Jun Wan observa silencieusement la lettre qui se trouvait dans ses mains. Elle avait déjà été ouverte la veille, notant qu’il avait rendez-vous avec un monsieur Ahn et qu’il devait se présenter à 10h tapant. Il soupira doucement, inquiet de ce qui lui arriverait une fois qu’il aurait passé les portes en acier qui se trouvaient devant lui. Il avait payé ses comptes non? Il se rappelait parfaitement l’avoir fait, avec quelques jours de retards mais ce n’était pas si grave que ça hein? Certain ne payait jamais alors ce n’était certainement pas pour un manque de ponctualité. Depuis la veille, il avait dut facilement se faire des millions de scénarios, chaque fois il terminait avec deux jambes cassés dans la ruelle adjacente de l’immeuble. Ce n’était franchement pas ce qu’il y avait de plus joyeux et au final, il avait même pensé à ne pas y aller. Il était inquiet, c’était la toute première fois qu’il recevait ce genre de lettre depuis qu’il était en appartement et forcément ce n’était pas bon signe. Il serra la mâchoire, poussant la porte d’entré pour enfin entrer dans l’immeuble. Son regard se posa automatiquement sur la réception dont il s’approcha à grand pas. Il réajusta sa casquette, contre sa tête, se raclant la gorge alors que la jeune femme ne semblait pas du tout lui prêter attention. Il s’accota sur le comptoir, haussant les sourcils tout en se penchant légèrement vers l’avant. Elle finirait bien par le voir un jour cette sale petite peste trop occupé à … prendre des rendez-vous. Elle posa finalement son regard contre lui, son sourire qui à la base était chaleureux se transforma en quelque chose de surpris et désagréable. En retours il lui adressa son plus charmant sourire, détestable.

-Huh, la toilette se trouve aux deuxièmes étages et n’est malheureusement que pour les employer. Bonne journée.

Ses yeux s’ouvrirent aux maximums, tout comme sa bouche, restant complètement sans voix devant cette femme oh-combien-charmante. Insulté, il fronça les sourcils, et lui lança avec frustration la lettre qu’il tenait dans ses mains, croisant les bras par la suite.

-À votre place je resterais polie, on sait jamais sur quel genre de personne on pourrait tomber.
- Ce sont des menaces?
- Ce sont vos vrais seins ?
-AH ! Allez donc prendre une place monsieur KIM.

Il lui adressa un sourire des plus ironiques avant d’aller se laisser tomber contre un siège qui se trouvait tout près. Non mais quand même, elle se prenait pour qui celle là? Madame je suis meilleur parce que je passe toute ma journée assise dans un fauteuil à prendre des rendez-vous pour des gens plus important que moi. Non mais elle n’était tout de même pas la reine Élisabeth non plus, fallait pas pousser les choses. Lorsqu’elle revint, ce fut avec tout autant de gentillesse, lui demandant – sans sil vous plais ! Petite pétasse oui !- de la suivre. Il se retrouva vite dans un bureau, vide. Il devait lui attribuer un point du moins, sans cette saleté de garce, il serait probablement entrain de stresser à fond. Présentement il était simplement gonflé à bloc, prêt à faire preuve d’impolitesse envers quiconque qui tenterais de lui rendre la journée plus mauvaise. Les bras croisés, il restait silencieux, tentant de réprimer cette colère qui accentuait son impatience, se balançant sur les deux pattes arrière de la chaise. Non mais quelle conne.

Une pression se fit sentir contre la chaise, celle-ci reprenant la positon naturel qu’elle devait avoir. Jun Wan ouvrit les yeux ronds, prêt à balancer une nouvelle réplique à cette pauvre – pauvre connasse- secrétaire qui pensait pouvoir le rabaisser un peu plus. Les yeux haineux, il se retourna pour découvrir – avec crainte – qu’en réalité il s’agissait de Bo. MERDE! Nerveux, il se ravisa de garder ses propos. Il, c’était une tactique, le plus jeune l’avait ramené ici, l’attendait avec son avocat pour lui coller une poursuite en pleine gueule. Attouchement sexuel sur mineur, voilà. Il était sincèrement mal barré, déjà quelques plaintes et un rien pouvait lui donner un passe droit pour 3 ans minimum de prison. Avec ça, il était bon pour 10 ans, avec un juge clément. Les choses allaient se régler, ils aillaient tous parlé gentiment ensemble et tout se règlerait. Pas besoins de faire recours à la justice, s’il ne voulait plus le voir, Jun Wan se tiendrait loin de lui. Il avait d’ailleurs bien compris le message lorsqu’il c’était enfuis ! « Papa, je te présente Jun Wan. Kim Jun Wan. Je... ». Tu ? Sa voix fut coupé par la voix du plus vieux, lui lançant un long monologue d’employeur, lui serrant la main avec assurance tandis que lui, incompréhensif, restait complètement immobile et silencieux. Tout ce passait si vite sans qu’il ne puisse comprendre quoi que ce soit. Son père avait déjà quitté la pièce que Bo se jetait sur lui pour l’inonder de parole. Mon dieu seigneur, le ciel était entrain de lui tomber sur la tête et il n’avait aucune réaction. C’était probablement drôle de le voir lui, à court de mot, de réplique, Jun Wan : Inoffensif.

-Bo. Je ne comprends absolument pas de quoi tu parles. Tellement que j’en ai le tournis en fait.

Il était à la limite de perdre conscience tellement tout lui était lancé si brusquement. Il tourna doucement la tête, pour l’observer le teint livide. C’était facile à saisir non? Kim Jun Wan demandait un temps soit peu de temps d’explication clair et précise. Aussi peut-être d’une mise en garde devant la porte qui indiquait : Attention, homme d’affaire en approche, plancher glissant pour les incultes. Il avait toujours les yeux rond, se grattant avec ennuie le crâne. Bon, résumons. Il avait un passe de la compagnie entre les mains, compagnie qui soit dit en passant allait le surveiller tout le temps. Le surveiller quand? Comment? Pourquoi et dans quel but. Ne faisait-il pas déjà partit d’un projet d’observation pour devoir subir les commentaires de quelqu’un d’autre en plus? Quelqu’un qui en l’occurrence était le père de la personne qu’il avait tenté d’abuser à deux reprise et qui s’était enfuis de chez lui sans aucune notice? Il avait crut un bon moment que le plus jeune faisait une tentative de suicide dans sa propre salle de bain tant il pensait l’avoir perturbé. Non au final le plus jeune avait opté par la fuite de l’escalier de secours. Hilarant. Oui bon donc, Passe, Entre les mains de Bo – qu’est-ce que Bo allait prendre en main? Bitch – il était. En.

-Formation? Bo, de quoi ton … père parle quand il dit formation? Et aussi pourquoi te faire pardonner? Parce que tu es partit de chez moi sans un mot? Yo ! J’suis pas fâché contre toi, en fait j’pensais plutôt que tu ne voulais tout simplement plus me voir. Quelle formation? J’dois faire quoi? Je ne comprends pas, c’est tellement. En fait moi qui. Depuis hier je m’inquiet de savoir si j’ai bien payé mon compte et j’m’attendais presque à ce que deux mecs me brise les jambes. J’ai . Formation de quoi? Quand, où, combien de temps, et pourquoi votre secrétaire est-elle aussi garce? Mm.

