He always hated me, Coz I never got a J.O.B [ Pv Babo ♥ ] Explicite e0e

La souffrance était pratiquement lisible sur chaque trait du visage du pauvre Jun Wan - et il se sentait coupable, profondément coupable de ne pas être à la hauteur. S'il n'avait pas refermé sa main contre son membre à nouveau, n'avait pas recommencé le mouvement contre ce dernier - inlassablement bon - il se serait probablement levé et serait parti pour éviter que tout ne tourne mal. Cependant, en réfléchissant bien, ils s'étaient déjà enfoncés bien loin dans ce qu'on pouvait définir de mal et tous les deux en souffraient déjà, même si, chacun de leurs côté, c'était pour différentes raisons. Il inspira difficilement, ses poumons se serrant continuellement sous la force dont il devait user pour - rester en vie - respirer, ses paupières tremblantes, un nouveau gémissement s'échappant du fond de sa gorge alors qu'il bougeait contre lui, le membre de l'autre durcissant sous lui. Il rencontra naturellement son mouvement, ses fesses se pressant contre son bassin, le membre de l'autre se posant directement contre celles-ci alors qu'il ne pouvait s'empêcher de mordiller la peau de son cou, poser ses lèvres contre sa joue, enfoncer ses ongles dans sa peau ou encore soupirer sans cesse contre son oreille. Sa main s'activait de plus en plus rapidement, peut-être un peu trop pour lui, et la pièce commençait à tourner - ou peut-être que c'était eux qui tournaient, mais dans tous les cas, il voyait trouble et n'était plus réellement là. Ici. Il bougea lentement son bassin contre le siens, son propre membre se butant contre le ventre du plus vieux. Sa peau contre la sienne, nue, chaude, c'était tout ce qu'il voulait sentir. Il voulait partir, aller ailleurs, un lit, quelque chose. Il voulait le sentir contre lui, entièrement contre lui et ne voulait rien de plus. Il n'avait probablement jamais voulu quelque chose autant que cela. Ce qu'il ne savait pas c'était certainement que cette sensation allait grandir, augmenter. Peut-être ne jamais s'arrêter jusqu'à ce qu'il ressente le besoin d'aller plus loin. Pour l'instant, c'était loin de ses pensées du moment. Mais ça, on ne pouvait pas le prévoir.

Il voulait bouger, se tourner, faire quelque chose, se coucher ou alors se lever. Il ne savait plus exactement ce qu'il voulait mais il voulait changer. Ses doigts se glissèrent sous le dernier vêtement du plus vieux et il se redressa tout en l'obligeant à se redresser avec lui, son corps toujours collé au siens, reculant lentement jusqu'à ce que son dos touche la porte - froide, trop froide - de la cabine, son souffle saccadé se coupant un instant alors que l'effet du froid contre sa peau semblait l'avoir saisit un instant. Rien pour stopper son étourdissement, cela dit, et il se demanda un instant lui aussi si quelqu'un n'était pas entré entre temps. Sûrement, en fait, et il aurait beaucoup de choses à raconter à son père - des mensonges - pour cacher l'évidence de son absence pendant toute l'heure du midi. Et les choses qu'on aurait pu entendre ou voir dans les toilettes... publiques. De la compagnie de son père en plus. Ses doigts restèrent immobiles un instant alors qu'il prenait le temps d'admirer le corps de l'autre, de le sentir contre le siens, tout prêt, juste comme ça - c'était parfait, mais pas assez à la fois. Sa main glissa vers l'arrière de son corps, passant contre sa hanche pour se poser au bas de son dos, ses doigts s'échappant enfin du vêtement pour suivre la colonne du plus vieux jusqu'au creux de ses reins et finalement le milieu de son dos qu'il s'amusait à chatouiller du bout des doigts. Plus l'autre le regardait, plus ses pupilles se noircissaient - disparaissaient -, plus il le désirait, plus il le trouvait... irréel, et il ne le dirait probablement jamais assez. Il coinça sa lèvre supérieure entre ses dents et glissa ses bras autour de son corps, sa tête se posant contre son épaule un instant et il murmura encore une fois des excuses. C'était la seule chose qu'il arrivait à faire. La seule.

