu’elle lui donnait – involontairement, mais elle le lui donnait tout de même.

Lorsque tout fut en ordre sur la table, il prit place après avoir tiré la chaise d’Ha nah. Il ne savait pas trop s’il avait réellement faim – il avait déjà mangé, après tout. Mais c’était tant mieux au fond puisqu’il avait commandé tout ça pour Hanah. Et pour son frère, accessoirement, qu’il n’avait pas du tout envie de voir ce soir. C’est pourquoi il espérait qu’il ne rentre pas avant tard le lendemain, quand il serait probablement parti. Il attrapa son morceau de pizza et y goûta. Ça devait faire bien deux ans qu’il n’avait pas eu droit à ce genre de malbouffe et c’en était presque trop bon – autant se contrôler, par contre. Il ne voulait quand même pas être malade. Un court silence passa pendant lequel il fixait la jeune femme, réfléchissant. Il n’aimait pas le silence – évidemment qu’il n’aimait pas. Il le brisa donc en lui posant une question. « Ton frère… il travaille en quoi exactement ? »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMar 27 Avr - 1:16

    « Il n’y a absolument rien entre ton frère et moi… je ne sais rien de lui Hanah. » Elle fronça les sourcils. Avait-elle loupé quelque chose ? Pourquoi avait-elle l'impression que tout à coup, elle avait encore dit quelque chose de travers ? Wan, il parlait si souvent de Bo que Ha Nah avait cru qu'ils étaient ensemble ou alors qu'ils avaient un minimum d'attirance l'un envers l'autre. Et puis, la façon dont ils agissaient ensemble parfois... ça lui avait laissé sous-entendre certaines choses aussi. Comme par exemple, la fois où elle avait surprise Bo à sortir par sa fenêtre et qu'il dû avoir le malheur de lui expliquer que son frère voulait l'abuser sexuellement. Bien que le terme avait été employé avec exagération, il fallait s'entendre sur le fait que même deux bons amis n'auraient pas été aussi sérieux à ce sujet et que donc, la seule possibilité restante était qu'il avait fait allusion au fait que quelque chose se passait entre eux. Mais à entendre Bo, ce n'était pas le cas. Pas du tout même. Dans ce cas, pourquoi deux mecs passeraient la nuit ensemble enfermés chez eux ? Décidément, si les filles étaient difficile à comprendre, il y avait des mecs qui n'étaient pas facile à cerner pour autant.

    « Je ne comprend pas. Comment ça ? Vous ne sortez pas ensemble ? »

    Ce fut ensuite que la commande arriva. Ha Nah avait prit soin de tout installer sur la table et sur les comptoirs alors que Bo s'occupait à leur couper des morceaux de pizza. Habituellement, Ha Nah n'était pas quelqu'un qui mangeait beaucoup. Ça se limitait souvent à une pointe et demi de pizza, sans dessert. Ou alors, un simple sandwich. Peut-être en aurait-il été autrement si elle vivait dans un milieu différent. Mais comme leur moyens financiers étaient plutôt très limité, elle avait appris à se limiter elle aussi. Elle ne mangeait que trois repas par jour, sans rien grignoter entre ceux-ci. Voir même, il y a des fois où elle ne mangeait qu'une seule fois ou pas du tout. Certains diraient que ça n'a pas de sens, mais c'était le mode de vie qu'elle était parvenue à adopter. Pas étonnant qu'ensuite elle ait été étonnée de voir autant de nourriture entrer chez elle en quelques secondes. Si ça se trouve, Wan pourra effectivement penser à dépenser sur d'autres besoin nécessaire pour le restant de la semaine et peut être économiser pour faire une petite sortie avec elle. D'ailleurs, rares étaient les fois où ils avaient mangé un bon repas. Ni l'un ni l'autre ne s'y connaissait en cuisine alors c'était souvent de petites choses simples comme ça qu'ils se faisaient. La seule différence maintenant c'est qu'au lieu de boire de la bière avec ça, c'était de la liqueur. Et puis le restant, elle se le gardera pour déjeuner demain. Sa boîte de céréales était presque vide de toute façon.

    « Ça ne changera pas vraiment de ce qu'on mange d'habitude. » dit-elle en ouvrant un des sacs, celui qui contenait les hamburgers. « Tiens, ce sera mon déjeuner de demain matin. »

    Bo vint alors la rejoindre et s'assit juste à côté d'elle. Sans exactement savoir pourquoi, il y eut un silence. Jusqu'à ce qu'il ne le brise: « Ton frère… il travaille en quoi exactement ? ». Elle avala de travers. C'était une bonne question. En faite, même Ha Nah ne savait pas comment il gagnait son argent. Il n'avait pas de travail et réussissait pourtant à payer la nourriture et le loyer. Ha Nah avait déjà mijoté là-dessus dans ses moments de solitudes. Si en plus, il devait des dettes à des types comme ceux de tout à l'heure... elle pouvait facilement croire qu'il la volait ou qu'il fabriquait des choses dans son dos ce qui lui attirait des ennuis. Mais il n'était pas comme ça, n'est-ce pas ? Il n'était pas un voleur. Et pourtant, bien des conclusions arrivaient dans l'esprit de Ha Nah à ce propos. Elle mâcha difficilement sa bouchée de pizza. Devait-elle mentir et lui dire que ce n'était qu'un petit travail de rien ? Elle chercha rapidement de quoi lui dire, mais elle ne parvint à rien. Après tout, Bo avait été lui-même honnête avec elle, jusque là. Elle leva son regard sur lui, quelque peu confuse de sa réponse.

    « Il ne travaille pas. Enfin, je crois. Je ne sais pas. » Elle prit une gorgée de sa liqueur avant de reprendre, faisant une petite grimace. « Je ne sais pas comment il se fait son argent, en fait. Mais il m'a bien dit qu'il n'avait pas de job. Ou alors, ce n'est pas un travail dans le sens propre du terme. En tout cas, il évite toujours le sujet quand je lui demande. Et j'espère que je n'apprendrais pas que l'argent avec laquelle il me fait vivre est de l'argent volée ou faite illégalement. »

    C'était plutôt embêtant. Si c'était le cas, elle ne pouvait pas lui en vouloir parce que c'était probablement le seul moyen qu'il avait et qu'ils se seraient probablement retrouvés tous les deux à la rue. Mais en même temps, ça lui ferait quelque chose de savoir que la nourriture qu'elle mange ait été acheté avec de l'argent fait par un mec avec qui il aurait pu couché. Bien que cette possibilité était à enlever, car lui-même ne voulait pas que Ha Nah se rabaisse à entrer dans ce genre de chose ne serait-ce que pour l'aider. La jeune soeur prit une autre bouchée de sa pizza mine de rien, elle commençait déjà à ne plus trop avoir faim.

    « D'ailleurs, j'aimerais bien l'aider en faisant ma part aussi, ne serait-ce que pour payer la nourriture ou le loyer. Mais il ne veut pas que sa petite soeur de seulement dix-neuf ans entre en prostitution. Alors, je n'ai jamais rien en poche. »


    Ça avait été clair lorsqu'il le lui a dit. C'était hors de question qu'elle entre là-dedans. Mais qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour avoir un peu d'argent ? Voyant que Bo se resservait, une idée lui passa en tête. Trouvant l'ambiance de la pièce un peu trop banale à son goût, elle se dit qu'un petit film pourrait améliorer leur soirée. Ce qui fait que sans prévenir, elle se leva de la table et se dirigea vers la télé. Elle se pencha et regarda s'il n'y aurait pas un film ou deux qui traînait là. Malheureusement, outre que des magazines et des journaux, rien d'autre ne s'y trouvait. Elle se releva sous le regard intrigué de Bo. Son frère, il avait sûrement des films de cachés quelque part dans sa chambre. Et en y allant, elle lança tout bonnement au garçon...

    « Je vais chercher un film. »

    Ainsi, elle regarda vite faite la chambre bordélique de son aîné. Elle fouilla les armoires, les tiroirs, sous la pile de linge sale, sous le lit... Le lit. Sous celui-ci se trouvait une pile de cinq ou six films. Elle les prit, lisant les titres et mettant de côté ceux qui était vraiment digne de son frère.

    « Porno, porno, por...ah beurk ! » fit-elle en voyant la pochette. « Porno, porno, guerre ? »

    Elle arqua un sourcil. À ce moment-là, elle était beaucoup plus étonnée de voir que son frère avait un film de guerre qu'un film porno. Mais bon, si elle pouvait s'éviter de se taper un film de sexe entre homosexuels... Elle revint alors vers Bo, lui montrant la pochette, avant d'aller l'installer dans le vidéo. Une fois fait, elle fit signe au garçon de venir la rejoindre sur le canapé avec sa pizza. En attendant, Ha Nah parti le film. Déjà les premières minutes s'étaient annoncées plutôt bizarres, pour ne pas dire qu'elle n'avait pas encore compris où était le lien avec la dite guerre. Mais bon, certains débuts prenaient un temps avant de commencer. Comme tout à l'heure, elle revint déposer sa tête sur les cuisses du jeune homme. Quinze, vingt, vingt-cinq minutes de film passèrent. Pourquoi il n'y avait que du sexe ? Elle lâcha un soupir et prit la pochette du film, plutôt agacée.

    « C'est quoi ce film ? C'est sensé être un film de guerre. Pas un film de porno où le mec dominé te ressemble. »

    Parce que oui, fallait avouer qu'à bien porter attention, on constatait une grande ressemblance avec Bo et le mec du film. Cela dit, elle tourna la tête pour le regarder d'en bas, un petit sourire amusé aux lèvres.