Puis il se tut enfin, le regardant avec des yeux curieux, qu’il réponde à toutes ses questions. Bo devait être clair, très clair, si non quoi il lui poserait encore et encore des questions. Il ne savait pas au final ce qu’il devait faire ici. Apparemment un emploi. Mais c’était beaucoup trop donné à quelqu’un de sa classe, qui plus es, il était un inconnu pour Bo, alors pourquoi se donnait-il la peine de l’aider financièrement si au final il l’avait quitté parce qu’il lui avait fait peur. C’était bien pour ça qu’il était partit non? Il baissa doucement la tête, fronçant les sourcils alors qu’il était toujours aussi pensif sur la situation. C’était tout de même très gentil de sa part, même s’il ne savait pas pourquoi son père avait accepté de l’employer. Il ne faisait pas partit de leurs monde et ça, c’était facile à voir dès la premières secondes. Il pinça ses lèvres l’une contre l’autre, se sentant affreusement petit – non, pas physiquement … quoi que- dans cet immeuble, il n’avait absolument rien à faire ici. Il leva finalement la tête pour l’observer doucement. Il semblait si perdu, tout était si inconnu et imposant. Même l’agrafeuse sur le bureau devant lui, semblait être l’agrafeuse la plus importante au monde, beaucoup trop importante pour que lui … broche quoi que ce soit avec elle. Il afficha une moue, l’intention était définitivement très belle et honorable. Mais il allait tout gâcher s’il restait.

-Je sais … d’avance que ce n’est pas une bonne idée. Écoute Bo, c’est très gentil mais … même la mousse de cette chaise à plus de chance de réussir ici que moi alors … forcément … l’immeuble va probablement prendre en feu d’ici trois heures … tu le sais ça hein?

Il écouta attentivement les paroles du plus jeune, fermant les yeux pour mieux assimiler tout ça. Sa concentration était toujours meilleurs lorsqu’il pouvait s’isoler, faire le vide, arrêter de faire une fixation sur les lèvres en cœur qui bougeait devant lui. C’était immonde que de devoir travailler avec lui. En même temps, ce n’était pas non plus une mauvaise idée. Qui plus es, si Bo voulait lui offrir ce job, n’était-ce pas une certaine preuve qu’il voulait –son corps- un peu de Jun Wan dans sa vie. Dans un autre sens ce gamin était beaucoup trop gentil, il ne réalisait surement pas à quel point il mettait la compagnie en danger de faillite en voulant l’aider. Il était chiant, et oui, il était un incapable. Ce n’était pas pour rien que son emploi à temps plein se trouvait à vendre de la drogue ne? Il ouvrit doucement un œil, affichant une moue. En même temps, comment pouvait-il refuser quelque chose qui assurerait du pain sur la table tout les matins? Sa sœur avait bien le droit d’avoir quelque chose à manger, quelque chose de sains, pas de la pizza du coin. Sa langue se claqua sur son palais, renversant la tête vers l’arrière alors que ses mains venaient frictionner la peau de son visage. Pourrait-il gérer simplement ça? Venir tout les jours pour se faire observer de haut, par miss-la-connasse et papa-je-me-fou-de-toi? Sans parler de j’ai-des-belles-fesses-mais-bas-les-pattes-Wan-le-pervers ! Il poussa un soupire, se positionnant correctement sur sa chaise, les épaules droites et le visage sérieux. Étrange sensation que de tenir ce crayon dans ses mains. Il n’avait jamais signé de contrat et sincèrement, il trouvait ça complètement déboussolant. Il leva les yeux, incertain et craintif, regardant Bo avec nervosité. Il n’avait tout simplement pas envie de le décevoir. Il l’avait dit, c’était plus qu’honorable de sa part que de lui offrir un emploi alors qu’il ne savait absolument rien de lui, si ce n’était que ses mains étaient plus que baladeuse. Il n’avait aucune expérience antécédente en ce qui concernait les choses … normales. Les battements de son cœur augmentaient alors que son nom apparaissait lentement sur la feuille.

-J’ai l’impression de. Vendre mon âme au diable. Arrêtes moi maintenant si la prochaine partie consiste à tamponner officiellement le contrat de mon sang. J’ai pas envie que ton père fasse des testes de dépistage, parce que sincèrement, je ne mérite même pas de respirer dans cet établissement.

Il papillonna des yeux, la pointe du crayon dessinant le dernier caractère de son prénom. Puis il le laissa retomber contre le bureau, comme s’il l’avait brusquement bruler. Il posa rapidement ses deux mains contre ses genoux, fixant longuement le tas de feuille broché – avec la superbe brocheuse probablement en or- ou son nom figurait maintenant. Il humecta ses lèvres, toujours inquiet de la suite. Voir son nom sur cette feuille lui donnait l’impression d’être maintenant une partie intégrale des meubles du bureau de Bo. Il appartenait à la compagnie et c’était, tout sauf normal. Peut-être que les choses allaient se placer peu à peu et que bientôt il –

BO ! Comment a tu osé me faire signer pour un emploi ou je vais devoir m’habiller comme un con !? Non mais ce n’est pas croyable! Soit je porte mon linge habituel, sois je travail nu dans le couloir !

Il croisa les bras, complètement sérieux de ses propos. Il s’imaginait beaucoup trop mal, habiller avec des habits de bureau, marché dans les rues de gangnam ou l’on continuerait de le toiser de haut parce que justement ses habits ne seraient pas du gucci. Puis ensuite, sa vision se transforma doucement en quelque chose de plus plaisant, ressemblant légèrement à lui, accoté contre le bureau, Bo qui défaisait sauvagement sa chemise tout en agrippant sa cravate. Chaud, complètement trop chaud. Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors que le tout se concrétisait doucement dans son crâne. Il hocha la tête, comme s’il approuvait mentalement la scène, comme si c’était Bo qui la lui proposait. Puis il arrêta, posant son regard contre Bo, cessant de sourire dubitativement. Il hocha finalement la tête, prenant tout en grimaçant la pile que se trouvait devant lui.

Mm ... brocher, plier, cacheté, empiler. J’ai compris … Mm. On a droit a des cafés dis?

Il afficha un sourire, au moins, Bo riait de ses blagues. Il hocha simplement la tête, s’habiller de façon présentable. Il grimaça tout de même, c’était encore quelque chose qui restait loin de ses vêtement amples. Mais il ferait tout de même l’effort, pour sa sœur, pour remercier Bo, pour être exécrable et bien snob envers la réceptionniste, et peut-être pour lui. En même temps, après ses vêtements lui paraitrait probablement comme la septième merveille du monde et les porter deviendrait tellement rassurant. Il posa d’abord son regard sur la pile de feuille, tournant à peine la tête quand l’autre posa la sienne contre son épaule. Un fin sourire se dessina par contre sur ses lèvres, se figeant par la suite tout en ressentant parfaitement les gestes du plus jeune. Un long frisson se glissa sur sa peau, relevant le menton alors qu’il tournait finalement la tête, le bout de son nez frôlant délicatement la peau de sa joue. Puis ses épaules s’affaissaient par découragement total, affichant une mine plutôt dépressive et agacé. Petit agace va, oui court chercher le café. Il bougea la tête de droite à gauche, pinçant les lèvres en réponse à sa taquinerie. Comment pouvait-il le toucher comme ça, tout en étant tout de même quelqu’un de chaste et pure? Il retroussa ses lèvres, débutant à faire son petit travail lentement, prenant soins de faire les choses comme il le lui avait expliqué. Ce n’était pas compliqué, mais autant prendre le temps de bien faire et ne pas s’attirer les foudres du gamin après 5 minutes de travail. De toute façon, les gens pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient à son sujet, tout le monde était d’accord sur le même point : Il était serviable et vaillant. Pas la peine de croire qu’il allait tout faire en 2 minutes simplement pour se débarrasser du tout, lorsqu’on lui attribuait une tâche, il la faisait bien. Enfin, tant que ça entrait dans ses compétences. Vous pouvez demander à un enfant de poster une carte, mais pas l’écrire! D’autant plus que s’il avait lui-même écrit les lettres, elles auraient eu plus de « putin de con paie tes factures » que de point.