Il pouvait sentir son coeur battre tout prêt du siens, contre son torse. Irrégulier. Aussi rapide que le siens et une sensation de chaleur revenait au creux de son ventre. Comment pouvait-il faire autant d'effet à une personne comme Jun Wan ? Normalement, il l'aurait regardé avec dédain. À l'inverse il aurait dû lui aussi. Certainement. Sa main droite revint vers l'avant, passant contre sa cuisse et remontant par la suite vers l'entrejambe du plus vieux qu'il ne fit qu'effleurer avec hésitation, avant d'y presser très légèrement la pointe de ses doigts, constatant les dégâts que toute cette chose avait causé, autant sur lui que sur l'autre. Mais il rougit de plus belle, presque embarrassé de s'être aventuré là, résistant à l'envie de s'excuser une fois de plus alors que sa main remontait le long de son torse. Il passa ses bras autour de son cou et tira légèrement pour qu'il le prenne dans ses bras. « Prends-moi - »

Son dos se cambra sous les touchés du plus jeunes, affichant un léger sourire en réponse à ses doigts qui s’amusait contre son dos. Il y avait une grande évolution entre les deux personnes qui se partageait le corps de Bo. Il était capable de jouer avec le corps de quelqu’un d’autre lui aussi, ce n’était pas si difficile en fin de compte non? Ses mains encadrèrent son visage, le forçant à relever la tête, son ventre se contractant sous les pulsions du membre qui se collait à sa peau. Il inclina doucement la tête, mordillant sa lèvre inferieur tout en observant chacun de ses traits. Partagé entre l’extase, la curiosité et l’incohérence. Il était tout simplement beau, les joues rosies par la gêne autant que par la chaleur qui envahissait son corps. Il déposa ses lèvres contre son nez, entourant ses bras autours de sa taille alors que le plus jeune posait sa tête contre son épaule. Un moment de répit, juste un instant, une petite pause pour bien continuer la suite. Un moment de tendresse entre deux personnes qui ne devraient probablement pas agir de la sorte ensemble. Il soupira doucement, ses doigts caressant délicatement son dos, détaillant sa colonne vertébrale pendant un court instant. Au fond, il ne pouvait nier que présentement il était bien. Apaiser à tenir ce tout petit corps contre le sien, au creux de ses bras chaud. Ne l’avait-il pas déjà pensé? Une rencontre comme ils avaient eu droit donnait toujours naissance à des liens plutôt complexes mais toujours sans pareille. Il posa doucement une main contre sa mâchoire, caressant celle-ci de son pouce, baissant les yeux sous les excuses du plus jeune. Pourquoi s’excusaient-ils au fond? C’était le destin et c’était tout, s’ils n’avaient pas été supposés être ici à faire ce qu’ils faisaient, ils ne l’auraient pas été tout simplement. C’était tout, il ne fallait pas chercher qui était en tort – toi sale pervers- mais plutôt pourquoi ils avaient tout deux raisons d’agir comme ils le faisaient après si peu de temps. Après tout, il avait couché avec des hommes après beaucoup moins d’information qu’il en savait sur Bo – pratiquement rien par le même fait.

Jun Wan retint immédiatement son souffle, sa tête venant se poser contre son épaule. Celle qu’il avait imaginé embrasser quelques nuits plutôt. Il n’avait pas le droit de le toucher là simplement par curiosité, c’était … bordel que c’était horrible. Il inspira avec difficulté, ses poumons lui causant une immense douleur qu’il devait inspirer une seule bouffée d’aire par plusieurs petits coups. Il haleta, pressant son bassin contre la main qui avait maintenant disparut pour faire son apparition contre son torse. Magie, mais c’est quoi cette putin de surprise? Il secoua la tête, non, non, non et non. Ça, ça c’était complètement cruel et sans aucune morale et, et. « prend-moi» oui. Il replaça rapidement son visage contre le sien, l’observant avec des yeux démesuré. Avait-il simplement prononcé ces deux mots précis? Il cligna des yeux, la bouche ouverte sous la nouvelle surprise, complètement sans voix à ce qu’il venait de lui dire. Son ventre se contracta sous l’impacte de ces mots coulant contre la langue qui avait glissé contre sa peau quelques minutes plutôt. Théoriquement, ces mots étaient dit – dans ce genre de circonstance- lorsque l’on voulait aller jusqu’au bout. Pourquoi. Pourquoi Bo venait-il de les dires alors? Pourquoi aussi avait-il subitement oublié le mal intense qui c’était logé au creux de son ventre? Il tenta de parler, toujours aussi surpris que le plus jeune ait – Oh .. ah.