    « Sans vouloir te vexer. »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uVen 30 Avr - 4:49

Je ne comprend pas. Comment ça ? Vous ne sortez pas ensemble ? Cette question l’avait drôlement saisit. Non il ne sortait pas avec Jun Wan – pourquoi sortirait-il avec lui ? Le plus vieux ne voulait même pas de lui, de toute façon. Il préférait certainement sa liberté à côté de Bo qui le tiendrait en chaîne. De plus, ils n’avaient rien en commun. Un peu comme Roméo et Juliette – ils n’étaient pas faits pour être ensemble. Un premier amour est toujours naïf et Bo n’avait pas envie de tomber dans les filets du dit premier amour. Peut-être qu’au fond, il était mieux de ne pas du tout se préoccuper de ce genre de sentiments pour savoir bien avancer dans la vie. Il avait donc simplement hoché la tête et la commande était arrivée après, le sauvant de devoir s’expliquer. Une fois à la table, un silence pesant s’installa, laissant Bo fixer sa pizza sans grand appétit. Trop de questions, ça le rendait mal à l’aise. Pire lorsqu’elle parlait de prostitution et de problèmes financiers ! En fait, pour le coup, il préférait tout simplement ignorer – pour cause, il ne savait que répondre à ce genre de situations. Il avait peur de lui faire du mal ou alors de dire des choses qui semblaient déplacées. C’était monnaie courante chez eux que de proposer sa petite sœur en prostitution ? Il imagina une seconde sa grande sœur recevoir le même traitement et frissonna d’horreur. Oh pitié, pas Ash ! Il la respectait bien trop pour cela. D’ailleurs, heureusement que Jun Wan n’avait pas voulu qu’Hanah se dirige vers la prostitution… ça aurait été horrible, vraiment horrible. Il ne pouvait que difficilement imaginer le genre de vie que ces femmes devaient vivre. Il n’était pas vraiment du genre à se sentir gêné ou intimidé lorsqu’on lui posait des questions. Mais ça devait être de famille parce qu’Hanah et Jun Wan avaient tous les deux cette manie de le rendre mal et de lui faire perdre ses moyens. Ironiquement, cette pensée laissa un mince sourire à ses lèvres tandis que la jeune femme se levait déjà pour quitter la table. Il leva la tête, les yeux soudainement un peu plus ouverts tandis qu’elle allait vers le salon. Il était si ennuyant que ça ? Dieu ! Il aurait peut-être du parler plus que ça, finalement. Puis Hanny lui expliqua qu’elle cherchait un film avant de quitter vers la chambre du plus vieux, ou du moins, ce qu’il en jugeait être la chambre de Jun Wan. Il pinça les lèvres et tourna la tête vers le salon, laissant quelques secondes passer avant de finalement se lever avec son assiette en mains – comme s’il avait dut assimiler l’information avant de se diriger vers le salon. Il s’installa alors sur le canapé, déposant l’assiette contre ses cuisses tandis qu’il attendait son amie.

Le fait qu’il était sur le point de s’endormir lorsqu’Hanah l’avait appelé semblait lui revenir doucement. La fatigue le prenait juste assez pour qu’il ferme les yeux – au moins, il pouvait rester éveillé encore un moment, ça, il le savait. Mais si on lui avait offert un lit tout de suite il n’aurait certainement pas prit de temps à s’endormir. En même temps, n’importe qui le connaissant un peu savait que le jeune homme adorait dormir. Parce que, oui, il avait cette mauvaise tendance à s’endormir un peu partout… lorsqu’il sentit sa tête tomber vers l’avant il la redressa subitement et cligna des yeux, s’occupant à manger sa pointe de pizza tandis qu’il attendait. Cela dit, ce ne fut pas trop long – heureusement – et la dite jeune femme revint avec un film dans les mains. Il lui adressa alors un sourire et s’installa de façon à ne pas s’endormir, s’appuyant contre le canapé de façon à être bien assis. Il déplia les jambes et posa l’assiette sur la table du salon lorsqu’Hanah vint le rejoindre, la laissant s’appuyer contre ces mêmes cuisses et posant automatiquement sa main contre sa chevelure. Ses doigts passèrent au travers de ceux-ci et ses yeux retombèrent contre le visage de la brune, ce même sourire – paisible – refusant de s’effacer. Il releva la tête pour observer la télé lorsque le film commença. Et, effectivement… plus les secondes – minutes – passaient, plus le dit film semblait étrange. À la première scène de sexe il pinça les lèvres et cligna des yeux, baissant la tête pour regarder Hanah à nouveau. C’était un film à Jun Wan non ? Bah oui forcément, pourquoi Hanah aurait des pornos… gays. Parce que ce n’était pas seulement une scène de sexe mais bien une scène de sexe où il y avait deux hommes et – oui bon pas besoin d’en rajouter. C'est quoi ce film ? C'est censé être un film de guerre. Pas un film de porno où le mec dominé te ressemble. Il écarquilla les yeux et reporta alors son attention vers l’écran. Puis il rougit.

Le plus gênant dans tout ça c’était qu’elle avait raison, il lui ressemblait et c’était horrible d’imaginer que – possiblement que – enfin. Que peut-être que c’était fait exprès au fond. Sans vouloir te vexer. Il grimaça avant de laisser un rire nerveux s’échapper et d’attraper la télécommande des mains de son amie, appuyant sur « stop » parce que c’était insupportable. Tous ces gémissements et ces scènes de plus en plus loufoques. Il soupira et baissa la tête pour tirer la langue à Hanah. « C’est pas marrant. Tu réagirais comment si le garçon que – tu sais – parce qu’il te l’a dit deux-cent cinquante fois ! – qu’il fantasme sur toi… avait des pornos dans lesquels la fille te ressemble comme deux gouttes d’eau hein ? Oui bon – à part être flatteur, c’est gênant. Très. » Il lui tapa gentiment la tête avant de laisser la télécommande retomber sur la table devant lui. Ça ne le vexait pas réellement. Bon, elle venait de le comparer à un acteur de pornographie mais encore, ce n’était pas comme si elle venait de le traiter de… de ce genre de chose qui couchait avec tout et n’importe qui. Elle le savait elle-même de toute façon qu’il était totalement puceau. Ce qui, au final, était d’autant plus gênant. Il gonfla alors les joues et reporta son attention vers la télé. Au final, l’option du dodo n’était peut-être pas si mauvaise que ça. De toute façon, il commençait à se faire tard, non ? Il devait bien être passé 22heures. Ce n’était peut-être pas si tard, mais pour une soirée remplie d’émotions, on se sentait facilement épuisé à cette heure-là. Il tapota alors l’épaule de son amie et lui fit signe de se relever. Lorsqu’elle le fit, il se leva debout et s’étira doucement avant d’aller vers la cuisine. « Mieux vaudrait dormir je pense. Va, je vais ranger la cuisine, je te rejoins après… »

Il la laissa donc repartir vers sa chambre avant de s’affairer à la cuisine, rangeant le tout dans le réfrigérateur – qui lui semblait drôlement vide comparé au siens. Chose qui l’attristait. Mais Hanah lui avait clairement dit qu’elle détestait la pitié. Pourtant, lui, il n’avait pas l’impression que c’était de la pitié. Seulement de la gentillesse envers deux personnes qui étaient soudainement entrés dans sa vie. Soudainement mais certainement. Et il n’avait pas du tout l’impression que c’était la veille qu’ils n’en disparaîtraient. Il termina donc de ranger le tout dans le réfrigérateur et nettoya même en vitesse les assiettes qu’ils avaient utilisés, les rangeant en ouvrant toutes les armoires avant de trouver celle où elles allaient. Cet endroit avait bien besoin d’un petit ménage, aussi, d’ailleurs. Chose qu’il ne s’empêcherait certainement pas de faire la prochaine fois qu’il s’y retrouvait seul si jamais cette occasion arrivait. Il essuya alors ses mains et se tourna vers le salon, où il alla fermer la télévision avant de se diriger vers la chambre d’Hanah. Il jeta un rapide coup d’œil à celle de Jun Wan et resta figé devant celle-ci une seconde avant de cligner des yeux pour retourner vers la chambre de la jeune femme. Il toqua doucement à la porte et l’ouvrit par la suite, débutant sa phrase – « J’ai tout rangé dans le réfrigérateur et j’ai – » … mais ne la terminant jamais. Lorsqu’il posa le regard vers Hanah, tout ce qu’il vit, c’est qu’elle était nue. Enfin, nue – en petite culotte mais ça ne cachait pas beaucoup de choses non plus. Et dire que la seule femme nue qu’il n’ait jamais vue de toute sa vie était sa mère. Sa première réaction fut de baisser la tête et de marmonner quelques excuses. Mais qu’est-ce qu’il avait, ce soir, à attirer les malheurs ? Il ferma les yeux et secoua bêtement la tête, se tournant de dos. Attendre, il aurait dû attendre devant la porte plutôt que d’entrer sans demander. Bien sûr, c’était la chambre d’une femme ! Nom de Dieu, Bo Hyun. Mais quel idiot tu fais de toi.
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uVen 30 Avr - 23:04