Il tourna doucement la tête, souriant doucement à sa remarque. Oui bien entendu qu’il avait exagéré, pourtant ce n’était pas comme si c’était chose courante qu’un jeune de la rue aie du jour au lendemain un emploi parce qu’il avait touché un puceau de riche! Il se laissa doucement retomber contre le dossier de la chaise, posant ses mains d’abord contre ses cuisses et ensuite il croisa les bras, l’observant avec un air accusateur. Il resta là une bonne trentaine de seconde avant de finalement prendre la parole.

-Mm, tu sais. Quand je t’ai dis – désolé d’enfoncé le couteau dans la plaie mais- quand je t’ai dis que j’aimais toucher les gens … ça allait dans l’autre sens aussi, j’aime qu’on me touche. Alors sil te plais, si tu n’as vraiment aucune attirance envers moi, que je n’ai aucune chance d’avoir ne serait-ce qu’un seul baisé de ta part… Bien dans ce cas. Dans ce cas ne me touche pas les cuisses comme tu viens de le faire. C’est très sexuel et je pourrais porter plainte au marché du travail! Parce que sincèrement Bo … ça fait plus mal qu’autre chose. Tu ne peu pas faire ça à quelqu’un qui te désir si tu n’as aucunement envie de faire quelque chose avec elle. C’est comme si tu me disais je t’aime et que j’étais éperdument amoureux de toi … mais que toi non.

Il était sérieux, enfin pas en ce qui concernait la plainte mais le touché. Il ne pouvait pas faire ce genre de chose et après s’étonner qu’il tente par la suite de le toucher. Il baissa la tête quelques secondes, affichant une moue déçue. Jouant doucement avec un trou qui se logeait dans ses jeans. Il devrait sans doute aussi, changer son vocabulaire. Quoi qu’il n’envisageait pas de parler avec les autres employés de la boite. Il hocha la tête, avant de redresser celle-ci, affichant un grand sourire, simplement pour passer à autre chose. Évidement puisque ce sujet rendait l’autre mal à l’aise. Il avait simplement voulut lui expliquer son point de vue, clarifier certains point pour que les situations comme celles qui étaient arrivés … n’arrivent plus. Forcément pour lui ça ne changeait rien, il le voulait tout autant et sa main sur sa cuisse n’avait qu’amplifier la donne. Tout comme l’aide qu’il lui proposait, elle allait aussi directement se classer dans la section « attention charmante et mignonne pour montrer mon intérêt ». Il soupira longuement, secouant la tête tout en reprenant son travail, se concentrant exclusivement sur ces lettres interminable qu’il devait plier. Pour la bonne cause.

-Mm Bo… je voulais. M’excusé de t’avoir fais fuir et. D’avoir insisté même si tu ne voulais pas. Et aussi te dire merci. Ça va … aider à la maison disons. Je n’aurai plus a me prostituer quand les fin de mois seront difficile.

Il leva doucement son regard pour croiser celui du gamin, restant le plus sérieux qu’il le pouvait, simplement pour observer sa réaction. Pauvre Bo, il n’avait pas fini d’en baver c’était clair!

Il soupira pour la énième fois, c’était plus qu’enmerdant en réalité ce job. Il leva doucement les yeux pour regarder Bo, qui s’affaissait à son travaille, toujours soigné et méticuleux. Quand il le regardait comme ça, il lui semblait que le jeune homme possédait une patience inébranlable. Ce qui en l’occurrence semblait le cas, enfin du peu qu’il avait vue de lui, Bo demeurait probablement la personne la plus patiente envers lui. N’importe qui aurait probablement déjà piqué une crise devant son obsession du moment – soupiré longuement toute les cinq secondes. Il replongea avec tristesse dans sa tâche, fusillant du regard la pille qui ne semblait pas avoir baissé depuis 2 heures maintenant. Tout juste c’était-il motiver à en faire une de plus, que Bo l’arrêtait déjà, souriant de toute ses dents alors qu’il lui proposait une pause. Oh seigneur que oui ! Il hocha vivement la tête avant de l’imiter, s’étirant le dos avec délice, fermant les yeux d’aise alors qu’il entendait les os de son corps craquer de délivrance. Il afficha un sourire beaucoup plus niait, réalisant que le blond n’avait pas tort, il ne pensait qu’à ça

-Eh, je n’ai aucun problème à manger un truc… faudrait trouver un endroit calme et isolé par contre…

Il lui adressa un clin d’œil avant de laisser son corps s’étaler contre le bureau, ses bras vers l’avant, bougeant rapidement ses doigts dans une demande silencieuse. Il attendit patiemment cette chose qui n’arrivait pas, relevant finalement la tête pour insister avec ses yeux. Il réclamait ses mains et ne bougerait certainement pas sans les avoirs eu. Il ferma doucement les yeux, inspirant longuement pour se relaxer, resserrant ses doigts contre ses mains. Juste … quelques secondes d’inactivité, une mini pause dans leur pause.

Mm, peut-être qu’on devrait dormir à la place de manger, j’ai jamais été très matinal et je manque de sommeil. Faudrait … quelque chose de très intéressant pour me réveiller. Une récompense! Tu as bien mentionné que j’aurais droit d’en avoir une non? Mm ? Je veuuuuux : Un massage, des câlins, de l’attention, de l’amour et aussi peut-être une séance de bisou. Mm bon d’accord, juste le massage fera l’affaire.

Il ouvrit soudainement son œil droit –avec discrétion mon très cher- l’observant silencieusement. On ne lui promettait certainement pas une récompense dans le vide, bien entendu qu’il la réclamerait ! Il retroussa les lèvres avant de se redresser brusquement, se levant de son siège, contournant le bureau pour venir se placer derrière Bo, posant ses mains contre ses épaules. Il glissa celles-ci contre son torse, lentement, très lentement, avant de venir entrelacer ses doigts ensemble, nichant son nez dans le cou du plus jeune. Oui, il s’excusait d’avoir insister, oui il lui demandait de ne pas le toucher pour rien et oui il resserrait son étreinte contre le corps du petit.

Cela va de soit que c’est moi qui fais le massage à toi, et que je déciderai du moment ou je le ferai durant la journée aussi.

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, glissant le bout de son nez contre la peau de son cou, pour finalement se redresser, lui tapotant les épaules pour qu’il se lève à son tour. Maintenant qu’il y pensait, il avait réellement faim lui aussi. Une énorme envie de fumer se présentait aussi en lui, accentuant le fait que la journée était particulièrement pénible enfermé entre quatre murs, même si ses quatre murs enfermait aussi un grand blond. Il attendit patiemment que le plus jeune se lève à son tours, ne prenant pas la peine d’observer son visage – probablement outré et nerveux. Il se dirigea d’un pas trainant jusqu’à la porte, il n’avait jamais été assis au même endroit à faire la même chose pendant des heures et des heures, c’était fatiguant au final, même si la tâche ne demandait pas beaucoup d’effort. La porte s’ouvrit sur le reste de l’immeuble- vide. Tout le monde était donc déjà partit manger ? Il se retourna pour regarder Bo avec de grands yeux étonnés. Ils devaient surement tous être à la cafèterait. Il grimaça, reconnaissant avec peine que lorsqu’il y entrerait, tout le monde poserait ses yeux sur lui, le jugeant avec le nez pointé en l’air. Qu’ils aillent tous se faires foutre, de toute façon il ne verrait pas ses personnes ailleurs que dans la cafèterait, certainement pas dans son salon en tout cas! Il arrêta doucement de marcher, se tournant vers Bo quelque secondes.

