omment les gens pouvaient-ils aimer venir ici? La jeune femme inspira longuement dans le but de se détendre, ses mains se posant contre ses tempes pour les masser délicatement, une migraine naissant sans aucune douceur dans son cerveau. Au fond c’était une très mauvaise idée, elle le savait parfaitement. Dès lors où elle avait posé ses pied dans la salle, tentant avec toute la difficulté du monde à se frayer un chemin parmi la foule, dès cette seconde, elle avait comprit la leçon. Encore était-il facile de comprendre, partir et rentrer à la maison était une toute autre histoire. Autant essayer de rester et d’apprendre à s’amuser. Non, soyons honnêtes, elle n’avait simplement pas envie de rentrer à la maison pour se coucher immédiatement dans ce lit qui devenait de plus en plus vide au fur et à mesure que les jours avançaient. Elle soupira finalement, rageuse alors qu’elle glissait le bout de ses doigts contre le petit verre qui trônait depuis vingt minutes sur le comptoir devant elle. Comment sa vie pouvait-elle autant déraper? Enfin, elle n’avait jamais rien fait de très malsain! Toujours été une enfant sage, polie et qui plus est, obéissante. Son conte de fée prenait fin doucement devant ses yeux sans qu’elle ne put faire quoi que ce soit. Pire encore, lorsqu’elle tentait de faire quelque chose, tout empirait. Au fond ne devrait-elle pas simplement laisser les choses allez d’elle-même, tout laisser se dégrader jusqu’au moment où il ne resterait plus qu’elle? Et puis quoi encore!? Devait-elle aussi accepté le verre que ce jeune homme lui proposait toute les 5 minutes depuis qu’elle avait enfin réussis à trouver ce foutu comptoir? Elle n’était pas si naïve que ça non plus! Elle voulait défier les règles et jouer les provocatrices envers tout les gens qui la trahissait, mais certainement pas se retrouver demain matin, complètement nue dans une ruelle après s’être fait violé toute la nuit parce qu’elle avait enfin accepté ce verre probablement plein de narcotique. Na Yung retroussa les lèvres, agacée de sa propre attitude si détestable. Égoïste, elle jouait les petites princesses égoïste et égocentrique, essayant de couler plus profond simplement pour que son entourage se concentre à la faire remonter à la surface plutôt qu’à leurs nouvelles et si amusantes vies qui s’épanouissaient devant eux. Elle porta finalement le verre à ses lèvres, inspirant brusquement pour avaler tout l’alcool qu’il contenait. Il y a bien une première fois à tout non? C’était sans doute la chose la plus mauvaise qu’elle n’eu jamais gouté et pourtant la sensation d’une trainé d’or à l’intérieur de sa gorge rendait le tout si amusant. C’était étrange de pensé que ce petit verre avait réchauffé son cœur un temps soit peu plus que n’importe qui depuis ce qui lui semblait une éternité maintenant. Le premier sourire de la soirée se glissa aux coins de ses lèvres alors qu’elle indiquait au serveur de lui en apporter deux autre semblable. Cognac, c’était bien ce qu’ils buvaient tous dans les films américains non? Du moins elle se souvenait parfaitement du plateau de tournage de son premier film, l’acteur qui jouait son père passait le plus clair de son temps à boire de cette boisson dès la seconde où ils avaient une pause. C’était bien la première chose qu’elle s’était dite en sortant du studio pour la dernière fois, plus vieille, lorsqu’elle pourrait entrer dans les clubs, elle boirait exactement ça. Du cognac. Elle grimaça rapidement alors qu’elle avalait ses deux autres verres, sans doute il y avait des choses beaucoup mieux question goût! Mais pour quelqu’un qui n’avait jamais sortit en boite, il fallait avouer que son registre en consommation était assez restreins. Encore le mystère ne résidait pas dans sa première sortie à vie ou encore dans sa première gorgée – troisième verre en 5 minutes, nuance – d’alcool … mais comment avait-elle put entrer dans cet endroit alors qu’elle n’était même pas majeur. Peut importait au fond. Pourquoi ne pas simplement profiter de la soirée comme elle se devait, le sensation d’enfin comprendre ce que les gens aiment dans ce genre d’endroit s’insinuait finalement en son corps. Une main se posa contre ses hanches et au final, aux lieux de la gifle monumental habituellement accompagné à ce genre de geste, la jeune femme tourna légèrement la tête, des lèvres se glissant contre son oreille pour la mordiller. C’était étrange, enfin pas qu’elle n’eu aucun contact homme-femme jusqu’à maintenant, non ce n’était pas le cas … seulement de savoir que c’était un étranger, quelqu’un qu’elle avait jusqu’à présent considéré comme agaçant… rendait la chose dangereusement excitante. Il fallait même avouer que le jeune homme savait parfaitement comment bouger au son de la musique, laissant son propre corps s’abandonner contre se corps chaud.
« Hell mama ! J’ai l’impression que tu te détends enfin! Allez, viens! J’ai des amis par làbas. ».
Des rires, des rires et seulement des rires s’échappaient de sa gorge parcellement occupé par les lèvres de son nouvel ami. Au fond elle passait le plus clair de son temps à ne simplement pas le repousser, écoutant, parlant et acceptant chacun des verres qui se faisaient livrer à la table ronde où elle était maintenant assise. Les gens en boite étaient amusants, les gens en boîte étaient particulièrement affectueux et ça lui plaisait. Notamment il y avait cette jeune femme qui était assise à sa droite, elle avait une voix si joyeuse qui avait une certaine influence sur son humeur à elle, égayant son visage qui était si dur à son entré. Elle aussi n’avait pas l’âge et lui racontait pourtant toute sorte de soirée qu’elle avait passée dans ce club. C’était drôle parce qu’elle semblait aussi bourrée qu’elle, c’était drôle parce qu’elle aussi venait tout juste de rencontrer ces hommes avec qui elles passaient la soirée. Elle ne pouvait dire si elle aussi était assise contre les cuisses du deuxièmes homme mais elle pouvait par contre affirmer qu’elle semblait très en confiance, loin d’être son propre cas. Pourtant cette crainte était facilement effacée par toute cette attention que l’on posait contre elle, et dieu. Dieu qu’elle aimait cette sensation d’étourdissement, mêlé au chatouillement que cette langue produisait contre sa peau chaude. Elle avala une nouvelle fois une boisson que l’on lui donnait, grimaçant beaucoup moins, découvrant un gout beaucoup plus fruité. Une main se posa contre la sienne, tirant avec insistance pour qu’elle se lève.