Bo le ramena finalement sur terre alors qu’il tirait de ses bras contre son cou. Ah … il voulait qu’il le prenne de ce sens … damn. Il avala difficilement sa salive, hochant finalement la tête pour exécuter ses paroles. Ses mains se posant – malgré lui mon œil oui- sur les cuisses du plus jeune, remontant légèrement l’une d’elle contre sa hanche avant de continuer à glisser ses mains jusqu’à ses fesses, usant de force pour le soulever, plaquant encore plus fermement le dos de Bo contre la porte. Il posa son front contre ses lèvres, fermant les yeux pour ne pas voir sa propre main bouger contre cette partie de son corps. Il posa bien rapidement sa main contre son membre, s’activant rapidement contre son excitation. En même temps, puisqu’il ne pouvait pas étouffer ses gémissements par ses baisers, stupidement son front ferait bien l’affaire, puisque de toute façon, il était résolut à faire le tout le plus rapidement possible. Les choses allaient beaucoup trop loin et le plus jeune ne mesurait pas ses mots envers lui. Oui, il était encore sous le choc. Il retint son souffle, sa main bougeant rapidement de haut en bas, osant ouvrir les yeux pour finalement regarder ce qui se passait entre le leurs corps. Il pressa d’avantage son bassin, débutant encore une fois ce léger mouvement qui – par extension – lui procurait un certain plaisir, un soulagement, une pure torture puisqu’il se pressait exactement là ou leurs unions devait être faites. Il dut tourner rapidement la tête dans un hoquet, serrant les dents, les muscles de son ventre, ses doigts toujours posé contre ses fesses, retenir une plainte de jalousie, le liquide du plus jeune se déversant entre leurs corps brulant. Il posa son front contre la porte froide, n’obtenant pas la satisfaction d’aider à son étourdissement ou à son mal de tête, nichant finalement sa tête contre son cou, n’osant plus bouger. Il resta ainsi une minutes plus ou moins, avant de laisser le corps du plus jeune se glisser contre le sien, reculant jusqu’à ce qu’il tombe contre la toilette, les yeux dans le vide. Il devait partir.

… Va t’en, je t’en supplies … laisse moi ... seul.

Il attendit patiemment que le plus jeune prenne ses choses, il le rejoindrait dans quelque instant. Ça ne serait probablement pas très long d’ailleurs. Mais, il devait être seul si non les choses tourneraient mal … ou bien, tout dépend de quel position on était. Bah ! peu importe la position, Wan serait complètement aux anges. Il soupira doucement, avant de relever le visage pour ouvrir la porte de la cabine.

BO! … dis … j’suis renvoyé hein?

Il afficha une grimace, au fond il n’en serait pas complètement surpris.