    Aucune réponse ne se fit suite à sa question. Avait-il peur qu'elle ait tout révéler à son frère ? Parce qu'à part ça, Ha Nah n'était pas trop au courant de ce qu'il se passait entre eux. Et même s'il venait de lui confirmer qu'ils ne sortaient pas ensemble, Ha Nah avait du mal à se faire à l'idée que ce n'était pas le cas. Depuis le temps où elle croyait que c'était vrai... Ainsi, après avoir mangé dans une drôle d'ambiance, la demoiselle avait voulu démarrer un film. Ce qui était étrange, c'est qu'elle faisait beaucoup de chose avec Bo qu'elle aimerait faire avec son frère, mais qui malheureusement, n'était pas le cas. Comme ce moment de regarder un film à deux. La dernière fois qu'elle avait fait cette activité avec Wan remontait à plusieurs mois déjà. Bon, il fallait avouer qu'elle et lui n'aimait pas du tout le même genre de film ce qui en partant, ne les motivait pas à regarder un film ensemble, mais quand même. Et puis, passer une soirée totale ainsi que la nuit... c'était trop demandé pour lui. En tant normal, Wan sortait à partir d'une certaine heure, laissant sa petite soeur toute seule. C'est probablement pour cette raison qu'à force, Ha Nah est devenue pas mal indépendante. Ainsi, ils s'étaient confortablement installé et commencèrent le film qu'ils ne finissèrent pas puisqu'au bout d'environ trente ou quarante minutes, Bo lui enleva la télécommande des mains pour arrêter celui-ci. « C’est pas marrant. Tu réagirais comment si le garçon que – tu sais – parce qu’il te l’a dit deux-cent cinquante fois ! – qu’il fantasme sur toi… avait des pornos dans lesquels la fille te ressemble comme deux gouttes d’eau hein ? Oui bon – à part être flatteur, c’est gênant. Très. » C'est vrai qu'elle aurait sans doute été flattée et à la fois embarrassée. Trop d'attention et de fixation sur une quelconque personne pouvait devenir une obsession. Et à bien y penser, ce n'était pas trop rassurant. Lorsqu'il lui tapota l'épaule, elle se redressa. Ses yeux le suivirent alors jusqu'à la cuisine, jusqu'à ce qu'il ne lui dise qu'il aimerait bien aller dormir. Déjà ? Elle ne posa pas de question; après tout, chacun avait son rythme de vie. « Mieux vaudrait dormir je pense. Va, je vais ranger la cuisine, je te rejoins après… »

    « Laisse-moi au moins t'aider. »

    Elle s'était tout de même levée pour le rejoindre jusqu'à la cuisine et l'aider à tout ramasser. Mais décidément, il insista sur le fait de le faire lui-même en ne lui laissant aucune chance de faire quoique ce soit. En même temps, son air et son regard se firent aussi insistant que lui. Alors Ha Nah tourna les talons, pour aller dans sa chambre. Là, elle prit le soin de se ramasser un peu avant que Bo ne se pointe; sa chambre était tellement en bordel, celle de Wan était bien pire. Elle ne fit que ramasser le linge sale qui traînait un peu partout pour le mettre dans une même pile, ce qui déjà améliorait l'état des lieux. Puis elle se déshabilla. Ha Nah n'avait pas l'habitude de dormir en pyjamas. Enfin, sauf l'hiver. Dans le temps des chaleurs, elle dormait toujours en sous-vêtements, sinon elle dormait mal ou n'arrivait simplement pas à dormir. D'où le fait qu'elle ne fit qu'enfiler de nouveaux sous-vêtements. Puis au moment où elle eut terminé, Bo se pointa devant sa chambre. « J’ai tout rangé dans le réfrigérateur et j’ai – ». Elle tourna la tête en direction de la porte, les yeux écarquillés de surprise. En tant normal, ça l'aurait un peu gênée qu'un mec la voit comme ça, mais pas Bo. Il était gay, alors ça la laissait presque indifférente. N'empêche que lui, il semblait mal à l'aise et ça, Ha Nah pouvait très bien le comprendre. D'ailleurs, elle chercha à s'expliquer avant qu'il ne se mette davantage à angoisser en se posant des questions.

    « Bah, je me suis dit que vu que tu es gay... ça ne te dérangeait pas que je dorme comme ça. C'est comme ça que je dors d'habitude. » Elle se mordit un peu la lèvre. Quoiqu'il en soit, elle allait respecter son choix. S'il ne voulait pas, elle enfilera quelque chose. Un point c'est tout. « Ça te gêne ? »

    Au lieu de rester planté-là, Ha Nah allait défaire son lit. Son lit qui, disons-le était assez grand pour contenir deux personnes. Pour éviter quoique ce soit d'autre ensuite, elle embarqua directement sous les couvertures. Les draps étaient frais, ça faisait du bien. Malgré tout, Bo se décida à venir la rejoindre dans le lit. Ha Nah se tassa un peu pour lui faire un peu plus de place. Puis lorsqu'il fut couché, elle se tourna pour le voir de face et lui afficha un petit sourire déposant ses yeux dans les siens. À bien y penser, elle n'avait aucune preuve que le garçon était réellement gay. Oh bien sûr, il le lui avait dit maintes fois. Mais ce n'était que des mots. Et connaissant Ha Nah, elle avait une idée derrière la tête pour découvrir si c'était vraiment le cas. Non, pas de soirée torride. Il en serait effrayé, le pauvre. Il fallait y aller avec tact. Et si ça ne marche pas, il fallait y aller avec douceur, subtilité et discrétion. Pendant un instant, elle se fit pensive. En fait, elle essaya de trouver un moyen de lui dire ce qu'elle avait à lui dire. Bien qu'elle était nulle en improvisation et qu'avec cette tronche pensive, Bo allait sûrement se poser de sérieuses questions si elle ne faisait rien.

    « Mhh... Je sais que... tu es gay. Mais... t'as déjà embrassé ou caressé une femme ? » Courte pause. « Je veux dire... tu ne dois pas t'être levé un bon matin en disant que tu étais gay. Il s'est sûrement passé quelque chose avant ça, une expérience quelconque. Je ne veux pas te juger, je veux juste... Ça m'intrigue. »

    Elle osait espérer qu'il lui réponde un oui, qu'il avait déjà embrassé ou caressé une fille auparavant. Sinon, c'était un peu comme dire qu'on n'aime pas quelque chose alors qu'on n'y a jamais goûté. Cela dit, Ha Nah baissa lentement les draps - avec lesquels elle s'était recouverte jusqu'au cou - jusqu'à sa taille, faisant en quelques sortes semblant d'avoir chaud. Alors qu'en réalité, elle faisait exprès pour laisser sa poitrine à la vue du garçon. Son but n'était pas de le choquer ou quoique ce soit, seulement... s'il ne connaissait pas vraiment le corps d'une femme, il avait peut-être envie de le découvrir.
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Ahn Bo Hyun
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uSam 1 Mai - 6:21

Sa réaction avait été normale. Du moins, il le croyait. Ce n’était pas réellement le corps de la jeune femme en question qui l’avait choqué – c’était plutôt la gêne occasionnée par cette situation. Peut-être n’était-elle pas pudique parce que, comme elle le disait, il était gay. Mais ce genre de situation n’était tout de même pas quelque chose de récurent pour lui. Il n’était tout simplement pas habitué à… ça. Il pinça donc les lèvres et se ressaisit lorsqu’elle lui adressa la parole pour, visiblement, s’expliquer. Bah, je me suis dit que vu que tu es gay... ça ne te dérangeait pas que je dorme comme ça. C'est comme ça que je dors d'habitude. Cette affirmation le fit grimacer, même si, au fond, elle avait certainement raison. Il n’avait jamais ressenti cette « attirance » pour les femmes et, peut-être était-il aveugle, mais aucune femme n’avait réellement prit le temps de l’approcher. Du moins à son souvenir à lui, aucune femme ne l’avait approché, non. À l’inverse, les hommes, oui. Peut-être que son orientation sexuelle était un peu préméditée au final, c’était normal. C’était ce qu’on lui avait appris, c’était la normalité pour lui, tout autant que de voir un homme et une femme se tenir la main. Niveau personnalité, il n’avait jamais cherché à être comme il l’était présentement. Il était juste comme ça – rien n’y changeait. Ça te gêne ? Il pivota lorsqu’il réalisa qu’elle s’était glissée sous la couverture. Son regard se posa vers elle et il hocha négativement la tête par réflexe, incertain lui-même de sa propre réponse. Ça ne devrait pas le gêner, au fond, si elle, ça ne la dérangeait pas. Après tout, il devait se faire à ce rôle. Il était définitivement le genre d’homosexuel « copine à femmes. » Ça devait bien être l’image qu’on se faisait de lui. Ironiquement, ça ne le dérangeait pas vraiment. Il entretenait une très bonne relation avec la gente féminine, non ? Il n’y avait qu’à voir comment les choses avançaient rapidement sur le plan amical avec la jeune sœur de Jun Wan. Il passa sa main dans ses cheveux et poussa la porte derrière lui pour la refermer, sans la fermer complètement. Il prit alors son temps à détacher sa ceinture et enlever son pantalon. Pas question de dormir avec son jean, quand même. Et puis de toute façon vu la tenue de la jeune femme… ouais. Il n’était pas réellement certain à l’idée de coucher – non, dormir était le bon mot – avec la sœur de Jun Wan. Mais ils ne sortaient pas ensemble après tout. Ce fut tout ce dont il eut besoin pour se glisser à ses côtés après avoir éteint la lumière, tirant la couverture juste assez pour se couvrir lui aussi. Hanah se tourna alors face à lui et un long silence s’en suit tandis qu’il ne pouvait s’empêcher de la regarder en retour, comme attendant sa prochaine question – parce qu’elle avait quelque chose en tête, ça se voyait. Ça se sentait à des kilomètres. Il appréhendait déjà.