« Viens danser ma petite Nana ! Allez on va s’amusées !».
Elle était si gentille ! Comment pouvait-elle refuser? Une plainte se fit entendre alors qu’elle quittait le corps de l’homme, posant rapidement sa main contre la table pour reprendre le peu d’équilibre qu’il lui restait. Puis sa main vint directement se poser contre sa bouche pour éclater de rire. Depuis combien de jour n’avait-elle pas autant rit ? Cette pensé s’effaça aussi rapidement qu’elle s’était glisser dans sa tête, suivant maladroitement la main qui la guidait. C’était difficile de bien s’orienter, c’était difficile de suivre simplement sa nouvelle amie ! Sa course s’interrompit pourtant assez brusquement, son corps percutant brutalement quelqu’un. Un homme à ce qu’elle pouvait en juger, le corps était

Cbeaucoup trop carré et imposant pour être celui d’une femme et qui plus es, elle doutait tout de même qu’une femme aient de tels bras ! Il fallait ajouter que ce parfum ne pouvait être autrement que celui d’un homme, une odeur si … familière. Elle avait perdu son amie dans la course, ne s’étant pas arrêter lorsqu’elle avait été arrêter soudainement. Elle inspira finalement, elle qui au final détestait royalement demander l’aide de quelqu’un, avait cette fois, cette sensation étrange de pouvoir le faire sans aucune gêne. Peut-être était-ce l’alcool … oui sans doute ! De toute façon il fallait bien retrouver cette fille ou même cette table … ou le bar. Peut importait l’endroit où elle allait, tant qu’il y avait cette merveilleuse invention nommé alcool, elle voulait y être.

«Excusez-moi! Je cherche … je. Mm, Il y avait une femme avec moi, mais je viens tout juste de la perdre … vous pourriez me dire si vous la voyez? Ou encore il y a une table où deux garçons sont assis et je. J’aimerais bien vous expliquer à quoi ils ressemblent tous seulement je ne le sait même pas moi-même … je suis aveugle donc … ou peut-être le bar ! Pardonnez moi encore de vous avoir percuté..»