Jun Wan avait semblé connaître une vague d'excitation inexpliquée - quelque chose qu'il ne comprenait pas, qu'il ne pouvait saisir mais qu'il voyait définitivement dans son regard et finalement... rien, déception chez le plus vieux. Il ne chercha pas réellement à comprendre, ses jambes se glissant autour de sa taille et le rapprochant à lui alors qu'il posait son front contre sa bouche, quelques perles de sueur roulant contre ses tempes alors qu'il le plaquait contre le mur, un hoquet s'échappant du fond de sa gorge. Puis il avait soupiré, ses doigts glissant au travers de la courte chevelure du plus vieux, saisissant sa tête alors qu'il activait sa main contre son membre. C'était comme s'il se sentait mieux lorsqu'il ne le regardait pas dans les yeux, comme s'il avait l'impression d'enfin pouvoir fermer les yeux et de pouvoir se laisser aller, profiter pleinement malgré le fait que son regard là - à cet endroit - était des plus gênants. Ses jambes s'étaient resserrées contre sa taille, ses bras aussi, son souffle s'accélérant de plus en plus alors qu'il semblait vouloir le pousser à bout le plus rapidement possible. Effectivement, ça ne tarderait pas, tout comme n'importe qui n'aurait pas tenu très longtemps à sa place. C'était toujours comme ça les premières fois et ça il n'en doutait même pas. Son ventre se contractait sous la force du plaisir qu'il lui donnait et sa tête se frappa contre la porte lorsque ce fut trop, haletant, une immense sensation de plaisir secouant son corps - jusqu'au bout des orteils alors qu'il se déversait dans la main du plus vieux sans même avoir eu le temps de comprendre quoi que ce soit.

Sa vision fut inexistante quelques longues secondes avant qu'il ne réussisse à reprendre son souffle - qu'il avait retenu tout au long. Ses mains se firent plus douces contre la tête de l'autre, caressant sans réellement le remarquer sa nuque, ses cuisses se désistant doucement de la taille du plus vieux. Il soupira une dernière fois et cette fois ce fut un sentiment de bien, de calme après la tempête qui s'empara de lui et il dut rester un moment sans bouger avant de réaliser ce qui venait de se passer, la gêne lui revenant bêtement alors que l'autre lui demandait de partir. Et il réalisa également que l'autre était toujours dans un sale état, n'avait toujours rien eut en retour et il se demanda même si l'autre ne préfèrerait pas qu'il fasse quelque chose, juste un petit... mais, non. Plutôt que d'ajouter de l'huile au feu, il ramassa rapidement ses vêtements et s'habilla avant de sortir de la cabine, n'osant même pas se regarder dans le miroir. Plutôt, il grimaça à la question de l'autre, lui répondant qu'il aimerait trop avant de sortir rapidement de la salle de bain, s'appuyant au mur et baissant la tête. Il observa sa montre. Et merde, ils avaient dépassé le temps de quinze minutes... puis il leva la tête, la tournant vers le couloir où une dame lui envoyait la main. Il écarquilla les yeux et lui rendit son signe de la tête avant de se tourner rapidement vers la salle de bain et d'arranger ses vêtements du mieux qu'il le pouvait. Il avait toujours le souffle court, les joues rougies et... il devait absolument se rendre au bureau avant que qui que ce soit ne se doute de quelque chose. Mais d'abord, attendre le plus vieux, patienter. Ce qui ne fut pas très long au final.

Lorsque Jun Wan sortit de la salle de bain, il baissa la tête, pinçant les lèvres, n'osant même pas le regarder directement. Il glissa ses mains à l'intérieur de ses poches et lui fit un signe de tête pour qu'il le suive. Le chemin jusqu'au bureau se passa dans le plus grand silence et ils ne croisèrent heureusement pas le père du plus jeune. Le reste de la journée fut très court et, finalement, le blond écourta les travaux - l'heure qui suivit fut plutôt pénible et, enfin, il le laissa partir, lui laissant un numéro au cas où il avait besoin de le contacter. Aucune parole ne fut échangée au sujet de ce qui venait se passer ici même et, avant de retourner chacun dans leurs directions respectives, il se tourna vers le plus vieux et cria son prénom afin qu'il se retourne. Lorsque ce dernier pivota sur lui-même, il haussa un sourcil vers lui et glissa ses mains dans ses poches avant d'ajouter ; « Tu n'es pas renvoyé, mais je dois déjà te pointer une des règles de mon monde. Ce n'est pas de cette façon qu'un gentleman traite une milady... si tu vois ce que je veux dire. D'un côté plus professionnel, le sexe en public n'est pas permis. » Puis il se retourna, continuant son chemin.