Et il n’avait pas eu tort d’appréhender, constata-t-il. Mhh... Je sais que... tu es gay. Mais... t'as déjà embrassé ou caressé une femme ? Il cligna des yeux. Pourquoi cette question ? n’était-ce pas une situation un peu… délicate pour lui demander ce genre de choses ? Et pourquoi exactement voulait-elle savoir ce genre de choses ? Il mordilla l’intérieur de sa joue. Je veux dire... tu ne dois pas t'être levé un bon matin en disant que tu étais gay. Il s'est sûrement passé quelque chose avant ça, une expérience quelconque. Je ne veux pas te juger, je veux juste... Ça m'intrigue. C’était soudain quand même. Il y avait de quoi être surpris. Il n’était cependant pas réellement mal à l’aise, mais ne savait tout de même pas exactement comment répondre à sa question. Elle n’avait pas tort après tout, il n’avait jamais considéré la chose sous cet angle. Dès le moment où ses désirs envers les hommes – Jun Wan, particulièrement – s’étaient faits présents, il ne s’était pas posé de questions. Jun Wan lui avait demandé s’il n’était pas homosexuel et il avait simplement fait état de la chose ; il n’y avait jamais pensé. Après, tout le monde – lui compris – avait assumé qu’il était réellement homosexuel. Un long silence passa à nouveau pendant lequel il n’osa pas parler, réfléchissant simplement aux mots d’Hanah, jusqu’à ce qu’elle tire sur la couverture. Il sentit son cœur faire un bond lorsqu’elle dévoila son corps sous ses yeux et, évidemment, son regard suivit l’ascension du drap contre sa peau, la lueur que la lune projetait sur la pièce par la fenêtre juste assez suffisante pour qu’il puisse voir juste ce qu’il – ce qu’elle voulait. Il retint son souffle deux secondes avant de cligner à nouveau des yeux. « Je n’ai jamais… non. Mais je ne me suis jamais posé la question c’est juste venu naturellement. C’est. Les gens ont simplement assumé que je l’étais je suppose. … ouais. »

Il souffla alors doucement et décrocha finalement son regard de la poitrine de la brune, ses yeux venant automatiquement chercher ceux de son amie. Il y avait matière à se poser des questions – dans quel genre de famille était-il tombé ? Parce que tous les deux semblaient vouloir le – il ne savait trop quoi. Ils avaient, dans tous les cas, tous les deux une forte dépendance à ce genre de choses. Et dire que chez lui, c’était pratiquement tabou, la sexualité. Non attendez – ça l’était réellement. Il ravala alors sa salive et laissa à nouveau plusieurs secondes se passer en silence avant d’oser se redresser légèrement sur un coude, sa main s’avançant vers le corps d’Hanah. Il avait deviné assez rapidement ce qu’elle voulait dire par là. Enfin, quel idiot n’aurait pas deviné avec l’invitation qu’elle lui donnait ? Cependant, il n’était pas complètement certain de ce qu’il faisait. Et pourquoi avait-il cette horrible – et pourtant jouissive – impression de trahir une personne qui ne voulait même pas de lui ? Sa main se posa doucement au bas de son ventre, ses doigts effleurant sa peau – douce. Sa main remonta alors lentement le long de son ventre. Très, très lentement. Comment savoir ? La douceur et la tendresse d’une femme frissonnant sous notre emprise ou alors la puissance d’un homme qui sait vous faire perdre la tête en moins de deux secondes. La marge était évidente et pourtant le dilemme restait le même. Son regard suivait sa main et ses lèvres restaient pincées l’une contre l’autre tandis qu’il observait le corps d’Hanah se cambrer doucement sous sa main et les frissons apparaître à la surface de sa peau qu’il effleurait gentiment. « Avant de rencontrer ton frère je ne m’étais même jamais posé la question… en fait. » Ses lèvres affichèrent un mince sourire, semi-nerveux, et sa main s’arrêta en plein parcours tout prêt de sa poitrine sans pour autant y accéder. « D’un autre côté… c’est beaucoup plus facile de savoir comment agir avec un corps pareil au siens. » La dernière phrase avait été murmurée, comme un secret, plus pour lui que pour elle tandis que son regard revenait trouver le corps qu’il découvrait d’une main. Sa main se glissa alors un peu plus haut, venant adopter la galbe qui se présentait à lui. Étrangement, il n’y ressentait pas de réelle gêne. Au final la curiosité avait pris le dessus. Sa main se referma doucement sur sa poitrine et son pouce glissa lentement à sa surface, observant attentivement ses réactions.
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uDim 2 Mai - 6:38

    C'était un peu le même principe pour Ha Nah. Elle avait toujours dit être hétérosexuelle, elle adorait les hommes, ça c'était sûre. D'ailleurs, la majorité de ses fréquentations amicales et même plus, étaient des hommes. Pas mal tous du même style de garçon pour la majorité d'entre eux. Mais les femmes... elle n'y avait jamais vraiment pensé. Elle n'avait jamais vraiment pris le temps de s'y intéresser. En revanche, elle se voyait mal aimer les deux sexes et c'est probablement pour cette raison qu'elle aura peut-être une surprise un jour. Ou alors, elle devrait faire la même chose qu'elle fait en ce moment avec Bo, mais avec une femme. La seule différence, c'est qu'elle connaît déjà le corps de la femme, en étant une elle-même. Si elle le ferait, ce serait seulement pour voir si quelque chose, un plaisir, un fantasme, une attirance, naîtrait en elle. Enfin, son regard était donc dans celui du garçon, le voyant très bien descendre en même temps que le drap qu'elle tirait à ce moment. Un peu de surprise semblait se dégager lorsqu'il vit une partie de son corps. Vite comme ça, s'il n'avait pas du tout aimer voir le corps d'une femme, il aurait rapidement détourné le regard, ce qui n'était pas le cas. « Je n’ai jamais… non. Mais je ne me suis jamais posé la question c’est juste venu naturellement. C’est. Les gens ont simplement assumé que je l’étais je suppose. … ouais. » Alors était-il curieux ? Parce qu'après tout, il avait devant lui la meilleure personne pour le laisser à cette découverte. À moins que vous ne connaissiez quelqu'un qui aurait eut le même culot que Ha Nah. Peut-être aussi, était-ce le simple fait qu'elle était la soeur de Jun Wan. Mais bon, Bo pouvait être rassuré sur le fait qu'elle n'allait pas lui en glisser un mot. Ce fut ensuite qu'il se décida à tranquillement commencer à expérimenter, car sa main vint se poser au bas de son ventre. Son regard se posa sur celle-ci avant de revenir sur le visage du jeune homme. Il semblait aimer ça. D'ailleurs, ce chemin qu'il fit en remontant sa main jusqu'à la limite de sa poitrine, lui laissa de légers frissons. Tant de délicatesse et de douceur. Elle se demandait s'il allait aller un peu plus loin dans sa découverte ou s'il en avait déjà assez. « Avant de rencontrer ton frère je ne m’étais même jamais posé la question… en fait. D’un autre côté… c’est beaucoup plus facile de savoir comment agir avec un corps pareil au siens. » Elle lui afficha un petit sourire. Pendant un moment, ça lui fit rappeler sa première fois à elle, lorsqu'elle découvrait le corps masculin. Elle ne savait pas, à ce moment-là, comment caresser ni quelle pression mettre ou encore si elle devait y aller avec douceur ou pas. Ha Nah revint dans le moment quand elle senti la main de Bo enfin sur sa poitrine, laissant son regard dans la curiosité de ses prochains mouvements. Elle souffla un peu lorsque son pouce vint s'y promener. Elle sentait une légère hésitation ou alors, une certain ignorance de la part de celui-ci. Alors la demoiselle amena l'une de ses mains par-dessus la sienne, celle qui se trouvait sur sa poitrine. Elle se mit ensuite à faire un mouvement pour le tâter doucement, avec la main de Bo. Elle voulait qu'il découvre la sensation que ça faisait et en même temps, ça lui montrait comment s'y prendre, la pression nécessaire et le rythme à adopter. Après tout, ce n'était pas pareil de caresser un homme d'une femme. Et ça, il venait probablement de s'en rendre compte. Continuant son geste, elle remonta son regard vers lui. Elle dégagea sa main à elle, lui laissant le choix d'expérimenter cela tout seul s'il en avait envie. S'il le désirait, il pouvait même s'attarder à ses fesses rondes et ses hanches, chose que Jun Wan ne devait pas posséder d'une aussi grande définition et délicatesse. Bien qu'encore une fois, elle n'avait pas l'impression qu'il détestait ça. Mais elle préférait tout de même savoir ce qu'il en pensait.

    « Comment tu trouves ça ? » lui demanda-t-elle finalement doucement.

    Au bout d'un moment, Ha Nah se mordilla la lèvre. Maintenant qu'il avait expérimenté un de ses atouts féminins, peut-être était-il curieux au fait de savoir si embrasser une femme était la même chose qu'embrasser un homme. Du moins, Ha Nah aimerait bien le savoir, mais elle ne le forçait à rien. Peut-être pouvait-il penser qu'elle l'invitait à faire ça de sorte à ce qu'elle soit celle qui profite du tout. C'est vrai qu'elle ne détestait pas, mais on dirait qu'avec Bo, ce n'était pas la même chose. La preuve, c'est qu'elle respectait son choix sans complainte. Ainsi, en vivant ce moment d'intimité, elle avait encore du mal à croire qu'elle ne connaissait Bo que depuis quelques mois. C'est vrai, n'importe qui en les voyant agir comme ça les considèrerait limite meilleurs amis ou amis d'enfance pour éviter le mot "couple". C'était vraiment étrange qu'elle ressente une aussi forte affection envers lui en si peu de temps. Même elle, elle ne saurait l'expliquer. Cela dit, il avait le droit de vouloir connaître et découvrir, peu importe le sujet dont il s'agissait. Elle-même elle était de nature curieuse. Pouvait-ils considérer ça comme étant un service qu'elle lui rendait ?