Mm .. tu pourrais me dire où sont les toilettes ?

Il hocha doucement la tête, écoutant les directives du plus jeune avant d’aller dans la bonne direction, souriant doucement face à ses propres intentions. Au fond, il détournait tout ça. Il n’avait pas du tout envie d’aller manger avec tout le monde. Il haussa les sourcils, se retournant alors que Bo décidait finalement de venir lui montrer par lui-même, disant que c’était beaucoup plus simple comme ça. Bien, il tombait parfaitement dans son panneau. Il poussa la porte, se dirigeant vers le premier lavabo, ouvrant les champlures pour laisser l’eau couler. Il s’aspergea le visage un moment, se détendant doucement. Ça faisait du bien, beaucoup de bien. Il se retourna finalement, posant ses mains derrière lui contre le comptoir pour regarder quelque seconde le plus jeune.

Je crois que, c’est le bon moment. Non?

Ses lèvres s’entre-ouvrirent tout comme ses yeux, secouant la tête presque suppliant. Bien sûr qu’il faisait toujours mal les choses, enfin pour Bo du moins c’était beaucoup plus compliqué qu’avec n’importe qui. Il se précipita sur la porte, sa main se posant contre la sienne pour l’empêcher de faire quoi que ce soit de plus. Il planta directement ses yeux dans les siens, haussant les sourcils pour s’excuser. Bien, il n’était pas assez délicat, trop pervers, pas assez subtile, directe, brusque et complètement obsédé. Mais c’était lui et peu importe tout les défauts que le plus jeune pouvait lui attribuer, il savait parfaitement qu’il était la personne idéal dans Seoul pour lui donner correctement ce qu’il lui manquait. Enfin, peut-être qu’il n’était pas. Son amoureux. Peut-être que le plus jeune ne l’aimait pas et qu’en réalité le trouvait réellement … grossier et irrécupérable. Probablement pas assez bon pour lui, mais lui, serait toujours la le lendemain matin. Le lendemain matin suivant aussi par le fait même. Il pinça ses lèvres ensemble, baissant les yeux avant de coller son corps contre le sien. Il pouvait en quelque sorte considérer ça comme un remercîment. Bo avait fait quelque chose de vraiment bien pour lui et sa seule façon de le remercier était – accessoirement- de lui offrir quelque chose qu’il n’avait jamais eu. Il posa ses mains contre ses hanches, son front contre le sien tout en gardant les yeux fermé. C’était une excuse, enfin de toute façon, peu importait la raison, tout ce qu’il voulait c’était s’assurer que le plus jeune ne se ferait pas briser en mille morceau par quelqu’un qui n’aurait que faire de lui. Il ne le connaissait pas parfaitement et ils n’étaient pas les personnes les plus proches au monde mais, des gens comme lui, il fallait en prendre soins, leurs laisser cette touche d’innocence et de. La vie de la ville était beaucoup trop dure pour lui, et peut-être qu’il ne serait pas le premier, mais du moins, tant qu’il ne le saurait pas amoureux de quelqu’un de fiable, il ne le lâcherait certainement pas en pleine liberté. C’était compliqué à expliqué, à comprendre sois même, en fait, il ne savait pas lui-même pourquoi il continuait de persister aussi intensément sur le plus jeune. Il aurait dut laisser tomber et passer à quelqu’un d’autre. Stupide.

Je sais très bien que je ne suis absolument pas le genre de personne qui. Qui t’attire ou qui est de ton niveau. Je suis grossier et impoli, beaucoup trop franc et sans aucune tact. Mais en réalité je ne suis absolument pas désolé de continuellement essayer. Parce que tu m’attire depuis le début et que ça persiste … même si tu me repousse toute les cinq secondes et j’me dis que c’est parce qu’il y a quelque chose de plus chez toi qui me. Pas seulement physiquement. Enfin c’est toi complètement qui … ton toi grognon, ton toi mignon, ton toi souriant, ton toi rouge pivoine, ta façon de me dire que tu ne veux pas, que tu es trop fatigué.

Il posa l’une de ses mains contre sa joue, prenant quelque secondes de silence pour avancer doucement jusqu’à ce que le dos de l’autre soit contre le mur froid de la salle. Il ouvrit lentement les paupières, ses doigts se resserrant contre sa hanches tandis que les autres caressait doucement la peau de son visage.

C’est peut-être tes yeux de chaton qui tente de me fusiller sur place, tes lèvres délicieuses que j’ai observé, entre-ouverte, toute la nuit. La peau douce de ton ventre, laiteuse, charmante et tellement belle contre la mienne.

Il coupa son monologue encore une fois, joignant ses paroles à des gestes, détaillant avec fascination chaque trait de son visage, glissant le bout de ses doigts contre la pointe de son nez, contre sa lèvre inferieur, continuant son chemin jusqu’à sa mâchoire qu’il caressa doucement, allant sous son menton pour relever celui-ci, frôlant ses lèvres contre la peau de son cou offert, traçant un court chemin jusqu’à son oreille, laissant sa trace de son souffle chaud. Il baissa d’un cran sa voix, comme si le reste ne regardait que lui, ça ne regardait que lui. Il pressa son corps un peu plus contre le sien, posant ses mains contre ses petit bras.

J’ai rêvé toute la nuit que je découvrais ton corps Bo. En fait, du restaurant jusqu’à chez toi, je n’ai pas cessé d’imaginé mes lèvres embrasser tes épaules, mes mains glisser contre ton ventre, caressant tes cuisses, tes fesses parfaitement galbé qui me font complètement délirer. Imaginer ton rire contre mon oreille, tes soupires, tes gémissements, t’entendre perdre le souffle par moment. Ton cœur qui palpitait à une vitesse incohérente, ton dos qui se cambrait pour te coller un peu plus contre moi, doucement, tendrement dans la noirceur. Tes lèvres qui cherchait les miennes, tes hanches qui se lovait au même rythme que les miennes. Ton prénom sur ma langue…

Sa main glissa doucement contre son bras, déviant pour venir se poser contre sa hanche, sa cuisse, remontant doucement pour glisser sous son chandail, soupirant de lui-même à ses propres paroles. Il mordilla gentiment le lobe de son oreille, se pressant un peu plus contre lui, glissant un genou entre ses jambes.

Un long frisson se glissa sur sa peau, soulagement que le plus jeune s’accroche à lui plutôt qu’il ne parte, comme toujours. Il planta son regard dans le sien, ne répondant tout simplement pas à ses paroles, autrement que par « tu penses trop ». Chuchoté, susurré, soupiré. C’était peut-être mal, mais il voulait qu’il comprenne, qu’il sache, qu’il sente. Ses lèvres se posèrent doucement contre le bout de son menton, restant tout simplement là sans chercher à aller ailleurs. Il devait le chercher pour ne pas le trouver, au fond la meilleure façon de lui faire comprendre ce que c’était que de désirer quelqu’un, de se faire désirer, était probablement de chercher à ce qu’il le cherche lui-même. Complexe mais au final, il avait bien fait pour une fois. C’était différent, très différent, mais l’approche semblait être beaucoup plus attirante que tous les autres, provoquant chez lui une sensation étrange que de tendresse incontrôlable. Il avala difficilement sa salive, s’écartant doucement de sa peau, encadrant son visage de ses mains pour mieux l’observer, lui et ses pommettes rosées. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, de courte durée, mais bien présent. Il était beau, présentement, beaucoup plus que toute les fois qu’il l’avait observé. C’était excitant dans un sens, que de savoir qu’ils pouvaient être surpris à tout moment, mais le plus jeune avait raison, et c’était beaucoup trop effrayant que de savoir que son père pouvait entrer n’importe quand. Il hocha doucement la tête, sa jambe remontant légèrement entre ses cuises avec lenteur, soupirant contre ses lèvres. Jun Wan serra fortement la mâchoire, résistant comme il pouvait à ne pas répondre à ses propres envies, tout d’abord de ne pas l’embrasser avec violence sur le champ, entrer ses ongles dans sa peau juste pour le sentir un peu plus, pour le voir frémir. Il déposa ses lèvres contre sa joue, embrassant doucement celle-ci, transformant sa rage en quelque chose de doux. Parce que Bo le méritait au fond, d’avoir droit à cette tendresse qui le tuait un peu plus. Tellement compliqué pour si peu de rencontre. Un mélange parfait entre la violence et la douceur, quelque chose qui semblait être d’un extrême à l’autre. Il soupira doucement, s’écartant finalement de lui, ses mains prenant doucement les siennes alors qu’il reculait finalement. Ce n’était pas l’endroit idéal, pas romantique, dangereux et certainement pas propice à donner des idées charnel mais au fond, il avait seulement besoins de le sentir contre lui. Ce n’était pas trop demandé? Que de l’étreindre un peu plus longtemps?