    « Est-ce que... t'a envie de savoir si... embrasser un homme est la même chose qu'embrasser une femme ? » demanda-t-elle à nouveau tout bas.

    Son regard se promena dans son visage. En attendant une réponse, Ha Nah vint essayer de replacer une mèche de cheveux du garçon qui l'agaçait légèrement, alors qu'elle tenait droite dans les airs pendant qu'une pensée lui venue soudainement à l'esprit. Bon sang, si son frère devait rentrer à l'appartement là, en ce moment-même, Ha Nah ne voulait même pas imaginer sa réaction en les voyant tous les deux comme ça. Autant pour elle que pour Bo qui risquait probablement de s'en vouloir encore plus sachant très bien ce qui se passait entre Wan et lui. Dans tous les cas, Ha Nah avait le droit de faire ce qu'elle voulait sans que son grand frère ne vienne toujours lui dire s'il était d'accord ou pas. Elle, elle savait que l'instant présent n'était pas dans de mauvaises intentions. Au contraire. Et le pire, c'est que Wan n'en verrait que du négatif.

    « Mais, je ne te force à rien, tu sais... J'essaie seulement de te donner une occasion de découvrir ce qui pourrait tant t'intriguer. Je sais ce que c'est que d'être curieux. De vouloir toucher. Comparer. Découvrir. Ce n'est pas tout le monde qui s'offre comme ça à quelqu'un. »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uLun 10 Mai - 6:35

La bonne nouvelle était probablement qu’Hanah ne l’intimidait pas autant qu’il aurait pu le croire. En fait, c’était probablement justement parce que c’était Hanah, qu’il osait faire ce genre de choses en ce moment. Autrement, il n’aurait probablement jamais osé l’approcher. Pourtant, avec elle, il se sentait à l’aise. Et même lorsqu’elle posa sa main sur la sienne pour lui indiquer ce qu’il devait faire, il ne broncha pas et se laissa guider, redressant la tête seulement pour la regarder et l’écouter alors qu’elle parlait. Il ne comprenait toutefois pas la raison réelle de cette soudaine « envie », ni pourquoi maintenant. Son regard restait figé dans le siens et sa main restait immobile, laissant Hanah faire le guide. Comment tu trouves ça ? A nouveau, il pinça les lèvres. Ils avaient ça en commun, définitivement. Le frère et la soeur – ça se voyait si facilement, vu comme ça. Ils étaient tous les deux tellement francs… tellement direct que c’en était déconcertant ! Dire que, chez lui, tout devait être tabou, discret et caché. Tout était « double-jeu » et personne ne posait ce genre de questions. Ça ne te plaît pas, eh bien tant pis, tu fais avec ce qu’on te donne. Bon, là, c’était un peu différent quand même, mais la question n’en restait pas moins surprenante. Il hocha la tête, ne sachant que répondre, lui affirmant tout simplement qu’il ne savait pas sans le mettre en paroles. Il avait l’impression que s’il parlait, maintenant, il allait dire une connerie. Qu’il allait, une fois de plus, beaucoup trop parler et faire une bêtise. Toute la chose en elle-même lui semblait être une bêtise, déjà. Non pas qu’Hanah n’était pas jolie. Elle était même très jolie. Mais c’était un peu comme… disons, une femme hétérosexuelle dirait à sa meilleure amie qu’elle est canon. Voilà. C’était à peu prêt la même chose. S’il avait réellement, mais alors réellement ressenti quelque chose envers la gente féminine, il aurait probablement sauté sur cette occasion pour… oui, faire comme tous les autres garçons, voilà. Il ravala discrètement sa salive et inspira lentement, baissant la tête. Mais, je ne te force à rien, tu sais... J'essaie seulement de te donner une occasion de découvrir ce qui pourrait tant t'intriguer. Je sais ce que c'est que d'être curieux. De vouloir toucher. Comparer. Découvrir. Ce n'est pas tout le monde qui s'offre comme ça à quelqu'un. En effet ce n’était pas tout le monde – et sa première pensée à ce moment-là fut pour sa sœur. Il espérait franchement qu’elle ne laissait pas n’importe quel inconnu la toucher de la sorte ! Pour ce qui était de lui, c’était… différent. C’était toujours différent quand c’était de soi-même qu’il s’agissait, mh.

Ses paroles semblèrent enfin faire leur chemin dans sa tête et il redressa alors soudainement la tête. Embrasser ? Insinuait-elle vraiment cela ? Ça pouvait parraître vraiment stupide pour un garçon avec la main sur la poitrine d’Hanah, mais cette pensée lui semblait un peu… légèrement déplacée. Enfin, non, il s’imaginait très mal embrasser la jeune sœur de Jun Wan. Peut-être que si ça n’avait pas été la sœur de Wan… non, même comme ça, l’idée lui paraissait étrange. Que ce soit n’importe quelle autre femme. Mais il n’était pas en couple. Il n’avait donc absolument aucune raison de sentir de se sentir coupable ou alors de ne pas tester. Peut-être qu’au fond, il réfléchissait simplement trop. Tu réfléchis beaucoup trop, Bo. Jun Wan, sort de cette tête. Il fronça les sourcils et une soudaine frustration sembla lui monter à la tête. Il se redressa alors et se replaça au-dessus de la jeune femme, son visage s’approchant du siens peut-être un peu trop rapidement. Non pas qu’il ne savait pas quoi faire, mais le geste semblait peut-être un peu trop rapide pour une personne qui essayait. Normalement, la douceur venait avec le test. La frustration qu’il ressentait au fond de lui était donc peut-être un peu trop présente, et lorsque ses lèvres touchèrent celles de la jeune femme, tout ça lui sembla soudainement être… faux. Complètement faux et immoral. Il y avait erreur quelque part, il devait faire marche arrière. Si c’était un baiser… ça, non, pas réellement. C’était digne d’un joli film d’amour de pré-adolescents. Quelques secondes à peine et il se redressait à nouveau, sa main – jusqu’à présent posée sur sa poitrine – se retirant en même temps pour venir s’appuyer à côté d’elle. Il baissa la tête et hocha négativement, murmurant quelques excuses. « Écoute je… ce n’est pas. C’est pas parce que tu n’es pas jolie, tu es très – et j’insiste sur le très – jolie mais. C’est moi, j’ai l’impression que quelque chose cloche. Enfin… je ne sais pas si c’est à cause de ton frère ou alors simplement parce que tu es une femme – quoi que je pense que les deux jouent très fort dans la balance mais je ne suis pas capable de faire ce genre de choses… j’ai l’impression que c’est totalement. Complètement faux de le faire. Je… oui. » Il se redressa alors et s’excusa une dernière fois, se glissant hors de la couverture pour se remettre sur pieds. Il prit le temps d’inspirer un bon coup avant de sortir de la chambre, refermant la porte derrière lui. Fous ! Ils étaient complètement fous dans cette famille. Et pourtant… ils étaient tellement attachants. Va savoir pourquoi. Ils allaient le rendre fou, lui aussi. Possiblement. Certainement. Sûrement.

Son premier réflexe fut de se réfugier dans la chambre de Jun Wan. Là, il ferma la porte derrière lui et tenta de se diriger à l’aveuglette vers le lit. Ce fameux « si petit lit » dans lequel il avait dormit avec le plus vieux lors de leur première rencontre. Il soupira et se débarrassa rapidement des vêtements en trop avant de se laisser retomber dans le lit. Les couvertures étaient en désordre – évidemment. Malgré tout, il s’y fit une place, se glissant sous les dites couvertures et posant enfin sa tête sur l’oreiller. Il tira la couverture jusqu’à son nez et ferma les yeux, inspirant doucement l’odeur de – du – mh. Pourquoi cette frustration était-elle si intense, brûlait si vivement au creux de son estomac ? Il soupira et se tourna face au lit, sa tête s’enfonçant dans l’oreiller pour laisser un grognement mourir au fond de sa gorge. Il n’y avait pas de juste milieu. Avait-il bien fait de lui proposer de rester ici pour la nuit ? Parce qu’au fond, peut-être que la solution la plus logique aurait été de lui proposer de venir dormir chez lui, tout en prétextant de vouloir l’éloigner du danger qui pouvait revenir à tout moment, ici. Quelques minutes passèrent et le sommeil le rattrapa rapidement. Parce qu’ironiquement, ce parfum lui donnait une drôle de sensation de bien-être. De sécurité. De. On toqua à la porte et il ouvrit les yeux, le rythme de son cœur s’accélérant ridiculement. La porte s’ouvrit lentement et il put apercevoir Hanah dans l’embrasure de la porte. Il se tourna alors sur le dos et s’assit sur le lit, restant silencieux. Il passa douloureusement la paume de sa main contre ses yeux, chassant la brûlure que causait la lumière à ses pauvres pupilles. « Hanah… tu devrais dormir maintenant… »
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMer 12 Mai - 2:47

    Ça avait été si proche. Et pourtant, en l'espace d'un instant, Ha Nah croyait qu'elle venait de tout faire foirer. C'est totalement égoïste, idiot de sa part. Avait-elle vraiment voulu faire ça à son frère ? Et dire qu'il y avait quelques secondes encore, ce n'était seulement que pour voir si le garçon était réellement gay. Toutefois, il n'avait pas besoin de s'expliquer. Y avait pas vraiment d'explication au fait d'être gay ou pas, si ? Dans tous les cas, la demoiselle comprenait bien son incapacité à le faire. Au moins là, elle avait la preuve qu'il était bien aux hommes. Un long soupir sortit de sa bouche, ses yeux suivant le mouvement de redressement de Bo, d'un air attristé. Il se relevait pour aller où là ? Sa première pensée fut tout simplement le salon ou alors la chambre de son frère. Bon sang, elle venait de gaffer tant que ça ? Au moins, il n'avait pas claqué la porte. Elle se retourna dans son lit, faisant dos à celle-ci. Il y avait des fois où elle agissait vraiment de façon irréfléchie et celle-là, n'était pas exception. À quelque part, elle se devait de remercier le fait que Bo l'apprécie. Ça n'aurait sans doute pas pris le même tournant sinon. Mais bon, elle était tout de même parvenue à l'irriter. Comme elle aurait grandement irrité son frère s'il avait été témoins de ça. Heureusement, Ha Nah avait appris beaucoup dans ce genre de regret. S'excuser. Même si ce n'était pas grand chose. Juste, pour montrer que c'était stupide de sa part et mettre fin à cette probable petite colère qui était née chez lui. Juste, pour se sentir mieux, elle-même. Cette pensée la força donc à se lever de son lit pour se diriger dans le salon. À ce moment, aucune présence du garçon ne se fit. Hors, la porte de chambre de son frère était fermée. Elle toqua. Puis dans un délais de quelques secondes, elle ouvrit la porte, laissant entrer une certaine faible lumière.« Hanah… tu devrais dormir maintenant… ». Un autre soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle fixa le garçon dans le lit. Il lui avait dit ça avant même qu'elle ne prenne parole, avant même qu'elle ne mette un pied à l'intérieur de la chambre. Signe qu'à quelque part, elle l'avait décidément froissé ou choqué.

    « J'y arrive pas. Je vais faire un tour dehors, ça va me changer les idées. T'inquiète pas pour moi. » fit-elle neutrement, oubliant soudainement la raison pour laquelle elle était venue le voir. C'est bon, elle avait comprit. Il voulait dormir seul, pas besoin d'insister.

    Même si elle savait que le cartier était de loin fréquentable à cette heure, ce n'était pas pour cette raison qu'elle s'empêchait de sortir le soir ou de trainer dehors quand le sommeil ne venait pas. Wan, n'aurait sans doute pas été d'accord, en ce moment. D'ailleurs, il n'était jamais ravi du fait qu'elle faisait une sortie en ville et s'y rendait à pied, seule. Il fallait admettre qu'ici, il y avait des délinquants et des drogués à presque tous les coins de rue. Mais bon, la demoiselle ne comptait pas aller bien loin non plus. Juste, de faire le tour du bloc ou alors un peu plus, sans s'égarer. À ses paroles, Ha Nah tourna les talons et se dirigea à nouveau vers sa chambre, prendre ses vêtements ainsi qu'une veste qu'elle enfila sur le champs. Puis comme mentionné, elle se dirigea vers la porte d'entrée croisant alors Bo qui fut sorti lui aussi de la chambre de Wan. Bien qu'elle le vit dans son champs de vision, son regard n'osa pas croiser le sien, fixant plutôt la porte devant elle. Celle-ci sortit finalement de l'appartement, prenant soin de refermer la porte. Bo pouvait bien rester seul un moment, non ? S'il était fatigué, qu'il dorme. Le sommeil de Ha Nah viendra plus tard.

    Elle descendit les marches du bloc appartement d'un pas plus ou moins rythmé, entendant des gens de dehors parler. Ça, c'était un autre désavantage de vivre ici; les murs n'étaient pas tous très bien isolés. Et quand il y avait des gens à l'étage, voir même dans l'appartement d'à côté qui parlait ou fêtait toute la nuit, personne n'arrivait à dormir. Bref, elle quitta la bâtisse, se dirigeant de l'un ou l'autre côté de la rue. Comme il était plutôt impossible de ne pas se faire se faire remarquer par les gangs qui traînait à l'extérieur, la demoiselle eut droit plusieurs fois à ce qu'on l'interpelle de l'une ou l'autre des façons. Même que certains d'entre eux la connaissait et l'interpellait par son nom, l'embêtant un peu. Parce qu'à la longue, les personnes qui traînent toujours dans le coin finissent par reconnaître les habitants du quartier, comme Ha Nah et Wan. Quoique, c'était Wan qui était plus connu qu'elle; si on la connaissait, c'était seulement parce qu'elle était sa petite soeur.

    Au moins trente bonnes minutes furent passées et Ha Nah jugea que là, elle devait rentrer. Il y avait des trucs de plus en plus louches qui commençaient à se faire dans les rues, en plus. Heureusement, elle n'était plus bien loin de chez elle. D'ailleurs, se fut en se pointant à quelques mètres de son bloc appartement qu'elle remarqua qu'un groupe de jeune se tenait devant l'entrée, bloquant celle-ci. Elle arrêta de marcher un moment, les regardant de loin. Cinq jeunes, tous de la même taille ou presque. Et qui fumaient. Parce que ça sentait la drogue à des kilomètres. Arf, pourquoi se rendre nerveuse pour rien ? Elle n'avait qu'à passer, les ignorants et ignorant tous commentaires qu'ils allaient lui balancer. Peut-être même que ce n'était rien et qu'ils n'avaient aucune intentions en tête. Elle reprit donc le pas après avoir prit une bonne respiration. Elle devait rester naturelle, faire comme s'il n'y avait personne. Et pourtant, ils avaient tous remarqué sa présence lorsqu'elle fut à leur hauteur. Elle eut même droit à un salut de l'un d'eux. Toutefois, elle ne répondit rien et s'avança jusqu'à la porte, ou du moins, jusqu'au mec qui se tenait devant. Là, il la regarda droit dans les yeux, l'air de dire "Je sais ce que t'attends, mais j'en ai pas envie" tout en fumant à deux pouces de son visage. Elle retint son souffle un moment, avant de faire une tentative et de pousser sur la partie de la porte qui s'offrait à elle. D'un bon réflexe, le mec lui empoigna le bras avant qu'elle n'ait eu le temps de faire quoique ce soit.

    « Tu te crois tout permis ? »


    « Lâche-moi ! »
    Mais aucune réaction ne se fit, si ce n'était que des mauvais sourires entre eux. « Lâche-moi, je te dit. »

    « Mh, sinon quoi ? Tu vas appeler ton frère pour qu'il vienne nous en mettre une ? À cinq contre un, faudrait qu'il soit superman alors qu'en faite, ce n'est qu'un crétin d'enfoiré. »


    Mhh, il cherche la merde là où y en a pas, non ? S'attaquer à son frère dans son dos, c'était loin de la laisser indifférente. D'abord, parce qu'il n'était pas qu'un crétin d'enfoiré. Mais aussi, parce que ce genre de comportement l'énervait au plus haut point. De sa main libre, elle le gifla violemment au visage. Une envie, une impulsion. Une gifle qui sans doute s'était fait entendre. Ce qui forcément, énerva davantage le mec en question ainsi que ses copains. L'élèvement de sa voix contre elle, résonna un bon coup dans les alentours. Du moins, c'était suffisant pour attirer quelques voisins dans leur fenêtre. C'est là qu'elle pensa à Bo. Entendait-il tout ça ? Après tout, leurs fenêtres étaient restées grande ouvertes. Si c'était le cas, il ne devait pas lui venir en aide. Ha Nah était habituée à ça, pas lui. Puis bizarrement, après quelques minutes, une voiture de police s'arrêta droit devant eux. Pur hasard ou on les avait appelé ? Dans tous les cas, cela fit fuir quatre d'entre eux, laissant ce mec seul avec Ha Nah.

    « Des problèmes ? »
    dit le premier policier en regardant la jeune fille.

    À ce moment-là, le mec la relâcha, prenant le rôle du gentil garçon inoffensif. Il y avait qu'à voir son air. Il murmura un "non, non" et parti soudainement. Les regards des deux policiers se fixèrent alors sur elle. Ils insistèrent alors sur le fait de savoir ce qui c'était passé, mais Ha Nah ne coopérait pas et ne répondit rien. Jusqu'à ce qu'on lui demande de la raccompagner chez elle. Bah, elle y était déjà. Mais malgré tout, les flics décidèrent de monter avec elle jusqu'à son appartement, histoire de la raccompagner jusqu'au bout et en toute sécurité. Là, elle attendit avant d'ouvrir la porte. Y avait à espérer que Bo ne soit pas droit devant elle quand elle l'ouvrira, sinon, il allait se poser des questions alors qu'il n'y avait rien. Malheureusement, c'était le cas et son regard se posa sur Bo qui se tenait juste devant, l'air de se demander ce qu'il s'était passé. Les deux policiers le dévisagèrent, laissant les deux jeunes sur des paroles.