Je ne veux pas plus que ce que tu es prêt à me donner maintenant …

En l’occurrence rien, mais ce rien il s’en contenterait parfaitement. C’était vraiment intense pour le peu qu’il avait, il sentait son cœur se gonfler et une petite sensation d’apaisement, de soulagement se former au creux de son ventre, réchauffant doucement son corps. Il recula doucement, réalisant qu’il chuchotait toujours ses mots. Il l’attira finalement dans une cabine, fermant la porte derrière lui sans oublier de verrouiller celle-ci. Le brun vint s’asseoir contre la cuve – préalablement fermé, tenant toujours ses mains dans les siennes, son regard ne quittant pas celui de Bo. Il entrelaça ses doigts aux siens, délaissant l’une pour se poser contre son ventre, remontant avec lenteur le chandail du gamin, à peine, seulement pour en avoir une partie. Ses lèvres déposèrent doucement quelques baisé contre sa peau, dessinant quelque rond de ses doigts, sa langue se pointant par moment. Il le força finalement à prendre place contre lui, entourant la fine taille du plus jeune de ses bras, maintenant son visage à une distance plus que parfaite pour être comblé et insatisfait et pourtant enchanter parce qu’il pouvait parfaitement voir ses traits, ses yeux se noircissant. Il l’attira à lui, son corps se collant au sien, frissonnant de ce contacte, ses mains entrant doucement sous son chandail, caressant du bout des doigts la peau de son dos. Il pencha finalement la tête vers l’arrière, respirant lentement pour garder un certain contrôle.

Dis moi au moins que tu aimes être contre moi..

Ses doigts se replièrent contre son dos, griffant à peine sa peau, inclinant doucement la tête alors que le plus jeune posait ses lèvres tout près de sa nuque. Aucune réponse verbale, mais au moins il comprenait que les mots pouvaient être remplacé par des gestes. Son corps pouvait parler pour lui, enfin pour le moment, son corps avait resté muet mais il débutait lentement à papoter avec le sien. Ses yeux se fermèrent d’eux même, écoutant doucement ce que son corps avait à lui dire, soupirant doucement alors que son corps se collait au sien, ses bras se resserrant contre son cou. Il ouvrit les yeux, l’observant quelque seconde tandis qu’il en faisait de même. Il lui adressa un fin sourire, glissant le bout de son nez contre celui du gamin, un peu joueur. Il posa l’une de ses mains contre celle qui était sur son torse. Oui il battait fort, vite et sautait par moment. Il baissa les yeux, son regard se posant sur ses doigts qui s’amusait à dessiner contre sa main, longeant avec lenteur chacun de ses doigts. Son autre main vint se poser contre sa nuque, pressant contre celle-ci pour le forcer à lui dévoiler complètement sa gorge, ses lèvres s’y posant sans attendre une seconde. Il était tendu le pauvre, tellement tendu. Ses lèvres tracèrent doucement la veine proéminant de son cou, pressant son corps contre le sien avec force. Sa main longea son dos, parcourant sa colonne vertébrale pour venir se poser au creux de ses reins. Allait-il osé, s’il osait, Bo allait-il partir? Il soupira son nom, prenant le temps de bien articuler chacune des lettres qui le constituais. Ahn Bo Hyun. Ça coulait si bien contre sa langue, s’imprégnant sur la peau du plus jeune pour se frayer un chemin jusqu’à son oreille.

Ses muscles se raidirent délicatement, penchant son corps vers l’avant, forçant le plus jeune à courber son dos. Il était souple c’était peu de le dire. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, sa main retenant son dos cambré, son autre se promenant lentement sur son torse, ses lèvres s’acharnant à embrasser longuement sa gorge, remontant juste sous son menton. Il aurait parfaitement put lui faire l’amour juste ici, dans les toilettes. Ses envies se manifestait de plus en plus, aussi fortement que son cœur palpitait. Oui, il aurait voulu lui faire l’amour sur le champ. Mais ce n’était pas possible, le temps lui manquait et à Bo aussi. C’était beaucoup trop vite pour lui et il le savait. Mais c’était tout de même un bon début. Peut-être, peut-être pensa t-il, que finalement Bo avait lui aussi quelque envies envers lui. Du moins cette fois il tentait de le toucher à son tours, découvrant avec douceur son propre corps. Ce n’était pas si difficile non? Enfin plus les choses avançaient, plus le gamin comprendrait que c’était la chose la plus naturel au monde. Beaucoup plus facile que de parler au fond. Sa main descendait de plus en plus vers le bas, contournant pourtant cet endroit qu’il avait envie de toucher concrètement à peau nue, préférant tout de même dévier pour venir se promener contre sa cuisse. Il lui avait promit de ne pas prendre ce qu’il ne lui donnait pas. Entre autre, pour le moment il y avait beaucoup de chose qu’il ne pouvait pas toucher. Il attendrait patiemment qu’il le lui offre de lui-même. Par commencer ses lèvres, il ne lui avait pas offerte encore et ça c’était le premier but à atteindre. Elles le narguaient depuis le début, lui rappelant – chaque fois qu’il gonflait les joues, qu’il les pressait l’une contre l’autre, qu’il souriait ou qu’il parlait- combien elles semblaient douce.

Imagine seulement ce que c’est … que d’être l’un contre l’autre, une union parfaite et tendre.

Il le redressa doucement, ses lèvres frôlant la peau des ses joues, sa main se posant enfin contre ses fesses. Pas complètement, seulement le bout de ses doigts, pressant juste assez pour qu’il le sente. Il glissa sa main dans ses cheveux blond, ses doigts jouant contre sa nuque alors qu’il pressait sans s’en rendre compte, ses hanches contre ses fesses. Automatisme. Il planta longuement son regard dans le sien, son front posé contre celui de Bo alors que leur souffle se mélangeait.

Il soupira brusquement contre sa peau, ses lèvres s’empressant de gouter un peu plus ce qui s’offrait à lui en réponse au gémissement. Les choses prenaient une envergure qu’il n’avait pas – réellement, enfin peut-être pas beaucoup, du moins il avait essayé de ne pas – envisagé. Bo répondait beaucoup plus à ses touchés qu’il ne l’avait imaginé, accentuant ses propres pensé, remplaçant ses fantasmes intérieurs par les gestes qu’il lui faisait doucement. Il dut presser fortement ses dents l’une contre l’autre pour retenir le flot de parole qui se logeait dans sa gorge, poussant un léger grognement contre sa peau, bougeant une nouvelle fois les hanches alors que sa main se glissait un peu plus entre ses cuisses. L’une caressant doucement toute la surface de sa peau couverte. Il l’attira soudainement contre lui, secouant faiblement la tête comme s’il refusait catégoriquement qu’il pense à mettre une distance entre le corps. Il en avait tellement peu de ce qu’il voulait, alors ce qu’il avait droit, il en profiterait jusqu’au bout. D’ailleurs il se demanda, sur le coup, quel serait la fin, qu’est-ce qui mettrait fin à leurs caresses. Parce qu’il savait très bien que ça ne se terminerait pas comme dans ses rêves, non, il ne fallait pas abuser non plus. Il ramena doucement sa main vers l’avant, sa paume caressant doucement son ventre, son avant bras prenant appuis sur cette chose dur qui se trouvait entr-

Huh.