    « Faut pas traîner dans le coin à cette heure. Sinon, c'est ce qui arrive. Faites attention à vous, les jeunes. »

    À ce moment, Ha Nah passa près de Bo, le regardant à peine encore une fois, pour ensuite se diriger vers sa chambre, sans explications.
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Ahn Bo Hyun
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMar 1 Juin - 19:37

J'y arrive pas. Je vais faire un tour dehors, ça va me changer les idées. T'inquiète pas pour moi. Il avait entrouvert les lèvres, comme pour protester, mais rien n’était venu sur le coup. Ses lèvres s’étaient donc refermées l’une contre l’autre et il avait regardé Hanah sortir de la chambre, la porte se fermant, plongeant la pièce dans une obscurité totale. Il n’était pas fâché contre Hanah. Au contraire, en fait. Au fond, elle n’avait rien fait de mal et il avait réagi comme il lui semblait devoir le faire. S’il n’avait pas fait autrement, il ne sait pas comment tout ça se serait terminé. Mais s’il n’en avait pas envie, alors il avait bien fait de ne pas laisser les choses se passer d’une façon qu’il ne voulait pas. Et puis, jusque-là, la relation qu’il entretenait avec la jeune femme était relativement bien avancée. C’était probablement la première fois – si l’on ne comptait pas sa cousine et sa sœur – qu’il se rapprochait d’une femme à ce point. Ce qui, certainement, était un bon point et jouait à l’avantage d’Hanah parce qu’il pouvait décidemment la considérer comme une amie à présent. Autrement il ne lui aurait jamais rendu ce genre de service, ça va de soit – quoi que, le connaissant, il avait tendance à être beaucoup trop généreux. Il resta assis un bon moment dans le lit, tâtant la couverture entre ses doigts, son regard figé dans le noir. Il cligna finalement des yeux et soupira, secouant la tête, se redressant. Pourquoi sortir ? Il avait définitivement des choses à dire à Hanah. Si elle croyait qu’il était fâché contre elle, ça n’irait nulle part, parce que ce n’était qu’un mal-entendu. Elle n’avait pas à avoir de remords – du moins, selon lui… - et n’avait pas à se monter un bateau plein de fausses idées. Lorsqu’il ouvrit la porte, cependant, la jeune femme passa devant lui sans même lui lancer un regard et sorti de l’appartement sans même qu’il n’ait le temps de lui dire quoi que ce soit, ou alors de lui poser une simple question. Lui demander si elle était fâché contre lui parce qu’il avait réagi de la sorte. Lorsque la porte de l’appartement ferma derrière la jeune femme, il grogna. Son premier réflexe fut de frapper le premier mur devant lui, son front se posant contre ce dernier, ses yeux se refermant. Stupide, idiot… aah ! Il savait bien que les gens avaient du mal à le suivre, très souvent, mais il ne lui semblait pas avoir été si mauvais que ça dans ses autres relations amicales. Il ne lui restait plus qu’une explication : maman avait raison. Les femmes, c’était définitivement trop compliqué. D’ailleurs, il ne savais que trop pourquoi elle le lui avait toujours dit – comme si elle savait depuis qu’il était tout jeune qu’il finirait par aimer les hommes et qu’elle en était fière ou quelque chose comme ça, mais c’était un fait. Elle avait raison. Même sa sœur était beaucoup trop compliquée pour lui, parfois, et ça même s’il la connaissait de A à Z. Il se redressa finalement et alla chercher ses vêtements qu’il avait laissé dans la chambre de la jeune femme, enfilant au moins son pantalon pour se rendre au salon où il passa la tête par la fenêtre. Aucun signe d’Hanah. Elle était déjà partie.

Il plongea sa main dans la poche arrière de son jean et en sorti son portable puis composa rapidement le numéro d’hanah. Il tournait déjà en rond dans le salon lorsqu’une sonnerie distincte raisonna dans toute la pièce. Il s’arrêta dans sa lance et baissa la tête vers la petite table du salon. Il pinça les lèvres, soupirant, espérant de toutes ses forces que ce n’était qu’un hasard. Il attrapa le petit gadget pour y lire son prénom sur l’afficheur. Il grogna à nouveau et raccrocha, balançant son portable sur le cannapé où il se jeta à la suite. Que devait-il faire ? Partir ? Attendre et se tourner les pouces ? Partir à sa recherche ? Non, mauvais idée. Toutes semblaient être des mauvaises idées mais la dernière particulièrement, tout comme la première, au risque de se perdre. Alors il allait rester ici et attendre qu’elle revienne. « et MERDE.»

Cinq minutes. Dix minutes. Vingt minutes. Le temps n’avait jamais été aussi long que présentement. Il sentait constamment ses paupières s’alourdir et sa tête pencher vers l’avant, ou vers l’arrière pour faire différent parce qu’il s’endormait. Chaque petit son à l’extérieur le faisait sursauter tellement il était à l’affût. Lorsqu’il entendit les voix de jeunes hommes, par contre, là, il se redressa réellement pour aller voir ce qui se passait à l’extérieur. Hanah était là et cinq jeunes hommes lui bloquaient visiblement le passage à l’appartement. Oh mais merde, pas fini ! Comme s’il y avait pas eu assez d’emmerdes encore ce soir. Décidemment, il ne s’installerait jamais dans ce quartier. Lorsque la conversation commença à devenir violente, plusieurs voisins vinrent observer la scène à la fenêtre. Comme si c’était un cirque. Non mais ils étaient tous malades par ici ou quoi? Et personne ne leurs venaient en aide? Et le gros bonhomme là, dix fois plus musclé que Jun Wan, pourquoi il allait pas aider plutôt que de regarder avec un petit sourire ? Ah oui parce que lui, peut-être, il avait tout pour aller l’aider. Il grogna – une fois de plus – et sorti son portable pour appeler la police. N’était-ce pas ce qu’il y avait de mieux à faire dans cette situation de toute façon ? Il ne ferait pas long feu devant les jeunes hommes, hein. Évidemment, lorsque la police arriva, les jeunes hommes s’enfuirent gentiment. Lâchement. Bien sûr. Ses yeux roulèrent sur eux-mêmes et un sourire ironique passa sur ses lèvres une seconde avant qu’il ne se dirige vers la porte quelques secondes après. La porte s’ouvrit avant qu’il n’ait pu poser la main sur la poignée et Hanah rentra, son regard se posant vers lui une seconde avant qu’elle ne passe son chemin sans un mot. Il fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’il avait fait, cette fois ? Rien ! Il n’avait absolument rien fait. Mais bien sûr qu’il n’acceptait pas ce comportement-là de sa part. Il n’était pas son père, pas même son grand frère ni rien comme ça. « Hanah…» Mais elle ne répondait pas et ne le regardait toujours pas. « MERDE HANAH.» Il attrapa alors le bras de la jeune femme, la retenant brusquement dans sa lancée. Il resserra son emprise sur son poignet et pinça les lèvres, tirant pour qu’elle se tourne vers lui. Son visage se trouva alors à à peine deux centimètres du siens, ses traits tendus, ses sourcils toujours froncés et ses lèvres toujours pincées.

« Je ne suis peut-être pas ton frère, et encore moins ton père, mais je pense que tu me dois un minimum de RESPECT. Maintenant, je refuse que tu croies que je ne suis qu’un pauvre gosse de riche qui ne comprend rien à rien et qui est stupide. Tu trouves pas qu’il y a déjà eu assez de problèmes ce soir ? Même moi, je sais que ce n’est pas bien de se promener tard dans les rues du quartier. Alors je t’en prie, arrête de te faire des jugements sur moi. Si j’avais été fâché, crois-moi, je te l’aurais fait savoir.» Il relâcha son bras et passa devant elle pour se rendre à la cuisine, où il s’appuya sur le comptoir. Peut-être avait-il encore une fois agis sans réfléchir. Mais c’était connu, il avait toujours été comme ça. Rares étaient les fois où il réfléchissait avant d’agir et cette fois n’était pas exception. Il soupira pour se calmer et passa sa main contre son front, au travers de ses cheveux avant de lever la tête vers Hanah qui était restée dans le salon. L’avait-il saisit ? Parce qu’au départ, c’était l’idée. « Pourquoi est-ce que c’est si compliqué avec vous ?»
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Kim Ha Nah

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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMar 1 Juin - 21:38

    « Hanah… MERDE HANAH.» Ces mots, elle avait fait semblant de ne pas les entendre. Mais Bo vint alors la surprendre en lui empoignant le bras, la força à stopper tous gestes et tous pas qu'elle osait faire. En quelques secondes, elle se retrouva face à lui, face à son visage sérieux et disons-le, autoritaire. Un visage qu'elle n'avait jamais vraiment vu de la part de celui-ci. Dans tous les cas, leur proximité la força à ne le regarder que dans les yeux. « Je ne suis peut-être pas ton frère, et encore moins ton père, mais je pense que tu me dois un minimum de RESPECT. Maintenant, je refuse que tu croies que je ne suis qu’un pauvre gosse de riche qui ne comprend rien à rien et qui est stupide. Tu trouves pas qu’il y a déjà eu assez de problèmes ce soir ? Même moi, je sais que ce n’est pas bien de se promener tard dans les rues du quartier. Alors je t’en prie, arrête de te faire des jugements sur moi. Si j’avais été fâché, crois-moi, je te l’aurais fait savoir. » Tout au long de son monologue, elle n'avait pas lâché son regard du sien. Toutefois, elle fut bouche-bée suite à ses paroles. Un manque de respect ? Qu'avait-elle fait ? Elle ne l'avait pas insulté, ni rien à ce qu'elle sache. Elle avait l'impression d'entendre son frère, voir même ses parents quand elle était plus jeune. Arf, Ha Nah avait toujours détesté l'autorité de ses parents et ce n'était pas pour rien qu'elle s'y était toujours opposée. Ou plutôt, elle n'aimait pas l'autorité, peu importe de qui elle provenait. Mais jamais, elle n'avait pensé de Bo qu'il pouvait être stupide. Elle se mordilla la joue de l'intérieur. Avant qu'il ne la lâche, elle se permit néanmoins de dire quelque chose à son tour, d'une voix qui paraissait plutôt soumise.

    « Je n'ai jamais pensé ça de toi. » Elle fit une courte pause avant de prendre un ton un peu plus dur à son tour. « Alors en ce moment, je dois comprendre que tu es fâché contre moi ? Tu me serrerais pas aussi fort et tu ne me ferais pas la moral si ce n'était pas le cas. Je ne vois pas comment j'aurais pu te manquer de respect. Je ne t'ai pas insulté, je ne t'ai pas frappé non plus. »

    Il l'a relâcha directement après ça. Et Ha Nah soupira. Pendant que lui se dirigeait vers le comptoir, elle, elle resta planté dans le salon, le regard baissé. Ça lui faisait de la peine ce qui arrivait à l'instant. Pourquoi devait-elle toujours avoir un froid avec les gens ? Quand ce n'était pas son frère, c'était ses amis. Et ses amis proches en plus. Mais là, cette prise de tête, ce malentendu, la mis vraiment inconfortable. Et quand son regard se reposa sur Bo qui faisait presque dos à elle, elle sentit quelques larmes venir embrouiller sa vue. Elle prit une grande respiration pour tenter de faire passer cette boule d'émotion soudaine, alors qu'elle recommença à se mordre l'intérieur de la joue. « Pourquoi est-ce que c’est si compliqué avec vous ?» Son regard se figea sur lui; voulait-il une réponse ? Aux yeux de Ha Nah, la réponse était évidente, bien que très complexe. Ils n'avaient seulement pas la même vie. Bo, il avait ses parents, une grande soeur, des amis, Wan à qui il pouvait faire plaisir malgré la complexité de leur relation. Elle, ses parents elle ne les aimaient pas, son frère elle ne le voyait pas aussi souvent qu'elle le voulait et ses amis... en ce moment c'était compliqué avec plusieurs d'entre eux. Hors, un moment de silence s'installa, avant qu'elle ne le brise pour enfin donner une probable explication au garçon.

    « Peut-être que j'agis comme ça parce que... parce qu'en ce moment... j'ai besoin d'attention et que... c'est toi qui est le plus réceptif à ca. » fit-elle d'une voix franche et beaucoup plus douce.

    Elle lui fit un très bref et petit sourire avant de se tourner les talons et de bouger un peu, se dirigeant calmement vers sa chambre. Elle laissa la porte de celle-ci à moitié ouverte, puis Ha Nah alla s'asseoir sur le bord de son lit face à son mirroir de chambre. Elle regarda alors son reflet, pensive. Du moins, elle en avait l'air, mais en réalité elle ne pensait pas à grand chose, pour ne pas dire à rien. Hors, le fait de se voir dans le miroir fit naître quelques pensées à propos d'elle-même. Et ces pensées, elle se les dit à voix haute ou du moins dans une voix presque murmurée.

    « Et dire qu'il est la dernière personne avec qui je voulais avoir une prise de tête. Bravo Ha Nah. Continue comme ça et tes amis, tu soûleras. »

    Elle se demandait tout de même comment il allait prendre ses paroles. Enfin, celle qu'elle avaient dit avant d'entrer dans sa chambre. Parce qu'après tout, Bo semblait avoir des côtés autres que celui du gentil garçon qu'elle avait toujours vu. Comme ce côté plus ferme et sérieux. Alors, elle ne pouvait plus se dire maintenant qu'il allait faire son gentil garçon et bien prendre ces mots. Il pouvait encore la surprendre. Mais elle avait été honnête au moins, il lui devait bien ça, non ? De là où elle était, elle pouvait apercevoir parfaitement Bo toujours accoté sur le comptoir de la cuisine, curieuse de voir ce qu'allait être la suite.
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Ahn Bo Hyun
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62uMar 1 Juin - 23:54

Si elle l’avait insulté ? Non, pas directement. Elle ne l’avait pas non plus frappé ni blessé, ni rien dans le genre. Elle n’avait absolument rien fait et en réalité… c’était exactement le problème, ce pourquoi il s’était fâché. Parce qu’elle l’avait ignoré et avait porté un jugement, encore une fois. Peut-être ne l’avait-elle pas remarqué mais elle avait effectivement porté un jugement lorsqu’elle avait interprété son départ comme la colère alors qu’au fond, rien de tout ça n’avait avoir avec un quelconque sentiment du genre. C’était purement basé sur la logique et rien d’autre. Sur ses propres goûts et sur le respect de la jeune femme également. Mais par contre, s’il était fâché en ce moment ? Un peu. Ses colères étaient bien pires lorsqu’il était fâché et ça il le savait. Peut-être n’était-il pas l’homme le plus fort de la planète mais il lui arrivait de faire bien des choses stupides lorsque la colère le prenait par surprise. Il hocha négativement la tête avant de la lever seulement pour apercevoir les larmes qui remplissaient à nouveau le regard d’hanah. Était-ce lui qui la faisait pleurer comme ça ? Ce n’était pas la première fois qu’elle pleurait en sa présence. Il finirait par se sentir coupable. Il mordilla le bout de sa langue et baissa à nouveau la tête. Peut-être que j'agis comme ça parce que... parce qu'en ce moment... j'ai besoin d'attention et que... c'est toi qui est le plus réceptif à ca. Lui ? Le plus réceptif ? C’était dans ces moments-là qu’on se sentait particulièrement naïf. N’aurait-on pas dit de ce comportement que c’était une manipulatrice ? Qu’elle l’utilisait ? S’il ne la considérait pas déjà comme une amie, il aurait probablement pensé de la sorte. Pour le moment, il se contenta de soupirer – pour une énième fois – et de la regarder partir vers sa chambre. Comment est-ce que ça pouvait être possible ? Elle avait un frère qui l’aimait probablement plus que tout et était entourée de plus de gens qu’il n’avait connu dans toute sa vie. Et pourtant elle trouvait le moyen de se sentir seule. Bo aurait aimé connaître plusieurs gens, c’est sûr. Les seules personnes qui l’entouraient étaient peu nombreuses mais, au moins, elles étaient là pour lui lorsqu’il en avait besoin. Enfin, moins ces temps-ci, mais tout le monde avait ses propres occupations. Hanah, elle, c’était le contraire. Certaines choses n’avaient pas de logiques. Ça, il l’apprenait. Il laissa quelques secondes passer histoire de se calmer un peu, sa tête se baissant à nouveau, fixant le comptoir sur lequel il était appuyé. C’est au bout d’une minute ou deux qu’il suivit les pas de la brune et se rendit à sa chambre, s’appuyant contre le cadrage de la porte et plongeant ses mains dans ses poches.

« Je pense que l’important dans une relation, c’est la confiance et la communication. Peu importe que ce soit une relation amicale ou amoureuse. » Il marqua une pause, silencieux quelques secondes avant de se pousser du cadrage pour s’approcher du lit d’hanah, sur lequel la jeune femme s’était assise. Il s’accroupit devant elle et vint chercher sa main qu’il prit entre les siennes, traçant ses doigts avec ses pouces, la massant doucement. « Ce n’est pas parce que moi je suis gentil, c’est parce qu’il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. » Parce qu’effectivement…. Seulement ce soir, Bo en avait assez vu pour juger que, non seulement Hanah, mais également Jun Wan, s’entouraient de bien des présences plutôt nuisantes à leurs vies. Si ça ne tenait que de lui, il en ferait tout de suite un gros ménage et rayerait plusieurs noms de la liste de leurs connaissances. Mais c’était comme ça qu’ils vivaient, dans ce genre de monde, sûrement. Lui, par exemple, avait l’habitude de se lier d’amitié seulement qu’avec des gens qu’il savait être de confiance. … pas les Kim, visiblement. Il lâcha sa main et se redressa, lui faisant signe de se coucher. Il vint s’asseoir dans le lit, à ses côtés, lorsqu’elle fut couchée, sa main se posant tout prêt de la sienne et son regard, un peu vide, fixant les draps aveuglément. Il gimaça et lui adressa un mince sourire, relevant la tête vers la sienne. « Faisons un trait sur tout ça. Tant que tu ne m’ignore plus comme tu l’as fait… et que tu évites ce genre de fréquentations en ma présence. » Il se laissa retomber à ses côtés, ses bras se posant sous sa tête et ses yeux se refermant doucement.

Tout ça, n’était-ce pas un signe qu’ils se rapprochaient de plus en plus tous les deux ? C’en était presque impressionnant à quel point tout se déroulait rapidement. Si c’était un bon signe – sûrement, il imaginait. Dans tous les cas cette relation annonçait beaucoup d’accrochages. Beaucoup de désaccord et encore plus de malentendus mais certainement beaucoup de sourires. L’humour d’Hanah était peut-être inconnu pour lui et peut-être un peu cru pour son propre monde par moments mais elle était pourtant la jeune femme la plus drôle qu’il n’ait jamais connu à côté de sa sœur. Il tourna la tête vers elle et reprit son sourire. Au final, il allait dormir avec elle comme il le lui avait promis. Et demain il l’emmènerait probablement faire les boutiques, qui sait. Ce qui importait pour l’instant c’est que tout se règle et qu’elle ne pense plus qu’il était fâché pour aucune raison. Il lui adressa un clin d’œil et lui fit signe de s’approcher. « Allez vaudrait mieux dormir maintenant. Demain on aura pleins de temps pour faire une tonne de trucs et s’amuser. Là… je pense qu’on est tous les deux très fatigués et qu’on doit dormir. Puis demain je t’emmène déjeuner chez moi, tu verras – je fais la cuisine. » Il étira le bras et l’attira vers lui pour qu’elle pose sa tête contre son torse. Ils s’étaient accrochés et avait passé très prêt de se disputer. Maintenant, il valait mieux passer à d’autre chose. Si Hanah n’était toujours pas fatiguée, lui, il l’était, et c’était probablement la raison pour laquelle il s’était froissé il y avait de cela à peine cinq minutes.
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MessageSujet: Re: Now, it's your turn to help me [Bo]   Now, it's your turn to help me [Bo] Kcj62u

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