Une chaleur immense se présentait brusquement entre ses hanches, pressant un peu plus contre ce qu’il devinait son excitation. Non, il ne s’était définitivement pas attendue à ce qu’il se laisse aller jusqu’à ce point. Ses muscles devinrent tendus sous la découverte, fermant les yeux alors qu’il grognait une nouvelle fois son désir. Son souffle s’accélérait et ses mains aussi, son regard se plantant directement dans celui du gamin, fronçant les sourcils de sa propre détresse. C’était de plus en plus dur que de résister à le déshabiller maintenant pour aller au bout le plus rapidement. Et ses lèvres, qui continuaient de le narguer, de le provoquer, de l’inviter simplement pour lui dire qu’il ne pouvait pas, les touchers des siennes. Il coinça sa lèvre inferieur entre ses dents blanches, mordant fortement celles-ci. Il se releva brusquement, retenant fermement le plus jeune contre lui, avançant jusqu’à ce que son dos heurte – avec une force contenue- la porte de la cabine. Il venait – sans le vouloir- de provoquer en lui quelque chose de tellement puissant. Il le laissa doucement glisser contre lui jusqu’à ce que ses pieds touchent terre, ses mains empoignant le collet de son chandail, pressant son bassin contre le sien, soupirant au contact plus solide qui se trouvait entre eux. Ses lèvres s’attaquèrent de nouveau à sa gorge, relevant son genou entre les jambes du plus jeune, laissant échapper une plainte de désespoir. Dieu qu’il le voulait. Dieu qu’il le désirait.

Pourquoi toi? Pourquoi faut-il que j’ai envie de te dorloter, de te respecter, de patienter et pourtant j’ai tout autant envies de te faire miens juste ici, de te faire mal pour te montrer à quel point tu me fais un effet de dingue.

Il recula doucement son visage, ses lèvres tremblantes à quelques millimètres des siennes, les frôlant sans son consentement. Tellement trop compliquer pour lui, pour son pauvre corps enflammé. Il glissa l’une de ses mains contre celle du plus jeune, la remontant pour venir la plaquer contre la porte de la cabine, l’autre venant se poser contre le torse du blond, sentant son cœur palpiter fortement contre sa paume. Il jura, baissant les yeux pour venir nicher son visage au creux de son cou, respirant fortement. Il devait un temps soit peu relaxer, se détendre pour éviter le pire. En d’autre mot, se retrouver tout aussi excité que le plus jeune. Il soupira de rage, replaçant son visage pour le regarder quelque instant. Que devait-il faire maintenant? Il lui avait promit de ne rien faire de plus que ce qu’il lui permettait de faire. En fait, c’était lui donner la preuve qu’il l’excitait un temps soit peu, qu’il aimait qu’il le touche et qu’il aille plus loin. Mais pas maintenant et ça, il n’avait pas besoins que le plus jeune le dise à haute voix pour le savoir. Ce n’était certainement pas quelque chose que l’on pouvait contrôler, encore moins lorsque c’était la première fois que quelqu’un nous touchait de cette façon. Il soupira doucement, sa main caressant délicatement sa joue. C’était problématique, c’était. Merde.

J’ai peur de te. Mais je ne peu pas non plus te laisser aller comme ça et c’est. Mm..

Sa main se posa contre la paroi froide de la porte, fermant les yeux pour mieux frissonner sous le contact – délivrant- de ses lèvres contre son cou. Il releva doucement la tête, lui donnant complètement aces à cette partie de son corps, caressant du bout des doigts la nuque du plus jeune, son ventre se contractant doucement sous le chatouillis de ces petits doigts contre son ventre. Il susurra son prénom, une fois, deux fois, pressant son bassin dans un mouvement lascif. Il pouvait parfaitement sentir son membre dur contre son entre-jambe, lui donnant un effet d’étourdissement littéral, inclinant doucement la tête pour venir appuyer sa tempe droite contre son bras tendu. Son dos se cambra légèrement, suivant les gestes du plus jeune avec un soupire plus que subjectif. Il écouta à peine ses paroles, n’en comprenant que le sens après l’avoir répété quelque fois dans sa tête, accentué par ses mains qui tirait contre le bas de son vêtement. Il dut user de toutes ses forces pour retenir le sourire qui lui brulait les lèvres. C’était étonnant de voir à quel point Bo avait évolué en dix minutes seulement, prenant finalement des initiatives, lui imposant finalement ce qu’il avait en tête, ce qu’il voulait avoir sur le champ. Il mordilla sa lèvre inferieur, hochant la tête pour approuver son idée. En fait, il contrôlait les gestes, les incitations, mais Bo avait la plus grande partie du travail. C’était lui qui avait le pouvoir, de décidé quand les choses passaient à un nouveau niveau, quand elles pouvaient évoluer. Wan ne servait qu’à lui intimer des scènes dans sa tête, lui indiquer quel genre de chose pouvait alimenter son pauvre cerveau. Il leva doucement les bras vers le haut, frissonnant par l’air ambiant qui attaquait sa peau brulante et par l’idée d’être enfin quelque chose de possiblement excitant pour le plus jeune. Il se colla immédiatement à lui, son entre-jambe lui rappelant vivement qu’il était beaucoup plus qu’une possible excitation.

Encore, touche moi encore comme tu viens de le faire.

Il en voulait encore et encore, d’avantage et ce sans qu’il n’ait le droit d’arrêter. Ses mains agrippèrent –avec beaucoup plus de douceur- le col de son chandail, reculant avec hâte jusqu’à ce qu’il se bute contre la toilette, perdant l’équilibre pour tomber contre celle-ci, l’attirant maladroitement avec lui. Plus les choses avançaient plus il se sentait dépendant des actions du plus grand, pleurant pour un non et s’excitant pour un oui. Il ne commandait plus, il suppliait seulement. C’était inquiétant pour les deux probablement, il n’était pas habitué de se faire dicter les droits qu’il avait. Mais il adoptait beaucoup trop rapidement le rôle du soumis. Enfin … théoriquement. Ses lèvres se posèrent derechef contre son cou, ses mains glissant sous son chandail pour caresser sa peau, osant malgré tout d’aller titiller l’un des endroits sensible de son torse, son doigt effectuant de léger rond contre celui-ci. C’était addictif, il n’avait jamais voulut autant un corps contre le sien en jouant seulement. Il n’avait pas le droit de le toucher et c’était excitant, ils n’étaient pas dans le bon endroit et c’était excitant, il l’excitait et c’était excitant, Bo essayait de l’exciter et ÇA c’était très excitant.

Bo … je t’en pris

Nouvelle découverte pour le plus jeune, être suppliant. Être complètement à bout de ses forces, ne plus être capable de se contenter du peu et supplier pour en avoir d’avantage. Il l’attira complètement contre lui, reprenant leurs places initiales. Il posa ses mains contre ses hanches, se laissant descendre vers l’arrière pour être pratiquement couché. C’était complètement inconfortable mais peu importait. Sa main remonta sous son chandail tandis que ses lèvres s’amusaient à mordiller sa mâchoire. Il leva doucement les hanches, bougeant lentement contre lui dans un mouvement subjectif, lascif.

Un soupire s’échappa de ses lèvres, pratiquement soulagé de sentir ses ongles s’enfoncé dans sa peau. En réalité ça faisait du bien, vraiment du bien. C’était un peu comme si peu à peu, la bête se réveillait en Bo, grâce à lui et ça. Ça c’était plus que satisfaisant. Il avait transformé le robot en quelque chose de plus humain, lui montrant qu’au fond, il manquait beaucoup de chose. Il posa sa main contre ses reins – son autre étant toujours occupé à martyriser le téton du plus jeune- pressant pour que ses hanches se plaque contre les siennes. Un grognement s’échappa de sa gorge alors que Bo bougeait pour la première fois contre son bas ventre, jurant, fermant un instant les yeux. C’était bien, qu’il prenne les devants, laissant son corps exprimer quelque chose. Mais ce n’était pas bien que de le laisser continuer. Ça l’excitait et il était facile de dire que si lui il était parfaitement à l’aise que de s’occuper du problème de son collègue … l’inverse était indubitablement impossible à imaginer. Il ne fallait pas rêver en couleur non plus, c’était déjà bien que le plus jeune n’aie pas crié au viol. Il ouvrit doucement les yeux, écoutant avec surprise les paroles du blond. Pas que ses propos l’étonnait, mais qu’il ait récupéré sa langue … ça c’était quelque chose qui le rendait, plus ou moins choqué. Il posa rapidement un doigt contre ses lèvres, retenant un rire qui se formait en lui. Il haussa un sourcil, un sourire en coin par amusement envers sa frustration.

Bo … t’es un mec, faut pas chercher, c’est pas comme les filles. Une fois que c’est enclenché, c’est enclenché et ya pratiquement rien pour amorcer tout ça. C’est tout, faut pas t’en vouloir.

Il lui adressa un clin d’œil, pressant son bassin contre le sien pour accentuer ses paroles. C’était vrai et il fallait que quelqu’un lui dise. Avec les hommes, une fois que l’excitation était présente, il n’y avait pas 40 solutions pour arrêter tout ce bordel. Soit ta mère entrait et te prenait en flagrant délit, soit tu tombais dans les pommes après trop d’alcool, soit fallait aller jusqu’au bout … du moins une gâterie pouvait aussi faire l’affaire. C’était exactement pourquoi il tentait de toutes ces forces de garder un certain contrôle sur ses propres pensé. Pensé d’abord que tout ça … tout ça ne le mènerait jamais nulle part. D’ailleurs, si lui s’excitait présentement, il serait dur que de se contenter d’un plaisir solitaire. Parce que Bo ne le toucherait pas LÀ et ça il en était prêt à mettre sa main au feu. Il ferma doucement les yeux, sa main se dénouant des siens pour venir se poser contre son dos, glissant contre ses fesses alors qu’il le sentait trembler de tout son être. Ça devait sincèrement être très inconfortable. Un fin sourire se glissa sur ses lèvres, qu’il déposa au coin des siennes avant d’aller mordiller son cou. Il fit pression contre son torse, essayant avec regret de l’éloigner un temps soit peu. Sa main glissa contre sa cuisse, remontant vers l’intérieur pour passer brièvement contre son membre durcis jusqu’à sa hanche. Il pointa le bout de sa langue, suçotant doucement sa peau, s’écartant pour observer la trace rougeâtre qu’il venait d’imprégner. Mm, comment allait-il expliquer ça? Il retroussa ses lèvres, fronçant les sourcils, stupide petit Wan. Son pouce caressait avec acharnement son téton, allant quelque fois trouver l’autre pour ne pas le négliger, frissonnant alors qu’il les sentait gonfler sous chacun de ses touchers.

Ses yeux glissèrent sur sa peau, découvrant à quel point elle était de plus en plus sensible. Il réajusta son visage face au sien, se redressant finalement pour être assis. Il bougea sa main de sa hanche, quittant celle-ci pour venir se poser finalement contre son entre-jambe. Il souffla doucement contre son oreille, sa main s’amusant à se presser un peu plus sur son excitation, remontant lentement pour venir se poser contre le bouton de son pantalon. Il déposa un baiser sous son oreille, ses doigts traçant lentement le contour de son vêtement, hésitant malgré ses « bonnes» intentions à ne pas lui arracher sur le champ. Il retourna finalement contre le dit bouton, détachant rapidement celui-ci, glissant sa fermeture éclaire jusqu’au bas, replaçant sa main contre son membre, par-dessus les deux vêtements. Son autre main glissa contre son ventre plat, dessinant des formes abstraites de son indexe avant de venir se poser contre sa mâchoire. Il écarta son visage, plantant ses yeux dans ceux du plus jeune, l’observant avec un air sérieux. Il allait y aller et l’autre ferait mieux de s’y préparer. Il ne s’amusait pas à ses dépends et ça il voulait qu’il le comprenne.

Il souffla brusquement contre sa peau brulante de désir. Au fond ça devenait sincèrement douloureux pour lui, sa peau laissant des traces visibles d’un long frisson. Il réagissait beaucoup trop bien aux gestes du plus jeune, son souffle se coupant violement lorsqu’il parla avec ses hanches l’incitant à continuer ce qu’il venait tout juste de débuter. Pour faire mal, ça faisait mal. Pourtant il savait que pour arriver à ce qu’un jour –peut-être, possiblement, disons, ouais … MERDE- Bo envisage de le toucher comme il allait le faire, il fallait préalablement qu’il le fasse lui même. Mm, ce soir il dormirait très mal, il était prêt à parier la dessus. Toutes ses images seraient définitivement encrées dans son crâne. Les soupires, les sons d’appréciations, son nom prononcé de cette façon là poseraient problèmes. Tout comme le goût de sa peau contre sa langue viendrait le hanter en plein sommeil, lui donnant malheureusement la chance d’extérioriser son désir au maximum de sa puissance. Parce qu’il ne pouvait pas le nier! Bo agissait sur lui comme quelque chose d’inquiétant. Se maîtriser pour quelqu’un d’autre n’avait jamais effleuré son esprit. Encore moins pour quelqu’un qui l’avait repoussé deux fois de suite. Oh dieu que tout ce merdier allait mal pour lui… Oh merde que oui. Le plus jeune se trompait, il était malheureusement réel, tout comme cette chaleur qui se créait entre ses jambes. Débutant au fin fond de ses tripes, pour venir se terminer jusqu’au bout de ses orteils. Le tout accentué alors qu’il glissait ses doigts contre ses fesses, entrant légèrement sous son pantalon pour baisser du mieux qu’il pouvait celui-ci.


Il l’observa finalement une dernière fois, tentant doucement de le rassurer avec ses petits yeux, inspirant et expirant pour lui rappeler –silencieusement- de ne pas oublier de respirer. Comment expliquerait-il à son père … les raisons qui justifierait que son fils était tomber dans les pommes – accessoirement- à moitié nue et excité de surcroit? Mm .. Il y avait tout de même des choses beaucoup plus facile à expliquer, du moins des choses qui ne lui vaudrait pas de se faire trancher la gorge ou encore de se faire brocher la bouche avec l’agrafeuse méga hyper renommé de tout à l’heure! Il baissa les yeux, respirant lui même très lentement, résistant comme il pouvait à ne pas poser ses lèvres contre les siennes, préférant s’attaquer au cou que l’autre lui offrait de lui-même. Sa langue se glissa d’abord contre le muscle contracter avec qu’il n’adopte définitivement les baisers. Jun Wan entoura sa fine taille se son bras, pressant le haut de son corps contre le sien, soulevant le plus jeune pour lui facilité la tâche que de lui enlever ce foutu pantalon serré à la con. Ce fut rapidement le tour du boxer, soupirant pratiquement d’aise pour le blond. Tout ça devait être tellement –gênant- merveilleux de ne plus avoir de pression encombrante. Il le reposa finalement contre ses cuisses, refermant ses doigts pour former un poing, ses jointures se blanchissant rapidement sous la force qu’il employait. Tellement de puissance et de désir qu’in contenait, tellement de mouvement qu’il s’interdisait. Il souffla de façon tremblante, fermant un instant les yeux alors qu’il glissait lentement un doigt contre son excitation mise à nue. Il haleta, retenant une plainte au fond de son larynx, sa main attrapant brusquement le membre tendu au maximum. Ses lèvres s’entre-ouvrir d’elles même, fronçant les sourcils de souffrance sous son propre geste. Il murmura des excuses –encore une fois- contre son oreille, sa joue plaquée contre la sienne. Il respira doucement, pour le gamin, sa main se resserrant contre son membre, glissant son pouce contre le bout du gland. Il pressa d’avantage son torse contre le sien, lui indiquant silencieusement qu’il pouvait s’y accrocher autant qu’il le voulait. Il était – entre autre – là pour ça de toute façon.

Il mordilla sa peau dans un nouvel avertissement avant de s’empresser à embrasser sa morsure, s’excusant à l’avance de ce qu’il allait lui faire. Il était coupable, il le savait parfaitement. Il en était désolé dans un sens et dans l’autre il ne l’était pas du tout. Il soupira doucement son nom, sa main se glissant sur sa nuque pour la caresser, tandis que l’autre bougeait enfin contre son membre. Tant de perversité pour un pauvre petit lapin qui lui avait parfaitement dit ne pas être prêt. C’était lent comme mouvement, prenant le temps de lui faire sentir comme il se devait chaque fois qu’il remontait sa peau, chaque fois qu’il la descendait. Il bougeait malgré lui son bassin contre ses fesses, sa main s’activant finalement beaucoup plus rapidement, s’arrêtant quelque fois pour retracer une veine proéminant, jusqu’à ce que son pouce s’amuse contre le frein du plus jeune. Il coinça sa lèvre inferieur entre ses dents, extériorisant sa rage contre celle-ci. Dieu seigneur, si les choses continuaient ainsi, il devrait le foutre dehors immédiatement après.

Ses yeux se fermèrent automatiquement, ses lèvres s’ouvrant à la recherche du souffle qui venait de se couper définitivement. Il plaqua rapidement ses mains de chaque coté de lui, contre les pauvre murs qui les enfermaient, produisant un bruit sonores dans la salle de bain. La tête penché vers l’arrière, il dut prendre quelques secondes avant de se remettre à pensé de façon concrète. Du moins ce qu’il pouvait – sur le moment – appeler des pensées concrètes. C’était de pire en pire, ses hanches, son bassins, ses cuisses contre les siennes, et – ce qu’il pouvait maintenant appeler sans aucun objection- son érection se plaquant pratiquement à peau nue contre ses fesses, tout ça. Tout ça était définitivement beaucoup trop pour son pauvre corps. Son entre-jambe souffrait littéralement de ce toucher et sa tête lui tournait de façon tellement incohérente. À bien y penser, il le chasserait vraiment de la salle de bain, limitant probablement les dégâts que cette simple « accolade» avait engendré. Il jura – encore une fois- avant de plaquer ses mains contre le plus jeune, sa tête revenant lourdement vers l’avant. Il hocha rapidement celle-ci, les yeux toujours fortement fermé, suite à ses excuses. Il respira doucement, prenant le temps de bien oxygéner son cerveau, emplissant ses poumons meurtrit des derniers évènements, collant son corps un peu plus contre le sien, posant ses lèvres contre son épaule alors qu’il pouvait enfin profiter convenablement de sa peau brulante contre la sienne. Aucun contraste, elles étaient probablement au-delà de la température corporelle normale. Bien entendu puisqu’il n’y avait absolument rien de normal dans toute cette scène, si dieu n’aimait réellement pas les homosexuels, il devait probablement rager en haut à les regarder faires.

Il avala difficilement sa salive, n’ayant pas remarqué que son corps avait déjà ses propres marques de désir infligé par le plus jeune. Au point où il en était, probablement que quelqu’un était entré dans la pièce et qu’il ne l’avait même pas remarqué. Un long frisson se glissa sur sa peau, agrémenté d’un haut le cœur. Il n’avait, jamais autant souffert de son propre jeu, c’était démentiel, quelque chose de beaucoup plus fort qu’il n’avait imaginé, tellement beaucoup plus intense que ce qu’il en avait espéré. Pourtant il était le seul fautif, il devait payer le prix de sa propre obstination. Ses yeux s’ouvrirent finalement après un certain moment d’inactivité, étant assuré – mon œil oui! – qu’il pourrait tenir bon, n’écoutant pas ses envies premières qui criaient à l’intérieur de son crâne, pleurant littéralement de l’ignorance qu’il s’obstinait à leur manifester. Il souffla doucement contre sa peau, sa main venant se placer contre son membre, pensant immédiatement au sien qui pulsait sa négligence flagrante, pour recommencer à bouger contre celui-ci. C’était immonde, complètement et sans aucune objection possible, horrible ce qui se passait à l’intérieur de son corps. Ou plutôt ce qui ne se passait pas à l’extérieur, là où sa peau hyper sensible ne pouvait jouir qu’autre chose que de sentir sa chaleur imminente, sans oublier sa peau qui remontait et descendait en même temps que sa main. Il resserra son emprise un peu plus contre son membre tendu au maximum, son pouce se glissant contre son bout pour effacer une goute translucide qu’il y avait deviné sans même poser les yeux dessus. Pas la peine de se rendre complètement malade, d’autant plus qu’il était déjà beaucoup trop près de la limite du viol. Oh oui, parce que si le gamin ne lui inspirait pas autant de fraicheur avec sa naïveté et ses petits trucs mignons qui l’attendrissait chaque fois qu’il posait ses yeux sur lui – ailleurs que sur ses fesses du moins- il serait probablement déjà entrain de mouver son bassin contre lui. À l’intérieur de lui. Il pouvait parfaitement imaginer ses muscles se resserrer contre son membre, sa chaleur, ses gémissements alors qu’il se butait directement là où rien ne pouvait être plus merveilleux. Il glissa sa langue contre ses lèvres, touchant la peau du blond par le même fait, les muscles de son ventre se contractant au rythme de ses pensées, son membre se dressant toujours un peu plus douloureusement sous les fesses du gamin. Il haleta, arrêtant une fois de plus son mouvement, reculant sa tête pour poser ses yeux – probablement effrayant tant ils étaient noirs- dans ceux de Bo, ses lèvres tremblantes se posant tout près des siennes. Il expira longuement sa frustration intérieure, se demandant si le plus grand savait simplement combien d’effort il devait faire preuve présentement pour que ses fesses soient confortables? Non, probablement qu’il n’en n’imaginait même pas une once de ce qui se passait en lui, sur lui, contre lui, bordel de merde de sale con de-. Sa mâchoire se serra d’elle-même, pressant ses lèvres douloureusement contre sa mâchoire, bougeant malgré lui ses hanches, hoquetant du – pauvre – bien que ça lui procurait. Il nicha son visage dans le creux de son épaule, plantant sans ménage ses dents contre sa peau, ses hanches bougeant derechef sous lui alors qu’il activait de nouveau sa main contre son membre, de façon beaucoup plus rapide que la première fois.